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17/04/2019

 

La réforme du dictionnaire

 

Gaston Leroux, Le fauteuil hanté

 

Le titre relève du billet Dans le pays des menteurs et du film d'avertissement concerné. Dans ce pays, on n’appelait point un chat un chat, au contraire, on appelait un pirate « un homme juste ». Nous avons l'occasion d’envisager comment ils y sont parvenus.

 

C'est incroyable de voir dans le dictionnaire en ligne Larousse un mot défiguré : auteur avec un e ajouté, présenté comme le mot au féminin. Un mot inventé comme un mot tout à fait normal ! Il y a peu, soit dit en passant, ce dictionnaire présentait une publicité du livre encyclopédique sur la France. La couverture montrait, en tant que symboles français, le football et un hamburger.

 

Donc, j’ai utilisé à tort le mot erroné du dictionnaire, avant de découvrir ce fait à un certain point. Cet incident me poussa à faire une recherche dans la presse à ce sujet, dans la presse Rothschild certes parce qu’il n’y a pas d’autre. Les journaux indiquaient : « L'Académie française se résout à la féminisation des noms de métiers » et qualifiaient unanimement cet événement de révolution.

 

 

 

Maintenant que nous somme dans le thème des dictionnaires, je me permets de définir la révolution dans le sens général.

 

Révolution, n. f.
1. Action séquentielle et échelonnée visant à mettre le diable à la place de Dieu dans la conscience des humains.

 

L’abolition de la famille, des hommes et femmes est un élément essentiel de l’action révolutionnaire, afin de remplacer l’image divine par une image contraire.

 

Autrement dit, l’institution va édicter des mots en disant qu’elle ne fait que constater l’usage. Les réformes passées, n’étaient-elles pas réalisées par la méthode « ajouter peu à peu » et pour des motifs qui pouvaient sembler avouables ? Et comme l’a cyniquement écrit un journaliste à ce sujet, « ce qui est nouveau commence par surprendre, voire par choquer, avant qu'on ne finisse par s'y habituer ».

 

En déclarant la révolution, les journaux la présentent cependant comme un résultat des évolutions naturelles « valorisant la place des femmes dans la société ». Mais ces évolutions ne sont nullement naturelles. Dans le passé, la famille pouvait vivre avec un salaire de l’homme, du père de famille. Et puis les meneurs de la révolution ont peu à peu réduit le salaire, de sorte que la femme doit travailler elle aussi, pour faire bouillir la marmite. Et ce faisant, les meneurs peuvent tenir les enfants dans les établissements d'enseignement toute la journée. Et tout cela est présenté comme une grande réalisation de la démocratie ! Celle-ci est un appareil qui permet aux meneurs de matérialiser la révolution en disant que c’est le peuple voit ses rêves se réaliser.

 

Par ailleurs, tout le lexique financier est lié à la confiance, et de cette façon, le monde fait confiance aux plus grands escrocs et avale leurs « produits financiers » bien qu’ils ne produisent rien d'autre que de la tromperie.

 

Ainsi, un article daté de l’année passée pose une question : « Auteur » au féminin : quelle orthographe employer ? L’article vous invite à résoudre un problème qui n'existait pas avant l'apparition du titre. Un académicien y donna son avis : « le mot auteure « n'entre pas avec la morphologie de la langue. Les mots français qui se terminent en «-eure» sont très rares. Pourquoi donc ne pas écrire «une auteur»? Il existe plein de mots faisant leur féminin en «-eur». C'est le cas par exemple de «douceur», «odeur», etc.»

 

Les opinions suivantes sont encore plus drastiques. Les intervenants inventaient les mots à leur gré selon la première règle révolutionnaire : vous faire abandonner la vérité pour les apparences.

 

Faut-il s’attendre à l’introduction du mot « un person » pour un homme, dans la novlangue ?

 

L’Académie agit comme l’unité de la troupe révolutionnaire aux côtés des groupes conçus pour introduire un mal suivant. Elle est comme les groupes féministes lancés par les meneurs de la révolution au début du siècle passé, ces féministes qui ont commencé à porter les cravates, fumer et se comporter en hommes. Les meneurs génèrent de la monnaie et génèrent donc tout groupe et toute mode qu’ils jugent bon au moment donné.

 

Selon la presse, il y a seulement quelques années, l’Académie disait que « les formes en -eure sont contraires aux règles ordinaires de dérivation et constituent de véritables barbarismes ». Aujourd’hui pour elle, ses formes « ne constituent pas une menace pour la structure de la langue ni un enjeu véritable du point de vue de l’euphonie, à condition toutefois que le 'e' muet final ne soit pas prononcé ».

Le revirement impétueux prouve que l’institution va « se résoudre » à quoi que le maître ordonne. Voilà une « gardienne sourcilleuse » qui est prête à violer les mots pour plaire à qui que ce soit ! Par contre, pour une académie khazar, ce serait tout naturel.

 

Dans son rapport publié de 20 page, la commission académique n’emploie pas, bien entendu, le mot « révolution », on y trouve seulement « évolution, transition, mutation, modification, innovation ». Il n’empêche que l’institution sera chargée « d’encadrer, orienter et redresser » parce que « la langue doit transcrire fidèlement l’exercice par les femmes des fonctions et des charges ». Notez que la langue doit.

 

Réunion de l’Académie française, photo AFPRéunion de l’Académie française, photo AFP

 

La page 13 du rapport est plutôt philosophique : « une fonction n’appartient pas à l’intéressé : elle définit une charge dont il s’acquitte, un rôle social qu’il assume, une mission qu’il accomplit. On n’est pas sa fonction : on l’occupe. L’identification entre ce qu’est le titulaire d’une fonction et ce qu’il fait n’est jamais entière, dans la mesure où la personne en charge d’un mandat représente autre chose qu’elle-même ».

 

Le passage cité porte sur les fonctions publiques. Toutefois, selon le livre Talisman

 

« À l'instar du Collège invisible, l'Académie française a été fondée par un groupe de personnes instruites qui se sont rencontrées dans un cadre informel. Initialement, elle comptait 12 membres, mais après que la société eut reçu la « charte royale », le nombre de membres passa à 40. Rappelons-nous que les événements en Angleterre se sont développés de la même manière après décembre 1660. » (Graham Hancock et Robert Bauval, Talisman)

 

On peut supposer que si une loge siono-maçonnique a son grand-maître, une « grand-maîtresse » est hors de question.

 

La presse reflète des tentatives encore plus ambitieuses de la force dirigeante à l'égard de la langue, qui dépassent l’imagination. Bien qu’il soit indispensable de feuilleter les journaux pour écrire un article, en fait, cela n’a pas d’importance. La pièce de théâtre préparatoire avec des innovateurs et conservateurs, des avis, débats et discussions, sert à flatter les croyants en démocratie qui ne voient pas que toute chose est remplacée par un faux. Dans le monde privatisé, le résultat concret est, en définitive, unidirectionnel : il est révolutionnaire.

 

 

 Olga (TdR)