Combien de temps s’est écoulé depuis le moment où un savant anglais avança la théorie de l'évolution, jusqu’au moment où chaque enfant fut obligé à apprendre à l’école qu’il est enfant du singe ? L’intervalle n’est pas long. L’insolence est la discipline la plus importante des facultés satanistes, comme l'arme le moins attendue ; elle est pourtant assurée par la couverture suffisante du réseau d’agents. La révolution mondiale fut amorcée au XVII siècle dès que la couverture devint suffisante. Depuis lors, la situation n’a pas fondamentalement changé pour les gens ordinaires : ils se trouvent sous des autorités, dans un milieu informationnel et dans un entourage qui font cause commune.
Toujours invisibles, inconnus, voilà la formule du succès. « Je nie tout », dit fièrement Bazarov dans le roman de Tourguenev « Pères et fils », et l’un des pères demanda, tremblant : Tout ?... « Tout », répondit froidement l’autre devant le doux jeune Arkady qui admirait l'indépendance de son camarade. Si le père et Arkady savaient d’où vient « la pensée indépendante », quelle serait leur indignation ! Si le jeune médecin Bazarov lui-même savait que rien n’apparaît tout seul, notamment la mode de nier tout.
Au niveau personnel, j’ai rencontré deux ou trois telles personnes, définies rétrospectivement. En revanche, des groupes de randonneurs, etc. ont été initialement organisés pour modeler le cerveau des promeneurs naïfs et enrôler les jeunes.
Inconnus et ignorés. En 1754, l'opération dite kollivades a été faite sur le saint Mont Athos, un calque de l'opération raskol produite en Russie une centaine d’années avant. Dans les deux cas, un changement de rite assez scandaleux servait de déclencheur. Sur le Mont Athos, les agents ont trouvé un prétexte pour introduire un rite funéraire le dimanche. Il est remarquable que l’encyclopédie appelle tout cela « les différends » [1], bien qu’elle raconte, lors des différends, l'assassinat de certains moines par l’intermédiaire des brigands, des tueurs à gages. Comme en Russie, les mécontents furent expulsés, l’anti-église obtint un domaine de plus et deux groupes de partisans et d’adversaires à manipuler qui discutent du motif sur le chapeau doré sans remarquer la substitution de tête. Et le Mont Athos devint aussi saint que « l’Église orthodoxe russe du Vatican » depuis Nikon.
Avec le réseau omniprésent et le remplacement de l’esprit, la révolution mondiale a été effectuée inaperçue, les états restaient à leurs places et avaient les relations entre eux pour alimenter les manuels d’histoire faux drapeau, tandis que « le Club romain babylonien » conduisait le cours général de l’histoire à son but.
La gouvernance centrale leur permettait, entre autre, de réprimer des personnes éminentes comme A. S. Pouchkine ou A. V. Souvorov, les personnes dotées d’un talent exceptionnel. A. V. Souvorov est un chef militaire qui n’a pas perdu une seule bataille. Et pourquoi ? Souvorov savait bien qu’il a reçu son talent de Dieu, et il avait une foi ferme.
« On a commencé déjà à parler du siège de Constantinople... » [2]
Ce n’était pas le tsar russe qui l'oppressait, comme on le croyait, mais le gouvernement babylonien par l'entremise du tsar russe.
Au quatrième siècle de la révolution universelle, toute organisation, quel que soit son emplacement et son nom, par exemple, « encyclopédie » ou « monastère », est l'un des départements de la Propaganda [3], l’organisation déjà mentionnée. Que font les monastères somptueux d’aujourd’hui, avec les skites-villas ? Ils ont des sites web, et ils publient des livres. Un bouquin consacré à l’histoire d’un monastère raconte principalement la construction (y compris la destruction et la reconstruction) du monastère-château. Le livre décrit donc les activités plutôt économiques. Une autre brochure du monastère, et un article sur le site du couvent, sont consacrés à la Grande confrontation à Ougra. Ils louangent le grand-prince Ivan III comme « un sage politicien ». Si le grand-prince ne savait pas qu’il était politicien, c’est parce que la science n’existait pas encore à l’époque. L’homme, l’homme-tsar, la Propaganda tente de vendre Nicolas II, ou bien Ivan III, en tant que précurseur de leur roi futur. Et c’est incroyable, j’ai rencontré le site d’un monastère situé sur une belle île qui annonce la reprise de l’accueil des touristes et des pèlerins avec une image du grand bateau de croisière plein de monde.
Et de cette manière, le monde a été divisé en deux parties. Une partie, ce sont les menteurs, l’autre, ce sont leurs victimes trompées. Les menteurs sont, eux aussi, les victimes trompées des menteurs supérieurs.
S’il existe une frontière par-dessus les frontières, elle reflète apparemment la base ou le firmament (στερέωμα) qui a divisé les eaux au-dessus et les eaux au-dessous, le firmament appelé le ciel (Genèse,1).
Le prophète royal dénonce la folie de ceux qui pensent que tout va bien parce qu'ils demeurent inébranlables de génération en génération. Mais non, ils ne peuvent pas comprendre. L’âme de l’anti-église comparaît dans le roman de A. S. Grine « Un monde rayonnant » sous les traits de Runa Beguem dont le prénom rappelle Roma, Rome. Elle est très belle et habile, mais les yeux de son cœur sont fermés. Elle est extrêmement vaniteuse, elle veut du pouvoir. C'est dans l’hôtel « Rome » qu'ils ont drogué Droud (son nom est proche du mot Ami) pour l'emmener en prison ; Runa l'a aidé à se libérer, mais dans quel but ? Elle veut acquérir le monde entier avec l’aide de cet homme qui peut s’élever dans les airs, négligeant la gravité terrestre. Droud a refusé net ; bizarrement, elle continue à voir souvent ses yeux, cela la tourmente, l’empêche de vivre, elle veut l'anéantir. Elle fait même un pacte avec un personnage très ancien qui lui a demandé de l'appeler simplement le Dirigeant. Mais le but leur échappe...
Elle s’est mariée à la fin, oubliant tout ce qui était arrivé, devenant Runa Quincey, ou Queencey, on ne sait pas car c'est écrit en russe.
Un autre roman de Grine montre le destin de l’église terrestre, église-bâtiment, c’est le roman « Celle qui court sur les vagues ». Un méchant a mis la main sur le vaisseau qui portait ce nom, il devint capitaine et le navire devint un antre de brigands. Le capitaine a débarqué le narrateur en pleine mer. Et voilà le miracle, Celle qui court apparaît, la vraie qui s’appelle Frasy Grant. Elle descendit du vaisseau après lui et monta dans la barque pour l’aider et sauver. Et puis elle partit, courant sur les vagues.
Enfin, le navire a été emmené vers une baie éloignée et laissé au milieu de la forêt tropicale avec les lianes. Et le bout pendant d'une plante grimpante, légèrement incliné, attrapa le sommet du mât...
Chanson sur Moscou (1979)
Москву рябины красили, Дубы стояли князями, Но не они, а ясени Без спросу наросли. Москва не зря надеется, Что вся в листву оденется, Москва найдёт для деревца Хоть краешек земли.
Александра, Александра, Что там вьётся перед нами? Это ясень семенами Крутит вальс над мостовой. Ясень с видом деревенским Приобщился к вальсам венским. Он пробьётся, