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07/11/2019

 

La vie terrestre

 Extrait de la « Parole sur l’homme » du saint évêque Ignace Briantchaninov

 

Au début de l’article, le saint évêque Ignace définit l’homme en s'appuyant sur les témoignages du Saint-Esprit – la parole évangélique et apostolique.

« L'homme est un temple de la Divinité, par âme et par corps, créé par Dieu. »

Et il cite saint Macaire le Grand :

« Par l’infraction au commandement, le satan, les principautés et les puissances des ténèbres accédèrent au cœur, à l’esprit et au corps d’Adam comme à leur trône. Pour détruire leur royaume, vint le Seigneur, ayant pris chair de la Vierge, et renversa les esprits du mal assis dans le corps, de leurs trône : de la raison et des pensées où ils habitaient. Le Seigneur a nettoyé la conscience et a fait la raison, la pensée et le corps Son trône. Notre naturel peut être en communion avec les démons et les mauvais esprits, ou bien en communion avec les anges et l’Esprit Saint ; il peut être un temple du satan ou un temple du Saint-Esprit. Alors, examinez, frères, votre conscience : avec qui vous êtes en communion, avec les anges ou avec les démons ? Êtes-vous un temple et une demeure de Dieu ou du diable ? La substance de votre cœur est-elle de la grâce ou du satan ? »

 

Comment est-il réalisé dans le monde moderne, que tout jeune humain devient « automatiquement » une demeure tout prête pour laisser entrer les passions démoniaques, sans même s’en apercevoir ? C’était aussi ma propre expérience.

Puisqu’à la fin de cet extrait, le saint évêque Ignace dénonce la science séculière, il faut dire qu’il a fait des études brillantes, sortit avec distinction de l’école d’ingénieur, était un jeune homme très instruit et cultivé et déclamait avec succès les vers dans le salon du président de l’Académie des arts, au milieu des hommes de lettre éminents de l’époque. Mais il a décidé de devenir moine, ce qui a frappé beaucoup. Il cherchait le sens de la vie, aspirant à la vraie foi.

Sa « Parole sur l’homme », écrite peu de temps avant sa mort en 1867, est restée inachevée.

 

 

La vie terrestre

Le Seigneur, ayant chassé un homme du paradis sur la terre, l’instaura « en face du paradis de douceur » (Genèse 3, 24), pour que, tournant les regards constamment vers le paradis et se nourrissant en même temps de l’espoir de revenir au paradis, il demeurât en lamentation incessante de repentance. L'installation « en face du paradis de douceur » montre qu'Adam reçut un souvenir vivant du paradis et que la terre elle-même, avec sa beauté qu’elle a maintenue dans une certaine mesure après sa damnation, rappelait le paradis. La vie terrestre fut désignée un lieu de repentir pour nos premiers parents et pour tout le genre humain qui avait à prendre naissance d’eux. La vie terrestre de chaque personne est le temps qui lui est donné pour se repentir. Toute l'humanité sur la terre doit être plongée dans le repentir, dans des sanglots inconsolables. Elle doit errer dessus sans s’attacher du cœur aux objets dont cette auberge est équipée, mais en pensant constamment à sa patrie céleste et en poursuivant les efforts pour la retrouver. L’effort et la souffrance sont des compagnons indispensables du repentir et les parents de l'humilité qui donne naissance au repentir, et doivent dominer sur la terre, selon la sentence même de Dieu. L’homme doit se rappeler constamment que le Seigneur lui a ordonné de gagner à la sueur de son front non seulement son pain matériel, mais aussi son pain spirituel ; l’homme doit se souvenir constamment qu'il est sur la terre en exil temporaire, qu'il est la terre et doit revenir dans la terre à partir de laquelle il fut créé, et tout sur terre lui rappelle cela constamment.

Il est dans une misère constante et variée, dans la lutte contre sa propre méchanceté, dans la lutte contre la méchanceté de ses voisins, dans la lutte contre les éléments, dans la lutte contre la terre, damnée à cause de lui et ne lui obéissant que par effusion de la sueur sanglante. Ses frères, qui sont enlevés les uns après les autres par la mort inexorable, le lui rappellent constamment. Il lui est permis de prendre de la terre ce qui est nécessaire pour notre pérégrination terrestre, et non pas l’excès qui détourne la pensée de l’éternité. Tous les justes de l'Église de l'Ancien Testament qui ont pérégriné sur la terre, allant d'Adam, ont mené leur vie terrestre conformément à la désignation que Dieu leur avait indiquée. Ils vivaient sur la terre, comme dans un pays d'exil, comme dans un pays de pleurs et de repentir, se nourrissant de l'espoir de la délivrance promise, cherchant l'éternité avec l'œil de la foi. « Ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, eux dont le monde n'était pas digne, errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Tous ceux-là ont été témoignés par la foi » (Hébreux 11, 37–39). « C`est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans avoir obtenu de promesses ; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu`ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. » (Hébreux 11, 13).

