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19/05/2017

 

Un surhomme ou un jouet des démons ?

 

L'invention du Malin, le bodinet : à chaque « bioobject », une puce sous la peau et dans le cerveau ! Voilà ce qui est la vie privée en langue réformée : « La connectivité absolue à tout moment et en tout lieu, 24-7-365, sera le phénomène principal de la vie privée ».

 

La fin de mars et début avril 2017 abondaient de nouveaux messages du domaine des technologies de l'information innovantes liés à la transformation de l'homme en cyborg. Voici quelques-uns des gros titres: « Le doigt remplacera le smartphone », « Dans chaque tête - une puce », « Elon Musk reliera le cerveau humain à un ordinateur », « Sur le chemin du surhomme: les scientifiques ont l'intention d'implanter les ordinateurs dans le cerveau humain » et autres.

 

L'ennemi du salut de l'espèce humaine agit sur plusieurs fronts. L'augmentation de la tension dans les relations internationales provoque la guerre, ébranle l'économie, détruit les bases spirituelles et morales de la vie sociale, apporte des discordes et des tentations partout. Un élément important de ce travail démoniaque est l'activité visant à changer la nature humaine, la destruction de l'image et la ressemblance de Dieu dans l'homme.

 

Malheureusement, la majorité des citoyens est très décontracté à l’égard de ce problème sérieux. Certains rient, d’autres pensent que tout cela est du domaine de la fantaisie. Mais dans un avenir très proche, cela peut affecter tous et chacun.

 

Les travaux sur la création d'un « corps post-humain » et la « transformation de la race humaine » est en cours depuis de nombreuses années. La conclusion №20 du Groupe européen d'éthique en sciences et de nouvelles technologies, « Aspects éthiques de l'implantation des moyens des technologies de l'information et de la communication dans le corps humain », présentée à la Commission européenne en 2005, dit :

 

« La société moderne a fait face aux changements auxquels doit être soumise la nature humaine. Telle est la prochaine étape du progrès : à la suite de la vidéosurveillance et la biométrie, par des dispositifs électroniques variés, implantés dans le corps humain, des puces sous-cutanées et les étiquettes intelligentes, les personnalités humaines seront modifiées à tel point qu'elles se transforment de plus en plus en identités de réseau. Ils doivent constamment être en mesure de recevoir et transmettre périodiquement des signaux pour permettre leur déplacement et pour contrôler des habitudes et des contacts à être suivis et évalués. Cela devrait changer le sens et le contenu (l'essence) de l'autonomie humaine. Dans ce cas, c'est le concept même de la dignité humaine qui change. Certaines violations des droits fondamentaux, naturels de l'individu, qui surviennent au fur et à mesure de la transformation du corps, ne portent pas atteinte à sa dignité et ses droits et libertés constitutionnels.

 

Dans nos sociétés, le corps est la matière première, qui peut être changée. Il peut être manipulé pour restaurer les fonctions qui ont été perdues, ou acquérir des fonctions encore inconnues, que nous ne pouvons que deviner qu'ils puissent exister. Nous devons traiter avec les deux technologies : la récupération et d'amélioration des capacités, par le développement des technologies conviviales au corps, qui peuvent développer et changer le concept de soin du corps, annonçant l'émergence de « cyborgs » - le corps posthumain...

 

Ce « dessein de transformation » admet de différents types d'activités et de découvertes scientifiques et technologiques. Des dispositifs des technologiques d'information et de communications, implantés dans le corps humain, peuvent jouer un rôle majeur dans la santé, ils peuvent même conduire à une augmentation des capacités biologiques et mentales. En extrapolant à l'avenir, cette logique peut aboutir à la transformation de la race humaine ».

 

Bodinet (du mot anglais body), ou l'internet connecté directement à la personne, n'est plus une rareté. Aux États-Unis seulement, en 2013, on a vendu plus de 12 millions d'implants reliés à l'internet, principalement relatifs au contrôle de l'activité cardiaque et préventifs de la douleur et de l'inflammation dentaire. C'est pour l'instant...

La connexion à l'internet des appareils à microprocesseur, implantés dans le corps humain, se banalise dans le monde. Tout cela, servi comme « le soin sur l'homme », « la commodité » et « amélioration de la qualité de vie », peut entraîner des conséquences très graves.

