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29/10/2016

Les meurtres sous les applaudissements

 

Au cours des 14 dernières années, plus de soixante-dix scientifiques réputés sont morts dans des circonstances mystérieuses. Trois meurtres seulement sont découverts. Les autres, probablement, resteront un mystère. Certains journalistes avides de sensation accusaient de la mort des scientifiques même les extraterrestres. Mais il est évident qu'en quête de criminels, il faut regarder non pas le lointain de l'univers, mais par delà l'océan Atlantique.

 

L'attitude de notre état envers l'Occident ressemble à une série de flux et reflux. Tantôt  à bras ouverts dans l'espoir que nous serons dans la «famille des nations civilisées». Tantôt on rappelle  Bonne Mère Russie, unique, originale, qui a son propre chemin et destin. Permettez-moi de demander: est-ce que la Russie peut faire confiance à l'Occident? Nos propres réalisations culturelles, scientifiques et économiques auraient été infiniment plus élevé, si les «civilisateurs» ne nous dérangeaient pas. Des exemples de cela, malheureusement, sont très nombreux. On tue jusqu'à présent les scientifiques dont le travail soit en mesure de faire revivre la puissance industrielle et surtout militaire de notre pays.

 

Au début de 2012, au cours des primaires du Parti républicain, plusieurs candidats à la présidence des États-Unis plaidaient ouvertement en faveur de l'élimination physique des scientifiques russes possédant les secrets du développement et la création des armes nucléaires. Pour la raison de la menace à la sécurité des États-Unis. Dans la citadelle de «combattants pour les droits de l'homme et la démocratie» on entendait des appels qui ne peuvent pas être interprétés autrement que terroristes. Je cite Rick Santrum: «Nous parlons des opérations secrètes. Les cadavres des scientifiques nucléaires de la Russie et de l'Iran ont été déjà trouvés. J'espère que les États-Unis étaient impliqués dans cette affaire. J'espère que dans le cadre des opérations d'infiltration, nous prenons toutes les mesures nécessaires». Le public sérieux qui écoutait le républicain connu de ses vues conservatrices, s'est mis debout et éclata en vifs applaudissements. Un autre candidat à la présidentielle, l'ancien speaker de la Chambre des représentants Mill Guindrige, a suggéré que l'Amérique effectuât ces opérations dans le monde entier. Les applaudissements de nouveau.

 

À propos, voici encore un sujet des applaudissements pour les gentlemen ( «gentils messieurs»). En 2006, le virologue éminent américain Erik Pianka, en parlant à la réunion solennelle à l'Université du Texas, a déclaré que, avec l'aide d'une nouvelle souche du virus Ebola (dans ses mots, ayant un taux de mortalité fantastique), il fût possible de réduire l'humanité à 90% - «pour le bien de la planète». Les scientifiques américains présents dans la salle se sont levés à l'unisson, et debout, lui ont donné une ovation... Et ce qui est intéressant: à bord du Boeing-MH17, abattu dans le ciel du Donbass, était Glenn Thomas, représentant de l'Organisation mondiale de la Santé, conseiller principal sur les maladies infectieuses, le sida et le virus Ebola. Il a participé à des enquêtes liées à des expériences sur les Africains dans le laboratoire des armes biologiques de l'hôpital de Kenema (Sierra Leone), financé par George Soros: on infectait les gens en bonne santé du virus de la fièvre mortelle pour élaborer le vaccin.

 

Par coïncidence étrange, dans le même Boeing, se dirigeaient à une conférence les virologues de Melbourne, y compris Joep Langué, professeur de l'Université d'Amsterdam, l'expert le plus important sur le sida. Cette maladie, ayant échappé des laboratoires américains, fut découverte pour la première fois au printemps de 1981 en Californie. Elle n'avait rien à voir avec l'Afrique et «petits singes verts»; les États-Unis ont beau convaincre l'humanité du contraire. Il est possible que lui et ses collègues portaient des résultats de nombreuses années de travail, peut-être même le remède tant attendu contre la maladie terrible: peu de temps avant la conférence, les collègues du professeur Langué disaient que son exposé devrait produire une sensation dans le monde scientifique.