 

Le monde

Ces paroles de l'apôtre peuvent être attribuées à peu d’humains, peu d'entre eux ont mené la vie terrestre conforme au but que Dieu leur a désigné. La chute de l'homme lui fit un tort si profond que, rejetant la vie du pleur sur la terre, il y choisit une vie de plaisir et de prospérité matérielle, comme pour triompher et célébrer sa chute même. Certains des enfants d'Adam ont déjà commencé à s'incliner vers cette vie de plaisir charnel et de prospérité, qui tue la vie pour Dieu, prêtant peu d'attention à l'histoire du paradis et de l'état spirituel de l'homme, trouvant dans le pays d’exil toute la nourriture et la satisfaction complète de leurs passions animales et brutales. Les petits-enfants d'Adam se tournèrent encore plus vers le développement de la vie matérielle sur la terre avec l'oubli de l'éternité. Enfin, toute sa postérité s’y est précipitée – à l'exception de quelques hommes choisis – considérant la légende du paradis comme une fable, une invention de l'imagination superstitieuse. La mort recueillait en vain les gens de la face de la terre : ils continuaient à vivre et à agir comme s'ils étaient éternels. Manger la quantité requise de nourriture simple pour le maintien de sa force physique fut passé en gourmandise et satiété avec des plats exquis. Au lieu de se désaltérer, ils commencèrent à savourer une variété de boissons et s'enivrer. Au lieu de couvrir la nudité avec les habits de cuir, ils commencèrent à s’embellir par des vêtements et des ustensiles riches. De modestes habitations pour servir d'abri et de clôture contre les éléments et les animaux qui se sont dressés contre l'homme, furent remplacées par des palais immenses et magnifiques. Le luxe est apparu avec ses demandes innombrables qui sont devenues une loi inexorable parmi la société des gens déchues. La copulation légale des sexes pour la reproduction de la race humaine est devenue une fornication insatiable, contrecarrant la reproduction des humains. Cela ne suffit pas : les êtres humains, enflammés par la concupiscence débridée, ayant complètement perdu la juste direction, ont inventé des péchés contre nature.1 Le pouvoir de l’âme commença à succomber aux souhaits insatiables et aux exigences de l’homme aimant le péché : apparurent des querelles, des offenses, des meurtres, le brigandage, le pillage, la guerre, la conquête. Le pouvoir verbal de l'homme fut pleinement utilisé pour lui procurer des avantages et des profits de la terre, pour favoriser le péché : le mensonge, les tromperies, la malice et de l'hypocrisie apparurent. Ainsi, immédiatement après la chute des hommes, le monde fondamentalement hostile à Dieu commença à se former sur la terre, pour prendre son élan au fil du temps.

Le monde est la vie des hommes sur la terre uniquement pour la terre, dans le seul but de satisfaire ses désirs pécheurs, pour la jouissance charnelle, pour la prospérité matérielle, pour le but complètement opposé à ce bon objectif élevé avec lequel Dieu a mis l'homme sur la terre. « Le monde est le nom commun de toutes les passions. Le monde est la vie charnelle et le raisonnement charnel. Là où le mouvement et l’opération des passions ont cessé, le monde est mort. » C’est le grand mentor du monachisme, saint Isaac de Syrie, qui dit cela. Et le Saint-Esprit commande la haine et renonciation à ce monde à Ses disciples, disant : « N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » (1Jean 2, 15–17). « Le monde entier repose dans le mal. » (1Jean 5, 19). « L'amour du monde est inimitié contre Dieu, car celui qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. » (Jacques 4, 4).

Mais quand la Sainte Écriture dit que « Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3, 16) : alors il faut entendre par le mot « monde » tous les humains, sans exclure les pécheurs, comme le dit l'apôtre Jean le Théologien : « L'amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé Son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par Lui. » (1Jean 4, 9).

