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31/05/2016

 

Les autorités locales ont attaqué une jeune femme, enlevé son bébé

 

Olga de Boureya

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une habitante du village Boureya de l'oblast d'Amour s'est adressé à la succursale locale du mouvement public «Résistance des parents de Russie». Elle a dit que la police, l'administration de tutelle et les représentants de l'administration locale ont enlevé son enfant par force, en utilisant des équipements spéciaux. Selon la jeune femme, tout a commencé en janvier 2016 avec sa plainte au ministère de la santé de l'oblast d'Amour sur le fait que son enfant ait été, à son insu et sans son consentement, vacciné contre l'hépatite B. Après cette plainte les représentants de la commission pour les mineurs ont visité la femme pour la première fois.

 

Vostok.Today cite les fragments de sa requête:

 

«13/04/2016 j'étais chez moi avec mon enfant de six mois. Au moins six personnes en uniforme noir, armées de matraques, de bâtons, d'un bouclier métallique et d'arme à impulsion électrique, ont fait irruption dans la maison après avoir cassé la serrure de la porte et enfoncé trois portes d'entrée. Quand je les ai vus, j'ai dit qu'il n'y a que nous dans la maison, moi et le bébé. En mettant en avant le bouclier, les matraques, l'arme électrique, ils se sont avancés dans notre direction. Je me suis précipité dans la chambre d'enfant, caché le bébé dans une poussette, barrant leur chemin avec la demande d'arrêter et d'expliquer ce qui se passait, en réponse on m'a frappé par l'arme à impulsion électrique, je suis tombée et j'ai reçu encore quelques coups avec des matraques et l'arme électrique...

 

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Après une conversation avec quelqu'un au portable, quelques personnes sont parties et sont revenues après quelque temps, une femme m'a extorqué l'enfant des mains, en me jetant au visage l'arrêté de A. V. Litvinov, chef de la région de Boureya, sur l'enlèvement de l'enfant, et puis elle a emporté le bébé en brassière  et pantalon à pied légers, sans le bonnet, ayant pris une combinaison d'hiver de nouveau-né, depuis longtemps devenu trop petit pour lui. Sur l'arrêté, le nom de famille et le nom patronymique de l'enfant ne correspondent pas à ceux indiqués sur son certificat de naissance. Je voulais aller avec le bébé, mais un homme en uniforme de police ne m'a pas laissé passer, m'a fait tomber sur le canapé et tenu jusqu'à l'arrivée d'une ambulance. Celle-ci m'a fait une piqûre contre ma volonté, ce qui m'a fait mal, ma vue s'est troublée.

 

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L'administration de tutelle me reproche de passer le temps avec mon enfant, ne pas rendre visite aux copines. Lorsqu'ils ont vu l'icône de la Mère de Dieu, brodée de grains de verre, on m'a dit que je fusse une sectaire et que je pusse immoler l'enfant. Je suis chrétienne, l'icône est chrétienne, «L'Attendrissement».

 

Selon la jeune femme, elle n'a pas pu parvenir à l'annulation  de l'arrêté avant le 20 avril. La grand-mère de l'enfant a déposé une requête contre les actions illégales des agents de police au bureau de propre sécurité du département du Ministère de l'intérieur de l'oblast d'Amour.

 

La succursale régionale d'Amour de «Résistance des parents de Russie» mène sa propre enquête sur l'incident. Les avocats ont déposé les requêtes au parquet régional, au service de propre sécurité du Ministère de l'intérieur de l'oblast d'Amour et autres organismes concernés.

 

La suite

 

Contre Olga Iskhakova, résidente de Boureya, dont l'enfant fut enlevé de force  par les services sociaux, est ouverte l’affaire pénale en vertu de l'article 318 p.1 du Code pénal «L'utilisation de la violence contre un fonctionnaire d'autorité». La jeune mère, qui a ramené avec peine son fils, fait face à une grosse amende ou l’emprisonnement pour une période allant jusqu'à cinq ans.

 

Comme l'a expliqué Alexeï Loubinski, chef adjoint du département des enquêtes du Comité d'enquête du parquet de la Russie pour l'oblast d'Amour, le 19 avril le policier a déposé sa requête au sujet des coups qu'il avait reçus de Olga Iskhakova. Le 19 mai, après le délai d'un mois requis par la loi, des poursuites pénales ont été engagées.

 

«Olga a frappé l'inspectur de quartier deux fois. Pour que le procès criminel soit intenté, une fois serait suffisante», a expliqué la situation Alexeï Loubinski.

 

La jeune mère croit que de cette manière, les autorités locales tentent d'enlever son enfant - mais déjà par d'autres moyens.

 

«Tout le monde dit que j'ai frappé le policier. Mais le fait qu'on m'ait battu est passé sous silence, étouffé. Je le vois et sens. Tous les fonctionnaires et les agents d'application de la loi se sont entendus et semblent couvrir «les leurs». Par exemple, le 14 avril j'ai reçu une lettre de convocation pour un examen médico-légal. Mais je venais là-bas trois jours! Trois fois on ne m'a pas admis. Je ne fus admise que lorsque les bleus et les bosses ont commencé à jaunir, s'estomper», a raconté Olga Iskhakova aux journalistes.

 

Comme l'avait rapporté l'agence d'information Vostok.Today, le 13 avril les policiers avec les matraques et l'arme à impulsion électrique, en se couvrant d'un bouclier, ayant enfoncé les portes et cassé les serrures, ont pris d'assaut la maison de Olga Iskhakova, résidente de Boureya.  Les policiers ont écrasée comme une criminelle la mère qui défendait son fils. La raison de l'enlèvement de l'enfant fut un conflit avec un pédiatre local suite au refus de la mère de vacciner le bébé contre l'hépatite B à cause de son intolérance au vaccin.

 

Sources Vostok.Today 1, Vostok.Today 2

 

 

Au même sujet est consacré l'article de Maria Mamikonian où elle envisage ce cas-là et autres, sous le titre Le fascisme bureaucratique ordinaire.

En voici quelques réflexions.

 

Selon la nouvelle image officielle du monde des bureaucrates, les principaux ennemis des enfants soient leurs parents - et le plus tôt un enfant soit enlevé de maman et papa, le mieux

 
D'une façon quelconque, ils se sont imaginés - et tout à fait au sérieux! - qu'il soit normal se mêler de la famille des autres; que «la situation de vie difficile» se mesure par des indices purement matériaux, donc... enlever un enfant «pour cause de la pauvreté», le transférer à une famille d'accueil (et payer un grand salaire aux tuteurs), ce soit juste.

 

Pourquoi les bureaucrates à travers le pays ont commencé à agir contrairement à la loi et la Constitution, sur les instructions de certaines fondations, donc sur les documents beaucoup plus insignifiants juridiquement?

 

Les instructions surgissent des profondeurs de fondations solides avec des noms très humains - par exemple, «Fondation nationale pour protéger les enfants de la cruauté» ou «Fondation pour le soutien des enfants en situation difficile»... Les fondations peuvent même être associées au gouvernement russe, mais... ne s'associent pas à la législation russe et l'orientation au soutien de la famille, déclarée par le gouvernement russe. Ainsi agissent chez nous les fondations hautement indépendantes. Mais qu'est-ce que cela signifie? Pourquoi les départements ne consultent que les instructions et pas la loi? Ceci est un problème très grave qui nécessite une analyse particulière.

 

Source REGNUM

 

Traduit par Olga (Tdr)