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04/05/2017

 

La formation des esclaves électroniques

 

Voilà une nouvelle choquante: le département de l'éducation de Moscou commute toutes les écoles de la capitale vers l’éducation électronique. Le projet pilote  L’école électronique est mis en place à Moscou.

 

Ce projet implique la mise en place de l'éducation électronique dans les écoles. Les nouvelles technologies numériques seront largement mises en œuvre dans les écoles moscovites déjà  dans l'année scolaire prochaine 2017/2018. On ne laisse aux écoliers d'autre choix que l'éducation électronique.

 

Selon les plans des réformateurs, tout le régime scolaire traditionnel devrait changer. Bientôt, il n'y aura pas de manuel de papier, ni de cahier, ou ni de leçon normale - la substitution électronique totale. Dans certaines écoles, on a décidé de transférer les manuels de papier pour le recyclage...

 

Les enseignants doivent composer des « scénarios » du leçon en utilisant  « des meccanos électroniques » et mener les leçons sous forme électronique. En outre, ils vont écrire leurs propres manuels électroniques et des matériaux didactiques. À cet effet, le contenu des manuels électroniques sera constamment mis à jour.

 

« Les tableaux interactifs », « les tables interactives » au lieu des pupitres habituels, les manuels, les livrets scolaires, les registres de la classe et les tablettes électroniques, une télécommande au lieu de la craie dans la main de l'enseignant et d'autres innovations multimédias de pointe - c’est ainsi que les fonctionnaires de l'éducation veulent voir l’école aujourd'hui.

 

Ce faisant, les élèves en classe vont toujours utiliser des gadgets électroniques individuels (des tablettes ou téléphones intelligents), en communiquant via le Wi-Fi avec un tableau blanc interactif dans la classe, y lire des didacticiels en ligne, y remplir des tests, « aller » dans la bibliothèque numérique et dans des laboratoires virtuels. Au fond, un tel changement radical dans les méthodes d'enseignement transforme les études en un jeu d'ordinateur. « Les études comme un jeu intéressant », répètent comme un mantra les réformateurs, suivis des directeurs d'école.

 

Désormais, la vie de chaque écolier sera complètement immergé dans le monde virtuel. Chaque jour, durant 5-6 heures, les enfants vont utiliser les tablettes dans la salle de classe, puis ils vont continuer à domicile, en faisant leurs devoirs par voie électronique. Chaque jour, des dizaines de routeurs Wi-Fi vont irradier les immatures organismes à l'école. Répéter une leçon, examiner un nouveau thème, recevoir les devoirs - il faudra effectuer toutes les étapes habituelles au moyen d'appareils électroniques et de l'internet.

 

Des prévisions les plus pessimistes peuvent bien s'accomplir. Avec une telle emprise électronique, les enfants oublieront peu à peu les stylos, les crayons, les cahiers et les manuels de papier. Les cartables vont bien se dégarnir. Et la crâne de l'écolier moderne aussi. Les enfants vont oublier comment écrire, parler, penser, communiquer avec les autres. Mais ils seront forcés de porter les lunettes, ainsi que d'aller régulièrement à des psychologues et des médecins. La génération d'écoliers, complètement immergée dans le Net, sera évincée du monde réel.

 

La décision unilatérale du ministère de l'éducation pour transférer les enfants à l'éducation électronique est particulièrement frappante en ce moment, où on parle tant sur les dangers des tablettes, des téléphones intelligents et les jeux informatiques pour la santé, le mental et le développement de l'intelligence des enfants ; lorsque la dépendance à l'internet est déjà reconnue comme une maladie ; lorsque tout le monde parle des dangers des réseaux sociaux.

 

Cette expérience soulève de nombreuses questions. Par exemple, où vont aller s'étudier les enfants ayant des problèmes de vision? Et comment les enfants pourront apprendre à penser logiquement, à écrire, à exprimer verbalement leurs pensées, si on leur propose de tapoter avec le doigt une tablette?

 

Mais non, le département de l'éducation est sourd à tous ces arguments et préoccupations et va à l'encontre du bon sens. Après avoir opéré l'expérience dans 8 écoles pilotes à Moscou cette année scolaire, les fonctionnaires ont décidé que le moment est venu d'étendre cette expérience innovatrice sur tous les écoliers de Moscou sans exception.