 

Les physiciens nucléaires sont les premiers dans le groupe du risque


Toute provocation d'échelle ne résout pas un seul problème, mais toute une série de problèmes. L'avion de chasse ukrainien, ayant abattu le Boeing malaisien, a rendu beaucoup d'offices à l'Amérique: il a aidé à unir «les occidentaux indignés» contre la Russie, prétendument coupable de l'accident, a fait venir le régime de sanctions, et aussi, a supprimé les témoins indésirables bien informés sur les laboratoires secrets américains élaborant l'arme biologique et bactériologique. Par ailleurs, le taux de mortalité chez les virologues et microbiologistes américains, estimé par des experts indépendants dans les mêmes États-Unis, est dix fois plus élevé que le taux  moyen; l'accident d'avion est un des moyens éprouvés pour éliminer les spécialistes travaillant au titre d'un contrat de la CIA et du Pentagone. Ce ne sont que les scientifiques russes et iraniens qui disparaissent. Mais Rick Santrum et d'autres candidats à la présidence du parti républicain, aux primaires, n'ont pas soufflé mot sur les faits des morts étranges de leurs grands scientifiques. Mais l'annonce au sujet de  Russes disparus a immédiatement augmenté sa cote de plusieurs pour cent.

 

 

 

La première victime parmi nos physiciens nucléaires fut évidemment Rouvime Noureev, inspecteur en chef de la sécurité radiologique et nucléaire du ministère de l'énergie atomique. En été de 1996 il était au voyage d'affaires à Novosibirsk, en exécutant une tâche d'importance nationale. Le 21 juin on a a trouvé le corps tranché de l'inspecteur général sur les voies ferrées. La mort fut présentée comme un suicide, bien que les parents de Noureev affirmaient: l'inspecteur n'avait aucune raison de se jeter sous un train. Le crime n'est pas résolu.

 

En janvier 2000, a péri Alexandre Belosokhov, premier vice-ministre de l'énergie atomique. La mort fut présumée comme un accident: le scientifique faisait de la motoneige. L'affaire pénale sur le fait de tentative d'assassinat n'a pas été engagée, bien que cette version fût présente initialement. Le 13 mai 2001, dans un accident de voiture, fut tué Evgueny Ignatenko, vice-président du consortium Rosenergoatom. Il allait à la centrale nucléaire Kalininskaya. Le choc fut frontal. Ignatenko a succombé à la suite des blessures. La voiture coupable a pris la fuite...

 

En mars de 2003, a décédé de la blessure du crâne le professeur Bougayenko, docteur en sciences techniques, directeur général du Centre international pour la sécurité du ministère de l'enérgie atomique. Son assassinat a eu lieu peu de temps après la visite à Moscou de John Bolton, secrétaire d'État adjoint américain, qui a supervisé les questions du contrôle sur le régime de non-prolifération. Au cœurs des pourparlers que le haut diplomate américain menait à Moscou était le programme de la coopération russo-iranienne. Bolton est arrivé à Moscou peu après que les images satellites américaines des installations nucléaires iraniennes secrètes furent rendues publiques. On lie directement le décès du professeur Bougayenko avec le dossier nucléaire iranien.

 

On peut continuer longtemps l'énumération des faits relatifs aux assassinats de nos scientifiques nucléaires. Disons du plus criant. Le 20 juin 2011, à côté du village Besovets (région Prionejsky, Carélie) a eu lieu le crash d'un Tu-134. Cinq éminents scientifiques russes y ont péri à la fois, la fine fleur de notre industrie nucléaire: Sergueï Ryjov, constructeur général du bureau d'études expérimental Guidropress, son adjoint Gennady Baniuk, Nikolaï Trounov, docteur en sciences techniques et constructeur en chef, Valery Lialine, chef de Atomenergomach, et Andreï Trofimov, technologiste-chef du bureau de construction mécanique Afrikantov. Le dernier travaillait à la construction de la centrale nucléaire Boucher  en Iran. Sergueï Ryjov était l'un des plus grands spécialistes de la construction de l'usine nucléaire en Inde. Tous ces ingénieurs nucléaires allaient à Petrozavodsk pour participer à la réunion afin de discuter de la mise au point de nouveaux réacteurs nucléaires. Officiellement, on a rapporté l'erreur de l'équipage comme la cause de l'accident. Peut-être ... Mais bizarre est que compagnie aérienne qui avait organisé le vol fatidique Moscou-Petrozavodsk, a changé d'avion à la dernière heure sans avertir les passagers, ayant commis une violation flagrante de la procédure. En conséquence, au lieu d'un Bombardier CRJ-200 canadien, un vieux Tu-134 est parti en vol.

 

Peu après le crash, le journal Haaretz qui paraît à Jérusalem, a proposé  la version du complot. Selon les journalistes israéliens, il a été orchestré contre les spécialistes nucléaires russes qui aidaient l'Iran à développer son programme nucléaire. L'élimination systématique des meilleurs scientifiques travaillant dans l'industrie de la défense a lieu également en Iran. Plusieurs physiciens nucléaires furent tués ces derniers temps. En novembre de même année 2011, une explosion a tué le général Hassan Moghaddam, chef du programme de missiles de la République islamique d'Iran.