 

La question est de savoir, qui  sera propriétaire du réseau d'information, qui  va le gérer ?

 

À l'exposition Cebit des technologies TI, qui s'est déroulé à Hanovre fin 2016 et qui est devenue la plus grande au monde, les représentants des entreprises ont expliqué:

 

« Nous insérons l'internet à l'intérieur du corps humain. Ce n'est pas l'internet des choses, c'est l'internet des gens. Nous sommes sur le point de l'utilisation massive de cette technologie. Nous introduisons par une seringue de petits implants sous la peau. On implante des puces pareilles aux animaux, par exemple en Chine ; mais celles-ci sont spécialement pour les hommes. Elles peuvent être utilisées comme un laissez-passer, vous pouvez payer avec eux comme avec une carte bancaire ordinaire, ouvrir la porte ; il y a beaucoup d'occasions d'utiliser la puce. Ainsi, nous devenons cyborgs. Le mot « cyborg » signifie l'union de l'homme et de la technologie, ou un organisme vivant avec des composants électroniques. Dans ce cas, la technologie moderne est constamment sous sa peau. Tel est le sens du terme « cyborg ». Nous ne parlons pas de l'aspect médical, nous parlons de l'amélioration des fonctions de l'homme grâce à l'introduction de la technologie en lui ».

 

Le 5 avril 2017,  Rossiyskaya Gazeta  a publié les rapports sur la chipisation des employés des entreprises suédois et     belges :

 

« Des possibilités extraordinaires s'ouvrent devant une personne. Par un seul geste de la mains portant une puce, on peut ouvrir des portes, payer votre déjeuner dans la cantine, allumer le fax et l'imprimante, acheter de la nourriture et des boissons aux distributeurs automatiques sur place et effectuer de nombreuses autres opérations. Plus besoin de porter les clés, les cartes bancaires et appuyer sur les boutons-poussoirs du matériel. Après une telle présentation, des dizaines d'employés ont signé pour l'opération avec enthousiasme. « Je voulais faire partie de l'avenir », voici comment Sandra Haglof de 25 ans a expliqué sa décision aux journalistes ».

 

D'ores et déjà, les chercheurs et les développeurs vont encore plus loin. Les sociétés comme Google de Larri Page, Sergey Brin et Eric Shmidt, et Neuralink de Elon Musk, élaborent l’implantation des ordinateurs « à l'intérieur du cerveau humain », incarnant en réalité des idées sataniques du transhumanisme.

 

En mars 2017, le festival-conférence annuel South by Southwest (SXSW) s'est tenu à Austin, Texas, États-Unis. Le futurologue très connu Reymond Kurtsveyl, qui travaille sur le projet de l'éducation automatique de Google, a déclaré que vers 2029, la « singularité » technologique sera atteinte - la fusion complète de l'intelligence humaine et l'ordinateur, a communiqué le journal Daily Mail.

 

Dans l'interview, Kurzweil a dit: « Cela débouchera sur des ordinateurs avec l'intelligence humaine. Nous allons mettre un tel ordinateur dans votre cerveau et le connecter au nuage virtuel, étendant ce que nous sommes . Le fusionnement des gens et des technologies informatiques à ce niveau, dit-il, va rendre les gens  joviaux  et  sexes  au plus haut degré et va démontrer tout ce que nous apprécions chez les personnes à une plus grande mesure ».

« En fin de compte, cela aura une incidence sur tout », conclut l'expert.

 

Elon Musk, fondateur et PDG de la société Tesla, a créé une entreprise en démarrage en neurosciences Neuralink. Selon lui, dans un avenir proche, l’homme peut passer à un nouveau stade de développement, en combinant les capacités de son cerveau avec l’intelligence artificielle grâce à la soi-disant « dentelle de neurones ».

 

Le 28 mars 2017 Musk a dit qu'il envisage de développer neuro-interface haut débit pour créer un hybride de cerveau humain et d’ordinateur. L'interface permettra à l’homme de se connecter directement à un ordinateur, sans moyens d'entrée-sortie intermédiaires. Musk a fait remarquer que les technologies nécessaires peuvent apparaître dès 5 prochaines années.

