Le langage mensonger des étrangers a changé l’homme. L’être humain, quand il est né dans l’environnement linguistique formé par les étrangers, n’est plus un être qui doit voir le sens et vouloir ce qui est vrai, mais un être qui doit adhérer à un enseignement. Ils ont ôté à l’homme son essence.
Même dans les lieux où on n’a pas connu de témoignage direct du Créateur, les gens voyaient les manifestations de la force supérieure qui dirigeait le cours des choses, et ils essayaient de l’exprimer ou la symboliser. Quant au mot religion, il n’était que synonyme d’obligation. Mais les étrangers ont pris le mot et ont changé sa signification, en lui donnant le sens « doctrine ». Ils ont fait ainsi une classification scientifique où la vérité est devenue comme une petite fiche dans leur grand fichier. Partout, ils formaient des cultes et des groupes en utilisant la méthode commune de prendre quelque chose de véridique et pervertir.
Que se passe-t-il quand l’homme est attaché à un chapeau dirigeant ? Dans le même bâtiment où était enseignée une discipline scolaire appelée « la loi de Dieu », peu de temps après, on a commencé à apprendre aux écoliers que Dieu n’existait pas, devant l’auditoire pas moins attentif. Et quand ils ont dit que cette fois, le 1 janvier serait suivi par le 14 janvier, l’homme réduit à une bête éduquée a simplement accepté, parce que le chapeau a déclaré cela, et a bientôt oublié.
La facilité de la conquête est due au fait que les étrangers sont, d’une part, éducation et médias, et d’autre part, camarades et amis, comme le montre la scène précédemment présentée du film marin [1] (les trois pancartes), ainsi que le film They live (1988).
À ma surprise, le code familier se trouve dans l’histoire d’Alekseï Tolstoï « L’enfance de Nikita ». Dans ce récit chaleureux de la belle enfance du garçon, les noms des personnes attirent l'attention, et surtout, l’histoire du petit de l’étourneau, du béjaune tombé du nid et apprivoisé. Et je me dis qu’il existait un film avec ce nom, et je l’ai trouvé et regardé, le vrai, Nikita (1990). Quelle actrice, dans ce film, elle est étonnante. Le film est très dur. C’est un film du temps de paix et il est si dur, tandis que le film Babette s'en va-t-en guerre (1959) qui parle de la guerre, s’avère doux.
Les films expriment des idées par les scènes qui font partie du sujet, ils parlent la langue de symboles. On peut voir l’idée d’une ébauche et d’un idéal dans le film Une dague (1954) [2]. Le petit clochard déguenillé, qui portait un vieux manteau féminin tout déchiré, représente une ébauche. Les adolescents ont attrapé le petit voleur, l’ont emmené avec eux, l'ont lavé, habillé, et un talent de peintre s’ouvrit par la suite en lui. L’idéal est représenté par la jeune fille qui dirigeait les futurs pionniers. Elle ressemble à un instrument de musique avec un son clair et pur. Le petit clochard correspond à Nikita au début du film mentionné ci-dessus, et les deux correspondent à Eliza Doolittle dans « Pygmalion » de B. Shaw.
Les adolescents ont organisé un concert de bienfaisance pour les affamés de la région de la Volga. Ils ont préparé une mise en scène, et ils ont aussi invité deux jeunes artistes de la petite troupe itinérante. Sur la pancarte à l’arrière-plan, un slogan de l’époque révolutionnaire : Vive l’alliance de la ville avec le village.
Fragment du film « Une dague » (1954)
Il y avait un message chiffré sur la dague et l’étui. Il fallait réunir deux plaques pour pouvoir lire l'inscription qui indiquait le lieu où se trouvait un trésor ainsi que la clé pour l’accéder.
Quand le Nouveau Testament parle de la « créature nouvelle », c’est apparemment l’homme spirituel, une créature qui se réalise par le Christ. L’homme-bête disparaîtra. Dieu sera tout en tout. L’homme spirituel est un être qui exprime Dieu.
Le Sphinx dit dans « Faust » de Goethe : « Nous, les esprits, nous soufflons les sons devant vous, et vous les incarnez par les mots ». Les gouvernants et les autorités, et les autres esprits, dirigent ainsi les êtres humains. Dans deux films, les enfants étaient coupables de vol, les enfants imprudents ont employé à mauvais escient les choses volées, les récipients avec un liquide. Est-ce que les actions des enfants représentent le souffle malavisé des dieux ineptes dont parle le psaume 81 ? Les dieux malhabiles n’ont pas compris Dieu. Par exemple, ils ont été instruits de « humaniser », dans le sens « traduire vers la langue des humains ». Mais ils se mirent à exalter la chair animée. Et les gouvernants humains ont repris la musique que les esprits dirigeants leur chantaient.
En Inde, le dieu créateur Brahma est symbolisé par les statues à quatre faces. On peut penser, en lisant, notamment, le roman « Ariel » de A. Beliaev, qu’il y eut « une descente de l’observatoire », à la manière de la visite des observateurs dans le roman « Il est difficile d’être un dieu » des frères Strougatsky et le film respectif de 1989 mentionné précédemment. Et cet événement pouvait donner naissance à la tradition : Shiva-Shakti, yoni-lingam. Et les étrangers ont ensuite produit de nombreux « enseignements » autour de la tradition.
Et que peuvent-ils dire, les scientifiques, si Dieu nous parle en ce moment, exprimé dans l’ensemble des films et des œuvres ? L’arbre d’amitié, le voilà.
Amicalement
Olga de TdR