 

Sauf que personne n'a vu les résultats de cette expérience. La confirmation de son innocuité et l'efficacité n'a pas encore été présentée. Et où est, au juste, la conclusion du ministère de la santé sur l'impact de l'apprentissage électronique sur la santé et le psychisme des enfants? Tous ces résultats et les conclusions peuvent être reçues au plus tôt dans 10 ans, lorsque la première promotion « électronique » terminera ses études à l'école.

 

Les bouleversements réservés pour les enseignants de la capitale ne sont pas moindres. Ils sont obligés, dans le plus bref délai, d'apprendre de nouvelles technologies brisant toutes les notions de l'éducation traditionnelle. Surtout que, assimiler le système électronique, « ce n'est pas une recommandation, mais le devoir de chaque enseignant ». Désormais, ils doivent toujours se rappeler que « la technologie permet de suivre les performances de chaque enseignant de Moscou dans son auditoire », et « chaque bévue sera enregistrée par le système ». Puisque l'école électronique vise à inclure tous les participants du processus éducatif et les leçons eux-mêmes dans un réseau unique de l'éducation électronique.

 

De plus, à partir du septembre 2017, dans les écoles de Moscou, une nouvelle version du livret scolaire en ligne sera mise en oeuvre. Maintenant, il contiendra davantage de données sur les élèves, leur rendement scolaire et même sur le processus même d'enseignement. Les parents seront en mesure de contrôler leurs enfants quasiment en ligne. Ainsi, selon les fonctionnaires, le besoin des conférences parents-enseignants et des visites des parents à l'école est complètement éliminé. Visiter l'école et parler avec un enseignant ne sera disponible que dans des cas exceptionnels.

 

Il est clair que pour la mise en œuvre du projet électronique, une somme énorme est allouée du budget de la ville. Les concepteurs déclarent : « Une modernisation technologique intégrale des écoles de Moscou comprend un point d'accès Wi-Fi pour chaque classe, un serveur distinct, le panneau interactif, l'ordinateur portable d'enseignant et d'autres choses ».

 

L'achat d'une tablette pour l'enfant sera à eux : « La tablette individuelle pour l'élève est une zone de responsabilité de la famille ». Alors maintenant, tous les parents de Moscow devront acheter vers le 1 septembre non seulement des uniformes scolaires et des cartables, mais aussi un gadget à la mode.

 

Mais quels sont de véritables objectifs des réformateurs de l'éducation? Améliorer la qualité de l'éducation par les dernières technologies? Peut-être, faciliter le travail des enseignants ou les études aux écoliers?

 

Pendant le conseil des professeurs, il a été dit nettement : « Les enseignants n'auront plus besoin d'un crayon, un stylo ou de la craie, il est possible ne pas se lever de sa chaise, et dans l'avenir, même ne pas quitter sa maison »... donc, l'éducation sur internet remplacera tout.

 

Dans la publicité de l’école électronique de Moscou il y a également des phrases inquiétantes : « Maintenant, l'enfant sera en mesure d’apprendre une leçon à distance, par exemple, s'il est malade ».


Il se trouve que l'école électronique sous la forme qui nous est  présentée maintenant, ne va pas exister longtemps. Et l'objectif principal de ce projet est de préparer les écoles traditionnelles pour une transition rapide vers une formation en ligne à distance, sans enseignants ni d'écoles...

 

De cette façon, le ministère de l'éducation et le projet « L’école électronique de Moscou » portent un coup écrasant à l'école.

 

Source Association des comités et communautés de parents de la Russie

 

Complément

 

« Mais quels sont de véritables objectifs des réformateurs de l'éducation? »

 

Les véritables objectifs sont de former des esclaves électroniques. Le programme GEF, selon lequel « l'apprenant » est transformé au personnage du jeu d'ordinateur, sera mise en œuvre. Il y a une phrase importante sur ce site de l'école électronique : « ... la création de conditions égales pour l'enseignement des enfants avec des besoins éducatifs spéciaux ». Voilà, la vie « inclusive » et « assistée » y commence. Les élèves « assistés » (à l'avenir, des enfants-éprouvette ?) vont prétendument montrer « de meilleurs résultats », et... les « conditions égales » déclarées vont suivre: tous devront devenir « assistés ». Cela signifie l'implantation généralisée de biopuces, convoitée par les maîtres mondiaux.