Toute la société humaine, associée à la vie de pécheur, associée à leurs plaisirs charnels, à leur prospérité matérielle, à leur construction de la tour de babarot, est aussi appelée « le monde ». Ce monde est hostile à Dieu et à ses fidèles. « Si le monde vous hait, sachez qu'il M'a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que Je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. » (Jean 15, 18–19). Ce monde était et demeure étranger au Dieu Créateur et au Dieu Rédempteur ; il reconnaît la persécution et le meurtre des serviteurs de Dieu comme un service à la justice (Jean 16, 2).

Le chef et le dirigeant de ce monde contraire à Dieu est l'ange déchu. Les autres anges déchus et les humains emportés par lui, l'aident et servent dans cette bataille insensée et insolente. La terre elle-même et ses créatures, autrefois subordonnées à Adam, se soumirent au satan avec la chute d'Adam. Le satan témoigna lui-même de son pouvoir sur le monde : osant approcher le Fils de Dieu pour Le tenter, il L'a élevé sur une haute montagne et, montrant tous les royaumes de l'univers et leur gloire, déclara : « Je Te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes; car elle m'a été donnée, et je la donne à qui je veux. » (Luc 4, 6). Le satan appelle le pouvoir sur le monde non pas le sien, mais remis à lui. Exactement, il lui est remis. « L'ennemi qui a trompé Adam, – dit saint Macaire le Grand, – et qui a ainsi pris le pouvoir sur lui, le dépouilla de tout pouvoir et fut déclaré prince de ce siècle. Mais initialement, Dieu avait désigné l'homme le prince de ce monde et le seigneur de tout ce qui est visible... Quand il céda à la tromperie ennemie, il remit par cela son autorité au fraudeur. C’est pourquoi les sorciers et les magiciens par l'action de la force méchante, avec l'autorisation de Dieu, font certains miracles, ont le pouvoir sur les créatures venimeuses, et entrent dans le feu et dans l'eau sans dommage ». Pour cette raison, l'Écriture sainte appelle l'ange déchu détenteur du monde, prince de ce siècle. (Jean 12:31; Ephésiens 2:2 et 6:11–12). 2

 

Idolâtrie

Le satan ne se contenta pas d'assujettir un homme et la terre, de le tenir captif, de susciter diverses passions et le ferrer avec elles, de le subjuguer à travers le service du péché. La pensée dont l'ange était obsédé au ciel ne l'a pas laissé dans l’univers sous le ciel, où il fut déchu du ciel comme dans l’antichambre de l'enfer : l'idée de devenir l'égal de Dieu. Il l'a réalisé en introduisant l'idolâtrie sur la terre. Le genre humain qui se reproduisait progressivement sur la terre, passait de plus en plus de la satisfaction des besoins à la satisfaction des caprices et des désirs pécheurs. La vraie connaissance de Dieu et la connaissance de soi sont incompatibles avec une telle vie ! Les humains, noyés dans les soucis et les plaisirs terrestres, sont devenus exclusivement chair, ont perdu le concept même de vrai Dieu. Mais le sentiment de vénération est un sentiment inaliénable du cœur de l'homme, lui est inné et naturel : ce sentiment n'est pas détruit par la chute - il est désorienté. Poussés par ce sentiment inconscient, les humains rendirent un culte divin à l'inventeur et père du péché – à l'ange déchu et l'armée de ses démons. L'homme a divinisé le péché qui l'avait tué, sous toutes ses formes, il a divinisé les représentants des péchés – les démons. Il a reconnu la satisfaction de toutes les passions comme les plaisirs divins. La fornication, l'ivrognerie, le vol et le meurtre sont devenus objets de culte. Chaque passion était représentée par une image taillée ou une idole. Une idole était le symbole d'un démon complètement étranger à la vie, complètement mort pour les sensations spirituelles. Devant ces idoles, le culte public, privé ou à domicile était pratiqué ; devant les idoles, des animaux et souvent des êtres humains, étaient sacrifiés. Mais le service extérieur aux idoles était, en substance, le service aux démons, comme nous l'a enseigné l'apôtre divin Paul (1Cor. 10, 20). Les temples idoliens et la plupart des idoles étaient la maison préférée des démons. De ces demeures, ils proféraient des voix et des prédictions pour séduire l'humanité infortunée. Et l'homme lui-même, cessant d'être le temple du Dieu Vivant, devint un temple et une demeure de satan (Luc 11, 24–26).

L'idolâtrie embrassa tous les humains et la terre entière. Peu d’hommes choisis ont préservé la vraie connaissance de Dieu et le service de Dieu. Par la suite, Dieu a choisi et séparé le peuple d'Israël pour son service, en lui donnant une loi écrite. Mais la maladie de l'idolâtrie a tellement agi dans l'humanité déchue que le peuple élu lui aussi, abandonnant souvent la vénération du seul vrai Dieu, cherchait à adorer des idoles.