 

Maintenant, transportons-nous en Russie. La « Stratégie de développement de l'industrie électronique de la Russie pour la période jusqu'en 2025 » fut approuvée déjà en 2007 par l'ordre du ministère de l'énergie. Le document a expressément déclare la nécessité d'implantation des dispositifs d'identification micro- et  nanoélectroniques dans le corps et le cerveau humain :

 

« L'introduction de la nanotechnologie devrait approfondir la pénétration de la nanoélectronique dans la vie quotidienne de la population. Il est nécessaire d'assurer la communication constante de chaque individu avec les réseaux globaux d'information et de commande de type Internet. La nanoélectronique sera intégrée avec des objets biologiques et assurera le contrôle continu sur le maintien de leur activité vitale, l'amélioration de la qualité de vie, pour réduire ainsi les coûts sociaux de l'État. Des dispositifs nanoélectroniques sans fil intégrés, qui assurent un contact permanent de l'homme avec l'environnement intellectuel, seront généralisés. Des moyens sans fil de contact direct du cerveau humain avec les objets environnants, les véhicules et autres personnes, seront largement utilisés. Les tirages de ces produits dépasseront des milliards d'unités par an en raison qu'ils seront largement répandus ».

 

Les « bio-objects », c’est vous et moi, chers concitoyens, numérotés, numérisés et munis de puces ! Comment « la communication constante de chaque individu avec les réseaux d'information et de contrôle globaux » peut être assurée ? Seulement par l'utilisation des dispositifs d'identification microélectroniques et nanoélectroniques, implantés dans le corps et le cerveau des « objets biologiques ». Ce n'est pas déjà une personne libre, ce n’est pas une partie prenante  des relations juridiques, mais une créature durement contrôlée !

 

Les auteurs de la « Stratégie » ne voient dans l'homme qu'un « objet biologique », un animal qui nécessite « le contrôle continu », comme le bétail en pâturage, afin de « réduire les dépenses sociales du gouvernement ». Sans parler de l'anéantissement complet de la dignité, ainsi que tous les droits et libertés de la personne humaine, dans le cas d'implantation des dispositifs d'identification micro- et nanoélectroniques dans le corps et le cerveau de l'homme. Les expériences avec la nature humaine constituent une menace de l'intervention dans l'essence même de l’homme et ses changements irréversibles et imprévisibles...

 

Récemment, encore un projet a apparu, « Propositions pour la formation du programme à long terme du développement de la partie russe du réseau d'information et de communication Internet et des secteurs connexes de l'économie », aussi pour la période jusqu'en 2025. Il est conçu par l'Institut de développement de l’internet (IRI), administré par Herman Klimenko,  conseiller du président de la Fédération de Russie.

 

Le document publié nécessite une étude sérieuse et minutieuse. Voici un seul trait, relatif aux principales tendances des     « Propositions », dans la section « Les institutions communes de l'Etat et de la société » :

 

« La connectivité absolue à tout moment et en tout lieu, 24-7-365, ce sera le phénomène principal de la vie privée. La convergence biologique va se développer intensivement : l'implantation des biopuces aux animaux et aux humains, les neurointerfaces, les prothèses intelligentes, les cyber-organes. La vie des gens va inclure : le vêtement intelligent, la maison intelligente ; les imprimantes 3D domestiques pour imprimer des affaires, des dispositifs, la nourriture ; les dispositifs médicaux portables et implantables, la surveillance à distance des paramètres de santé, le diagnostic à distance, le contrôle de la prise et l'introduction des médicaments, un identificateur unique du citoyen, les transactions à distance sans argent liquide avec tous les commerces, tourniquets, caisses, transports, services publics et ainsi de suite ».

 

Les technologies similaires sont également mises en œuvre en Chine, en Inde, au Japon, en Corée du Sud, et comme il est indiqué ci-dessus, en Europe. Comme vous pouvez le voir, c'est une tendance mondiale, en dépit des différences politiques significatives entre les pays. Autrement dit, la mise en œuvre du plan global visant à construire une société unique supranationale numérique, adopté lors des sommets à Okinawa, à Genève et à Tunis en 2000-2005, se poursuit avec succès.