 

Le commanditaire laisse sa marque

 

Les physiciens nucléaires ne sont pas seuls à périr. On tue les docteurs en sciences techniques, mathématiques, biologiques, chimiques, médicales - l'élite intellectuelle de la Russie. Parmi eux sont de nombreux microbiologistes,  psychologues, spécialistes en programmation neuro-linguistique, constructeurs. Ces personnes étaient impliquées dans l'élaboration stratégique, la création de nouveaux types d'armes, ils ont travaillé sur un moteur cosmique unique, œuvraient aux nouveaux types de carburant, veillaient à notre santé... De nombreuses découvertes et inventions continuent à vivre après le décès de leurs auteurs. Mais certains sont restés sur le papier. Afin de comprendre ce que perd la Russie, envisageons la mort du célèbre microbiologiste Valery Korchounov.

 

Le professeur, chef de la chaire de microbiologie de l'Université d'état de médecine de Russie, a été battu à mort par des battes en février 2002 à Moscou, à l'entrée de sa maison. Valery Korchounov a été considéré comme l'un des principaux chercheurs dans son domaine. Le scientifique détient plus de 150 articles scientifiques. Ses élaborations sont activement utilisées dans les laboratoires du premier plan en Russie, aux États-Unis et au Canada. Korchounov a créé plusieurs courants dans l'écologie microbienne de l'homme, en particulier, celui des séquelles infectieuses de la maladie d'irradiation aiguë. Et il a suggéré des méthodes originales de leur correction. Les méthodes ont été utilisés pour le traitement des patients qui avaient reçu une forte dose de rayonnement, y compris des liquidateurs de l'accident de Tchernobyl. «À la suite de sa mort, fut arrêté le travail dans un domaine important de la science. Des centaines, si ce ne sont pas des milliers de personnes en Russie sont restés condamnés, - a déclaré le directeur général du Centre de recherche pour la microbiologie appliquée, professeur Nikolaï Ouranov. - Il est impossible que les assassinats brutaux des principaux scientifiques russes qui se suivirent, aient été une simple coïncidence! Je crois que la série sinistre des meurtres de meilleurs esprits de la Russie, ce soit l'élimination ciblé, l'un des canaux de diversions».

 

Quelqu'un arrache délibérément de la vie la couche supérieure de notre élite scientifique. Le 4 janvier 2002 à Saint-Pétersbourg fut tué Igor Glebov,  membre correspondant de l'Académie des sciences de Russie, directeur de l'Institut de recherche en génie électrique. À la fin de janvier 2002, fut battu à mort par des battes de baseball le directeur de l'Institut de psychologie  Andreï Brouchlinsky, responsable de la recherche pour la lutte contre le terrorisme par les méthodes Psi. Dans le portefeuille volé du savant se trouvaient des œuvres sur les dernières techniques de recherche de terroristes. Seulement quelques mois avant la mort de Brouchlinsky, son adjoint,  le professeur Valery Drujynine, fut tué. Valery Korchounov est décédé quelques jours après les obsèques de Brouchlinsky.

 

Le vice-recteur de l'Académie nationale d'impôts de Russie, spécialiste dans le domaine de la protection psy Eldar Mamedov a également été battu avec des battes de baseball. L'arme de même type - les battes de baseball - fait un indice clair de quel pays la commande pour la liquidation du scientifique est provenue. C'est aussi une méthode d'intimidation des  collègues d'un décédé. Si les menaces ne fonctionnent pas, s'ensuit l'exécution.

 

Le physicien nucléaire connu, professeur Andrei Gorobets, ayant quitté la Russie à la fin des années 90, a décidé de se rapatrier en 2009 et a manifesté son désir à haute voix. Les gens de la CIA l'ont rencontré à plusieurs reprises. Mais les tentative de le dissuader n'ont eu aucun effet, il avait déjà acheté un billet d'avion. Gorobets fut abattu en plein jour dans le centre de New York. On l'a tué ostensiblement, pour que tous les scientifiques de la Russie, s'ils avaient l'idée d'échapper au «pays le plus libre», sussent quelle fin les attendait.