L’homme, ayant perdu par sa chute la Lumière Divine – l’Esprit Saint, devait se contenter de sa propre maigre lumière – la raison. Mais cette lumière naturelle amena très peu de gens à la connaissance du vrai Dieu : elle fut orientée vers le développement de toutes sortes de commodités à la vie terrestre, vers l'invention de diverses sciences et arts, qui contribuent vraiment à la multiplication et au développement de ces commodités matérielles, tout en contribuant au développement le plus fort de la vie de péché, pour fixer et affirmer la chute en l’embellissant avec de nombreux fantômes de richesse et de triomphe.

Les sciences humaines, étant un fruit de la chute, en satisfaisant l'homme, en lui présentant la grâce de Dieu et Dieu lui-même inutiles, en blasphémant, en rejetant, en rabaissant le Saint-Esprit, sont devenues le plus puissant outil et moyen du péché et du diable pour maintenir et renforcer la chute. La lumière des hommes s’unit à la lumière des démons pour former le savoir humain (sagesse), hostile à Dieu et corrompant l'humain avec l’orgueil diabolique (1Cor. 3, 17–18). Pris de la maladie du savoir, le sage de ce monde soumet tout à sa raison et est une idole pour lui-même, réalisant la proposition du satan : « vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Gen. 3, 5). L’érudition livrée à elle-même est une auto-illusion, une illusion démoniaque, est une connaissance pleine de mensonge qui met le scientifique dans une fausse attitude envers lui-même et le tout. L'érudition est une abomination et une folie devant Dieu, il est l'obsession de démons. Elle proclame sa cécité la connaissance et la vue les plus satisfaisantes et rend ainsi sa cécité incurable, et la chute qu'elle renferme, une possession inhérente du scribe et du pharisien malheureux. (Jean 9, 41). « La pensée charnelle est la mort, la pensée spirituelle est la vie et la paix ; car la pensée charnelle est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu et ne le peut pas. » (Rom. 8, 6–7).Le Saint-Esprit ordonne le rejet de la sagesse terrestre pour celui qui veut s'approcher de Dieu et devenir participant de la sagesse spirituelle (1Cor. 3, 18).

L'apôtre Paul observe que peu d’érudits ont accepté la foi chrétienne (1Cor.1, 26) ; au contraire, la folie pour ces sages imaginaires grandiloquents était en sagesse spirituelle qui réside dans le Christ pleinement et parfaitement (1Cor. 1, 23). Les philosophes et les artistes étaient les plus grands défenseurs de l'idolâtrie et les ennemis de la vraie connaissance de Dieu. Lorsque la foi chrétienne s’installa dans le monde, l'érudition donna naissance à d'innombrables hérésies et essayait de subvertir la sainte foi par elles. Le plus grand crime – le meurtre de l'Homme-Dieu – a été commis par des érudits au nom de leur sagesse et au nom de leur loi (Jean 11, 49–50).  De nos jours, l'érudition ramène les païens qui avaient adopté le christianisme, au paganisme, réintroduit l'idolâtrie et le service au satan, en modifiant les formes pour leurrer facilement l'humanité. Il est très rare qu’un lettré apprenne le Royaume des Cieux et présente la nouvelle doctrine de l'Esprit devant la société de ses collègues en enveloppant cette doctrine dans les haillons vétustes de l'érudition humaine afin qu'elle soit plus aisément acceptée par ceux qui aiment plus le vétuste que le nouveau (Matt. 13, 52, Luc 5, 39).

 
 
Traduit par Olga (TdR)

 

1 Dans 1Cor. 6:9-10, l'apôtre Paul énumère certaines catégories d'injustes qui n'héritent pas du Royaume de Dieu, dont les sodomites ; en grec ancien et en slavon d’église, le mot signifie littéralement « les hommes en rapport sexuel avec les hommes ». Et la version française dit « les infâmes »... Les infâmes, c’est qui ?

2 Pour Éphésiens, il manque la traduction française sur le site auquel je fais référence. La dernière citation dit cependant, en slavon d’église et en grec ancien : « contre les esprits de méchanceté au-dessous du ciel », tandis qu’en traduction française, trouvée ailleurs, « contre les esprits méchants dans les lieux célestes ».

 3 Dans la version française, une imposture : « l'affection de la chair » au lieu de « la pensée charnelle ».