9/11/2016
La cathédrale en chef bizarre
Revue de presse rétrospective et du jour à ce sujet
La Cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou semble devenir un lieu gai. Après la performance médiatique de «pissy riot», récemment, un petit piquet en face de la cathédrale, appelant à la «rébellion russe».
La nouvelle cathédrale fut bâtie dans les années 1990, après l'écrasement non-armé de l'Union Soviétique. (En l'honneur de la victoire définitive sur nous?) Elle est édifiée à la place de l'ancienne cathédrale démolie en 1931; après, une grande piscine ouverte se trouvait ici.
À mon avis, l'intérieur de la cathédrale est extrêmement pompeux et somptueux, ce qui ne correspond pas à l'esprit chrétien. La représentation d'un «grand-père» au centre de la voûte est, à mon avis, douteuse…
La cathédrale porte pas mal de symboles judaïques, par exemple, ce lustre.
Sur la voûte, il y a même une inscription en hébreu.
Au rez-de-chaussée du bâtiment se situent des entreprises commerciales gérées par la Fondation de la Cathédrale du Christ-Sauveur. Ce dualisme paraît profitable.
Le journal Les nouvelles de Moscou écrivait, en 2012:
«Allouant des fonds du budget, les autorités de Moscou n'enfreignent pas la Constitution. Au fond, ils entretiennent la propriété de la ville, parce que tous les bâtiments de la Cathédrale du Christ-Sauveur, comme la terre en dessous, appartiennent à Moscou, et pas à l'Église orthodoxe russe (EOR). La ville utilise la zone du principal édifice religieux du pays avec une efficacité maximale. Sous l'étiquette de la Cathédrale, à côté des locaux de l'église, fonctionne un grand centre d'affaires avec des bureaux, des restaurants, la sécurité privée et un parking souterrain payant».
Le journal note que son rapport sur la Fondation de la Cathédrale du Christ-Sauveur manque d’information, mais, «aucun fonctionnaire n'a pas accepté de nous parler des activités de la cathédrale. Sachant que le gestionnaire de la Fondation reçoit d'importantes subventions du budget d'État (en fait, elle est entretenue pour l'argent des contribuables), cette opacité semble au moins étrange».
L'Office de protection du consommateur liste près de six dizaines d'entreprises commerciales situées sur le territoire de la cathédrale, en qualifiant l'ensemble d'un «centre d'affaires multiculturel et multiconfessionnel». L'une de ces entreprises est Volkhonka Fine Arts Centre (nom anglais de mode).
L'entreprise a débuté il y a quelques années avec ces pièces exposés à vendre:
Une visiteuse, invitée à venir au sein de la cathédrale, relate dans son blog d’avoir été choquée de voir, derrière l’autel, des ascenseurs, et par-dessus l’autel, des bureaux, dont un cabinet d'avocats.
Un lieu important de l'ensemble est la Salle des conciles ecclésiaux.
Malgré son nom, elle sert d'une salle de concert par excellence, aussi bien qu'une salle de banquet à louer. C'est-à-dire, au milieu de la peinture murale ecclésiale, on chante et danse tout ce qu'on veuille, jusqu'à Raspoutine de Boney M.
L'été dernier, dans la Salle des conciles ecclésiaux, on a donné le spectacle de danse «La Trinité. L'Histoire revécue». C'était un spectacle multimédia de danse folklorique pour les enfants, qui «fit revivre les coutumes et les rites populaires», ceux de caractère païen.
Dans les avis, les spectatrices ont noté la surprise d’un cabinet de toilette pour les femmes, mais avec des pissoirs.
Fin octobre, le gala des lauréats du IV Festival International caritatif Inclusive Dance s'est déroulé dans la Salle des conciles ecclésiaux de la Cathédrale du Christ-Sauveur. «Inclusive» est un mot de la mode dirigeante.
Entre les concerts, le patriarche Kirill a présidé, début novembre, dans la Salle des conciles ecclésiaux, un Concile mondial populaire russe, organisme mystérieux, un produit des années 1990.
Au cours de la recherche, les résultats concomitants ci-dessous ont apparu.
Le Centre Patriarcal du Développement Spirituel des enfants et des jeunes organise l’activité pour les adolescents: le tournoi de paintball, le nom d’une équipe participante, répété deux fois avec encouragement, étant Kill.
L'église de la Trinité Source de Vie à Vorobievy-gory, à en juger d'après son site, professe insidieusement le judaïsme, soutient les moyens du contrôle électronique, et, tout en dénonçant l'avortement, veut transferer les enfants au service social. Les textes sont écrits «en jésuite», le langage utilisant le mélange du partiellement vrai (ou vraisemblable) avec le conditionnement en vue d'imposer l'orientation voulue. De plus, le site fait la propagande des symboles franc-maçonniques, sionistes et fascistes, en les présentant comme quelque chose de «neutre, plurivoque, ancien, intéressant» ( http://hram-troicy.prihod.ru/neopublikovannoe/view/id/1170932 )
Deux triangles croisés en hexagramme, surtout triangles noir et blanc, signifient la lutte du diable contre Dieu. Il n'est pas étonnant qu'il répugne les gens, car il est anti-chrétien. On a beau évoquer «l'antisémitisme» inventé.
Le nom a accroché l'autre, l'église de la Trinité Source de Vie, mais à Ostankino. Par chance, on ne voit pas du mal sur son site. Tout de même, les trouvailles adventices reflètent le fait que des églises du patriarcat de Moscou sont converties au judaïsme - mais sous le nom de l'orthodoxie, de la «vraie orthodoxie». En cela, ces églises travaillent avec le public et surtout avec jeune public.
Selon les témoins, le 29 août 2007 à Jérusalem près du Mur des lamentations, le patriarche Kirill, maître actuel de la Cathédrale, alors métropolite, a dit en public, devant la caméra de télévision: «Mes chers frères hassids, je suis prochain patriarche, je ferai tout pour vous, afin que votre rêve se réalise».
Pour son activité commerciale, bancaire et autre activité mondaine, on surnomme l'Église orthodoxe russe, l’institution d’aujourd’hui, «EOR, société anonyme fermée». On peut voir que l'activité primordiale de cette société soit la suivante: fausser, humilier, réduire à néant le christianisme.
Révisé par Olga (TdR)