 

Il n'y a pas d'interruption dans la chaîne des assassinats des scientifiques russes. Le 23 novembre 2012 à Tula, à cinq cents mètres du lieu de travail, fut tué Viatcheslav Troukhatchev, adjoint du constructeur général du Bureau d'études de construction d'appareils. Selon toutes les indications, l'ordre est exécuté par un tueur très professionnel. La seule balle fut sortie du pistolet Makarov de sorte que la victime n'ait eu aucune chance. Le concepteur est mort instantanément, la probabilité de capture de l'assassin est minime. Viatcheslav Troukhatchev concevait des lance-grenades, des mitrailleuses, la protection du matériel blindé, des munitions. Il s'agit donc des armes qui ont toujours été un point fort de notre industrie de défense.

 

On tue non seulement les scientifiques liés à l'industrie de la défense. L'impression est qu'ils soient parfois supprimés afin de réduire le nombre d'esprits remarquables en Russie. Sinon on ne puisse pas expliquer pourquoi le 19 août 2006, sur le passage piétonnier de Leninski Prospekt, un motocycliste a percuté à mort Leonid Korotchkine, membre correspondant de l'Académie de sciences de Russie. Comme d'habitude, on n'a pas trouvé le tueur.

 

Korotchkine travaillait dans le domaine de la génétique fondamentale, il a échafaudé une nouvelle théorie de la voie de la différenciation cellulaire - la «théorie de la balançoire». Leonid Ivanovitch affirmait que la cellule puisse choisir le programme de développement en fonction des facteurs auxquels elle est soumise. Il a affirmé la possibilité de la «redéfinition» de la cellule, ou le changement de spécialisation, selon les conditions. Autrement dit, même la cellule ne connaît pas la prédestination, n'est pas dépourvue de degrés de liberté - même à ce niveau, le principe du destin n'est pas en vigueur. Ces dernières années, les travaux des généticiens ont confirmé dans la pratique la théorie de Korotchkine, mise en avant en 2002. Mais le scientifique assassiné travaillait avec succès dans la neuro-génétique, la biologie du développement, étudiait le clonage et les cellules souches.

 

Le chrétien orthodoxe Leonid Korotchkine était un philosophe de la science. Aimable et discret dans la communication, voire un peu timide, il luttait passionnément avec le darwinisme dans ses livres et articles pendant les années de l'athéisme étatique. Il n'hésitait pas à analyser les problèmes de la philosophie de la biologie, menait une analyse comparative de différents systèmes philosophiques; il a avancé le principe de la trinité de la religion, la science et l'art (en passant, Korotchkine était auteur des peintures intéressantes).

 

«La science et la culture mondiale ont subi une perte énorme», a écrit, à juste titre, dans la notice nécrologique consacrée à Leonid Korotchkine, son ancien collègue, le professeur Valery Soïfer, qui est depuis longtemps devenu citoyen américain. Peut-être, cela est la clé. Valery Soïfer vit en Amérique, il est le PDG du programme éducatif Soros dans le domaine des sciences exactes, il ne va pas renoncer à la nouvelle citoyenneté, par conséquent, sa vie est bien réussie...

 

Les tueurs de la mémoire

 

Cependant, il s'est avéré que, pour carrément neutraliser un scientifique, l'homicide n'est pas nécessaire. Il est possible d'effacer sa mémoire de sorte qu'il oublie son propre nom et ne se rappelle pas ce qu'il avait fait avant. Immédiatement après la démolition de l'Union Soviétique, de telles personnes ont commencé à apparaître dans des différentes régions de notre pays. Une étrange maladie, dans 99% des cas, affecte les hommes jusqu'à l'âge de 45 ans. Elle démunie l'homme de la mémoire, mais de manière très sélective: toutes les compétences fonctionnelles et les connaissances générales persistent. Les gens gardent dans sa mémoire comment conduire une voiture ou jouer au tennis, utiliser une douche et un rasoir. Ils comprennent que pour l'aide, il faille aller à la police et à l'ambulance, mais ils ne se souviennent pas de ce que les concerne personnellement. On trouvait des personnes avec la biographie effacée au bord des routes, sur les voies ferrées et dans les fossés, mais à chaque fois, à une distance de plusieurs centaines de kilomètres de leur domicile.