 

Il a été prouvé bien des fois que la construction de la société de contrôle total et de commande stricte de chaque personne est une révolte contre la Providence de Dieu sur le monde et l'homme.

 

Ces projets des transhumanistes, ces « améliorateurs » de la nature humaine, sentent vraiment la géhenne. On propose de soumettre la nature humaine aux changements ! Cela est présenté comme le stade suivant du « progrès » - au moyen de l'électronique et la cybernétique, la personne humaine est convertie en un appendice du système informatique qui permettra de suivre les habitudes et les contacts de l'homme, d'évaluer son comportement et de donner l'autorisation du déplacement dans les limites qu'il lui établira.

 

N’est-ce une révolte contre le Créateur ? N’est-ce un empiétement sur la liberté, donnée par Dieu, sur le caractère unique de chaque individu ? Sans aucun doute ! Mais comment le Créateur regardera-t-il cette profanation de son image et ressemblance ?

 

Se débarrassant de tous principes religieux et moraux, les « nouveaux dieux » - les représentants de l'élite technologique, proposent de créer une race humaine, « améliorée » par l'introduction dans le corps humain et le cerveau des dispositifs électroniques, une race différente de celle que le Seigneur Dieu avait fait. Ils veulent transformer la création, l'image et la ressemblance de Dieu en « un bio-objet », un cyborg, s'appropriant le droit de décider, ce qui est bien  pour l'homme et ce qui ne l'est pas ; ce qui est bon et ce qui est mal.

 

Si une personne se considère comme un citoyen de l'État, et comme on nous assure, de l'État de la « démocratie souveraine », elle doit rester la plus grande création de Dieu, avec toutes ses caractéristiques uniques, et non pas devenir un impersonnel « objet biologique ».

 

Une personne orthodoxe doit avant tout comprendre le mal que la construction de la « nouvelle civilisation numérique » peut infliger au salut de son âme immortelle.  Rappelons, encore une fois, les paroles de saint Ignace (Briantchaninov) : « le Nouveau Testament dit que le chrétien est une église, une maison, un récipient. Le but de l'église, pour lequel le Créateur l'a créée, le but du récipient, avec lequel le Grand Artiste l'a aménagé - c'est pour qu'il soit une demeure de Dieu, un récipient du sacrement du Saint-Esprit ».

 

L'implantation de la puce d'identification dans le corps et le cerveau de l'homme n'est autre qu'une invasion du sanctuaire destiné à être habité par le Saint-Esprit. Il est clair qu'une personne qui accepte une telle procédure, sera non pas une demeure de Dieu, mais un antre du satan. Il s'agit de l'asservissement de l'esprit de l'homme, pour que l'homme vivant et spirituel se transforme en un « bio-objet » ou un cyborg.

 

Et voilà comment le révérend Maxime le Confesseur parle au sujet de la vocation de l'homme : « Dieu nous a créés pour que nous devenions communiants de la nature divine, pour que nous puissions entrer dans l'Éternité, pour que nous devenions pareils à Lui, divinisés par la grâce ».

 

Il ne fait aucun doute que l'esprit malin et fornicateur dirige les transhumanistes - l'esprit de satan et l'antéchrist. Comment peut-on parler de la liberté et la dignité de l'image de Dieu, de la perfection céleste et la communion divine, dans une société de cyborgs ?!

 

 

V. P. Filimonov

Source notinn.ru

Traduit par Olga (TdR)

 

 

Note. La construction rapide du camp de concentration numérique se poursuit

Après une petite coquetterie de veto présidentiel pour complaire au public, le ministère de la justice a annoncé la création d'un registre unique de la population pour stocker des informations sur tous les citoyens de la Russie. Dans la base de données, un numéro unique immuable sera attribué  à chaque personne, d'après Rossiyskaya Gazeta

Il est à noter qu'ils ont recours au même jeu au chat et à la souris avec toutes les « Stratégies » imitant les stratégies occidentales mises en place durant plusieurs décennies : anti-homme, anti-femme, anti-enfants, anti-famille, anti-nation, anti-souveraineté. D'abord des concessions, allègements, puis ils finissent par adopter. En même temps, sur la scène internationale, on prétend s'opposer à ceux mêmes qu'on imite fidèlement.