 

L'idée sous-jacente est d'accomplir la stratification de la société et retrancher les strates inférieures, superflues du point de vue des maîtres mondiaux. Diviser la société en surveillants et esclaves. Le premier stade de la stratification s'est passée déjà. L'argent privé du système unifié intégrant toutes les banques centrales est offert en abondance à ceux qui bâtissent le monde pour les maîtres mondiaux, tandis que les strates « superflues » en sont démunies.

Une profession à haut salaire - le député de la Douma d'État

Le titre « député » semble paradoxal : ils représentent qui ?  On élit dans la Douma d'État les soi-disant « partis »... Après le « travail », les prétendus députés montent en voitures et partent vers ses grandes maisons entourées de hautes clôtures solides ; donc les strates sont complètement isolées dans la vie. Les résultats du « travail » mettent en évidence que le boulot consiste à tamponner les lois visant à exécuter le programme des maîtres mondiaux pour organiser la population au camp de concentration numérique.

 

Le salaire du député de la Douma d'État (assigné par les députés eux-mêmes) est 22 fois plus de salaire moyen, et 100 fois plus de pension de retraite de bas niveau. Avec une pension misérable, les gens « inutiles » sont évincés de la vie - et cela malgré les cotisations au Fonds de pension effectuées par le citoyen (son entreprise) durant toute sa vie professionnelle. « En outre, il est prévu de dépenser 1,5 millions de roubles par mois pour le service de chaque député. » C'est ça l'économie de bandit. En cela, les députés déclarent des revenus beaucoup plus hauts, des dizaines de millions et parfois des milliards de roubles - telles sont des sommes déclarées. Au fond, il s'agit des mercenaires pour vendre le pays, ou ce qui en reste. L'édition nakanune.ru, d'où les photos sont prises, fait la comparaison avec les députés soviétiques, qui ne recevaient rien pour être députés : ils travaillaient sur le terrain, ils étaient dirigeants des entreprises, des ministères, donc ils se réunissaient aux séances plusieurs fois par an.

 

Il est prévu que l'éducation normale, avec des livres et des professeurs, sera chère et accessible à seuls les riches, rapporte O. N. Tchetverikova ; le chargement en ligne du contenu approprié dans le cerveau est réservé à la population - encore une manifestation du fait que l'argent privé universel n'est qu'un moyen de ségrégation et d'esclavage.

 

Mais la formation des esclaves électroniques est introduite sans aucune loi, simplement sous le slogan du « progrès », dans la persuasion justifiée que le peuple demeure en léthargie. Il ne reconnaît pas la transition vers la fascisme vêtue en bon costume, se présentant comme « le progrès  et les hautes technologies » ou « la sécurité », ou bien sans rien dire, qui s'insinue rampant, peu à peu, accompagné, par exemple, de la musique à la radio. Les voiles sont tombés : ce que les maîtres mondiaux ne sont pas arrivés à faire en 1941-45, par la force des armes hitlériennes, cela a réussi en 1991 par tromperie, selon le plan Dulles, et dès lors, nous sommes en occupation déguisée. Nous avons reçu de censés présidents, gouvernement, parlement (du passé, du présent, et préparés pour le futur), qui sont créatures des maîtres mondiaux, les gestionnaires ayant pour fonction d'organiser la vente des ressources et entreprises et utiliser la population. Le temps pour faire passer les générations guerre / après guerre était utile pour démolir l'industrie, l'agriculture, la science, l'éducation ; après, les gouverneurs procèdent au redémarrage de cerveau chez les jeunes.

 

Les gens ordinaires sont mal informés, ils vivent dans le monde virtuel de la télévision, ils ont une mémoire courte, ils ne relient pas les poins, ils ne comprennent pas le sens et la portée de la liquidation de l'Union Soviétique. Ils sont habitués à regarder le monde depuis la position de son écuelle, et si celle-ci n'est pas pleine, ils ont comme consolation l'histoire télévisée « la brave Russie confronte ses partenaires occidentaux », histoire ambiguë mais officielle. Tel le Petit Chaperon rouge qui, plongée dans l’illusion télévisée, n'est pas en mesure d'apercevoir les oreilles et les dents trop grandes du loup déguisé en grand-mère.

 

Traduit et complété par Olga (TdR)