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L’arbre coupé

Posté le 18/09/2020

Le dictionnaire du français donne des commentaires intéressants au sujet de la Renaissance.

 

La Renaissance : mouvement de retour aux idées, à l'art antique (gréco-latin), qui se développa en Italie au XVe siècle; tendance à l'humanisme individualiste qui y correspond, en Europe; période historique allant du XIVe ou du XVe siècle à la fin du XVIe (période des « grandes découvertes », des débuts du capitalisme, du nouvel esprit scientifique, de la réformation religieuse…). La Renaissance correspond aux débuts des « temps modernes ». 

En ce moment même, l'histoire inaugure par une période d'activité intense, par ce qu'on a appelé « les grandes découvertes », une nouvelle phase de la conquête du monde sensible. L'homme se considère comme un nouveau créateur. Le quinzième et le seizième siècles jouent, proportions gardées, un rôle analogue à celui qu'assumeront plus tard le dix-neuvième et le vingtième : l'empire qu'il assoit sur les choses, sur la nature, remplit l'homme d'un singulier vertige. … Que reprochait l'humanisme de la Renaissance au moyen âge ? De ne pas donner dans la nature une place assez importante à l'homme, et dans l'homme une place suffisante à la raison et à l'intelligence.

Le grand mouvement de la Renaissance amène une véritable invasion de mots italiens, invasion que l'on peut constater dans toutes les branches de l'activité humaine, mais qui est surtout sensible dans la littérature proprement dite, les beaux-arts (surtout l'architecture et la musique), la guerre et le sport, notamment l'escrime et l'équitation. Un millier de mots environ sont ainsi venus s'ajouter à notre vocabulaire. En outre, il ne faut pas oublier que l'italien a contribué au développement du suffixe ade, et que nous lui devons le suffixe esque, et les superlatifs en issime

 

La Russie a pris le relais de la même façon : non seulement les mots français ont été repris, mais ce fut la langue courante de la noblesse. Maintenant, commentons ces commentaires. Un mot d’origine italienne vient à l’esprit, le mot embuscade. Le fait est que l’état-major général de l’anti-église internationale se situe dans ce beau pays, c’est pourquoi le virus italien est aussi vieux que le Vatican, le gouvernement babylonien constitué sans doute bien avant la Guerre des juifs.

 

Notez ces locutions : le mouvement se développa ; l'histoire inaugure ; l'humanisme reprochait. Tant que le rideau est fermé, on accepte ce discours, n’entendant que le bruit et les tonnerres derrière. Le rideau levé, on voit la machine exécuter ses cycles, la machine de l’anti-église.

 

Les temps modernes, c'est la phase où la gouvernance mondiale unie a été effectivement réalisée. La Russie joignit la Babel mondiale depuis le tournant des années 1700 sous le tsar Pierre Ier. L’anti-église appela l’agent qu’elle a glissé « la première pierre ». (Les troubles d’église ont été préalablement organisés avec le patriarche Nikon.) L’agent a pratiqué un trou dans le navire qui se plongeait progressivement et fit naufrage deux siècles plus tard. Avant le tsar-agent, le processus destructif était profond ; sous lui, la légitimation apparente de l'iniquité a commencé. L’époque moderne est un triomphe manifeste de l’anti-église.

 

Le livre de Daniel, chapitre 4, a prophétisé ces choses dans le songe du roi Nebucadnetsar. 

« Il a vu un arbre énorme s'élever au milieu de la terre, s’étendant en hauteur jusqu'au ciel et en largeur jusqu'aux extrémités de la terre, avec un beau feuillage et de nombreux fruits, et la nourriture à tout le monde était en lui, et les bêtes sauvages s'installèrent sous lui, et sur les branches les oiseaux du ciel, et toute chair était nourrie de lui. Et voici, un Vigilant et Saint est descendu du ciel. Et il proclama fort : Coupez l'arbre, coupez ses branches, secouez le feuillage et dispersez les fruits, que les animaux s'enfuissent et les oiseaux des branches s'envolent. Mais laissez au sol la souche sur ses racines, en chaînes de fer et de cuivre dorées, résider dans la rosée du ciel et parmi les bêtes sauvages dans l'herbe de la terre. Son cœur sera changé des gens, un cœur de bête lui sera donné, et sept temps se succéderont au-dessus de lui. Selon la proclamation du Vigilant, par la disposition et la parole des saints est la promesse : que les vivants sachent que le Seigneur possède le royaume des hommes et le donne à qui Il veut, et Il relèvera au-dessus de lui l’humilié par les gens. » [Dan. 4 :10-17 ou ici cf. 2 Dan.]

(Dans la version française, le dernier verset est incorrectement traduit.) 

 

L’arbre au sens large est la chrétienté, l’orthodoxie, et plus particulièrement, la Russie orthodoxe (le chêne avec la chaîne d'or dans le poème de Pouchkine), dont la souche est la Sainte Rus.

 

Voici ce qui se passait durant deux mille ans après Christ.

 

iris

Peu à peu, l’anti-église a fermé le Ciel aux gens. L’anti-église s'étendit, l’Église se rétrécit. Il n’y a pas de tierce partie : civilisation, démocratie, socialisme et d’autres termes de politique sont des pseudos de l’anti-église qui la rendirent invisible. L’époque moderne signifie l’humanité mise dans le tonneau étanche où elle ne sait plus d’où elle vient, parce que les brigands civilisés établirent leur éducation universelle qui enseigne le mensonge. L’école enseigne que l’homme descend du singe (et que la planète a des milliards d'années), et les gens se sont transformés en singes. Le monde appartient au satan et à ses serviteurs, et les gens renoncent un visage humain. L’anti-église a désactivé chez l’homme une souffle de vie, l’esprit de Dieu, et l’homme est devenu une chair animée se targuant de son raisonnement charnel.

 

La transgression d'Adam préfigurait la transgression future (Rom. 5:14). Les premiers parents, ayant goûté à l'arbre de la connaissance du bien et du mal, ont préparé à leur postérité un long chemin de tentation. L’histoire est une tentation de l’humanité où elle a un problème à résoudre ou une tâche à accomplir [1]. La majorité de la descendance moderne d’Adam et Ève ignore, tout comme les premiers humains, leur adversaire malicieux qui, devenu puissant et bien organisé, les a subjugués et faits ignorer leur Créateur. La postérité des premiers parents s’est laissé attraper dans l’embuscade tendue au cours des millenaires. Seule l’Église (tous les croyants véritablement en Christ), minuscule présentement sur la terre, connaît la seule issue, la seule Porte à entrer, sortir, et trouver des pâturages, et à être sauvé (Jn 10:7-18).

 

 

Amicalement

Olga de TdR