Les apôtres ont dit : Dieu naquit de la Vierge et a vécu sur la terre pour appeler les hommes à Lui. Mais un peu plus tard, les adversaires ont dit autre chose : « Une nouvelle doctrine apparut, et nous fondons un nouvel organisme, la sainte Église ». Et la vie absurde a commencé.
Quand l’Église accepta les nouveaux termes « la religion » et « la politique », cela signifiait que le maître de la maison ne devait pas s’occuper des affaires de la maison. Et cela donc montrait l’appartenance de la direction aux adversaires, aux mêmes qui dirent ensuite, via leurs scientifiques, que la maison n’a pas eu de maître et est apparue d’elle-même. Mais personne ne l’a remarqué, parce que tout le monde était habitué à voir et vénérer une étiquette sans pénétrer dans le sens des mots.
Les adversaires ont commencé comme Église, et tout le monde répétait les formules d’église. Ensuite, ils ont proclamé l’indépendance de la maison, et tout le monde répétait d’autres formules : « servir les idéaux humanistes de l’humanité ».
Outre le terme « religion », ils ont adopté le nom « christianisme ». Mais Dieu est Un. Dieu est venu sur la terre comme le Fils pour trouver des amis. Dieu a sanctifié Lui-même quand l’Esprit saint sous la forme d’une colombe descendit sur le Fils. Il fut l’Initiateur de la vie et du salut et Il a montré l’exemple. Après l’Ascension, Il est à droite, Il est la force et la puissance.
Le nom de chrétien vaut pour les adeptes persécutés des premiers siècles et les martyrs, c'est un cas particulier. Pourquoi la direction de l’Église a ignoré tous les Θεὸς μόνος et Θεὸς εἷς (un seul Dieu) de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament ? Elle a déclaré la Trinité indivisible et les Faces « d'une même substance », mais en même temps, elle les a séparées. Car tous ces « christianisme », « judaïsme » et autres étaient nécessaires aux adversaires pour faire la confusion et ensuite réunir toutes les doctrines inventées par eux dans une doctrine universelle.
Naturellement, l’Évangile et les épîtres des apôtres parlent des œuvres de Jésus-Christ. Et néanmoins, l’apôtre Paul dit à deux reprises :
20 ὁ δὲ μεσίτης ἑνὸς οὐκ ἔστιν, ὁ δὲ Θεὸς εἷς ἐστιν. (Gal. 3)
L’Un n’a pas de médiateur, Dieu est Un seul.
Et aussi
5 εἷς γὰρ Θεός, εἷς καὶ μεσίτης Θεοῦ καὶ ἀνθρώπων, ἄνθρωπος Χριστὸς Ἰησοῦς, (1 Tim. 2)
Dieu est Un, et l’Un est médiateur entre Dieu et les hommes, c’est l’homme Jésus le Christ, ...
Le peintre d’icônes Andreï Roublev a peint La Trinité au début du XVe siècle. Derrière les trois Anges, Qui représentent les trois Faces de la Trinité, se trouvent une tour, une plante, un rocher.
Le sujet rappelle le récit de l’hospitalité d’Abraham dans Genèse, 18. Dieu lui apparut près du chêne de Mambré. Abraham leva les yeux et vit trois hommes. Il leur proposa de se reposer, de laver les pieds, sa femme a préparé le repas, et ils ont mangé. Mais Abraham parlait au Seigneur en disant Son nom au singulier. Et Dieu parlait de Lui-même au singulier. Ensuite, les trois hommes se sont dirigés vers Sodome, pourtant, Abraham restait encore devant Dieu, la conversation a continué.
Le Seigneur a ordonné de sanctifier un jour de repos de chaque semaine, actuellement, c’est le dimanche. Notamment, le livre du prophète Ésaïe parle du jour « doux, saint à ton Dieu » (chapitre 58). Cela veut dire être libre d’œuvre, de soucis, de rancunes, et l’Esprit peut ainsi vous influer ou vous inspirer.
Et si quelqu’un propose une histoire incroyable, quant à la Terre. Il y a longtemps, les êtres humains habitaient la planète. Ils ont vécu leur siècle jusqu’au terme prévu par le Créateur, Qui a enregistré le siècle entier. Et ensuite Il commence à projeter « un film holographique », où les êtres humains sont des images contrôlées. Tout est déjà vu, voire déjà vécu. Et chaque « pionnier » essaie de corriger lui-même dans les mêmes circonstances, pour obtenir à la fin un esprit corrigé et meilleur. Son image peut maintenant mieux comprendre ce qui se passe. Tout comme « le vieux Pinocchio en bois » est devenu « un vrai et bon petit garçon » à la fin du conte de Carlo Collodi.
Cela pourrait expliquer les marionnettes, les doubles et les ombres dans certains films et œuvres littéraires de l’ensemble. Ils ont tous été créés alors sous la direction de l’Esprit, un seul chef d’orchestre. Et on peut se rappeler un film que j’ai déjà mentionné, Le royaume des miroirs déformants (1963) [1]. Au début, les écoliers regardent un film à travers la clôture du cinéma en plein air, leurs visages dans les ouvertures-losanges sont comme ceux d'anges. Puis la fillette, de retour chez elle, s’est trouvée derrière le miroir, ensemble avec une autre fillette qui est son reflet, et les aventures du conte ont commencé. À la fin, elle est devenue une autre, une bonne fillette.
Cela pourrait expliquer, notamment, les paroles de l’archange Raphaël dans le livre de Tobit, chapitre 12. L’archange a fait un voyage avec Tobie, le fils de Tobit, s’étant présenté simplement comme un compagnon. Quand Tobie est rentré chez son père, ils ont voulu récompenser le compagnon qui les a beaucoup aidés. Alors l’archange leur révéla qui il était, et il a dit :
19 πάσας τὰς ἡμέρας ὠπτανόμην ὑμῖν, καὶ οὐκ ἔφαγον οὐδὲ ἔπιον, ἀλλὰ ὅρασιν ὑμεῖς ἐθεωρεῖτε.
Je vous apparaissais tous les jours, et ni mangeais ni buvais, mais vous voyiez une vision.
Et cela pourrait également expliquer les paroles quelque peu mystérieuses de l’apôtre Paul dans l’épître aux Éphésiens, chapitre 2, quand il parle du Fils : Qui a fait les deux en un (ὁ ποιήσας τὰ ἀμφότερα ἓν), et aussi : pour réunir en Lui-même les deux en un nouvel homme créant la paix (ἵνα τοὺς δύο κτίσῃ ἐν ἑαυτῷ εἰς ἕνα καινὸν ἄνθρωπον ποιῶν εἰρήνην), v. 14 et 15.
Mais c’est un scénario très étrange, et je ne peux pas l’imaginer.
Amicalement
Olga de TdR