 

«Au cours des 20 dernières années, le Centre de psychiatrie sociale et judiciaire Serbsky a reçu plus de trente personnes qui semblaient être tombés de la lune, - explique la psychologue Irina Griaznova. - De nombreux étaient scientifiques ayant travaillé dans de différents instituts de recherche. Ils ne pouvaient même pas donner son nom. Et la perte de la mémoire n'était pas due au stress ou aux maladies héréditaires. Une régularité est observée dans toutes ces histoires. Ces personnes étaient toujours en chemin: ils allaient au travail, à l'institut ou à la datcha. Puis ils disparaissaient. Et ensuite, ressurgissaient à des centaines, voire des milliers de kilomètres de chez eux. Par exemple, le professeur M., qui avait vécu à Kazan, se rendait au travail. Mais il n'a jamais apparu dans son laboratoire. Dans six mois, il s'est retrouvé près de Saratov... Peut-on dire que quelqu'un s'est ingéré dans l'esprit des scientifiques? Aujourd'hui, il existe plusieurs méthodes d'effacer la mémoire: méthodes médicales - à l'usage de substances narcotiques, ainsi que techniques - avec l'utilisation de générateurs. Mais leur combinaison est la plus efficace».

 

En octobre 2003 à Jeleznogorsk (ancien Krasnoyarsk-26) a soudainement disparu le physicien nucléaire Sergeï Podoïnitsyne. Il était engagé dans l'élimination du combustible nucléaire usé, en même temps, il a découvert comment faire pousser des émeraudes artificiels. On a lancé un avis de la recherche fédérale de Podoïnitsyne. On savait que les Américains avaient un vif intérêt pour le scientifique - il était en contact avec des collègues des États-Unis. Le 21 mai 2005 Sergeï Podoïnitsyne a soudainement apparu à la porte de sa maison.  Le scientifique ne se rappelait pas, qui était-il, ni d'où, ni comment il est parvenu chez lui. Il n'avait aucun document sur soi.

 

«La mémoire humaine est structurée en couches - continue Irina Griaznova. - Et les événements de notre vie sont enregistrés dans notre mémoire par ordre chronologique. L'homme mémorise lui-même et les autres de son entourage. Soudain, le pivot autobiographique est ôté tout entier. Il se trouve qu'il y a le monde, mais il n'y a pas de la personne...»

 

«Les agences de renseignement américaines effectuent de diverses opérations dans le monde entier, - dit  Sergeï Mikheyev, directeur général du Centre de la conjoncture politique. - Les Américains s'occupent de tous. Personne ne s'occupe d'eux».

 

La Russie n'a pas le droit de se comporter de façon neutre, à plus forte raison si l'on prenne en compte les développements en Ukraine, supervisée par les États-Unis, où le terrorisme contre la politique russe est devenue la politique en échelle de l'état. On ne peut pas négliger l'Amérique.

 

D'ailleurs, l'élite scientifique du pays doit être protégée. Nos professeurs, vivant d'un salaire modeste, ne peuvent pas embaucher des vigiles à leurs frais. Donc, c'est l' État qui doit prendre soin d'eux. Sous Staline, on répondait à ce problème de façon simple: les scientifiques étaient mis dans les «boîtes» où ils avaient les conditions de la vie tolérables et toutes les possibilités de travailler. Ils étaient, bien sûr, privés de liberté, mais aucun employé de la CIA, ni un agent du MI6, ne pouvait y pénétrer pour les faire disparaître ou tuer. Aujourd'hui, ce n'est pas la meilleure façon de protéger la couche intellectuelle supérieure de la nation, mais pourquoi ne pas créer des datchas protégées pour les scientifiques, avec la surveillance continue de leurs aller-retours au lieu de travail. Avec les satellites et les systèmes de navigation modernes, un tel contrôle est facile à effectuer; cela permettrait aux forces de sécurité de répondre, le cas échéant, d'une telle manière que personne de ceux qui attentent à la vie et la santé des scientifiques, n'échappe au châtiment. En ce cas seulement, la liste des scientifiques devenus victimes des terroristes, cessera d’augmenter.

 

Vladimir Smyk

 Article original Le courrier militaro-industriel (paru 12/04/2105)

 Traduit par Olga (TdR)

 

Ndt - - En Union Soviétique nos professeurs ne vivaient pas «de salaire modeste», ils avaient un salaire décent. Cela a changé depuis 1991, quand «quelqu'un» nous a mis dans l'économie de bandit, dont la fin nécessite une crise permanente.

Pendant la dernière décennie de l'Union Soviétique, la mode étrange s'y est propagée: des hommes à l'âge de quarantaine, cinquantaine d'années mourraient de la crise cardiaque inopinée. J'ai connu personnellement deux hommes sans problème de santé, bons spécialistes dans leur domaine, qui sont morts ainsi. À l'époque, les gens n'avaient pas de soupçon, on disait «le stress» ou ne disait rien. Maintenant je pense autrement, un appareil à provoquer une crise cardiaque existe depuis longtemps.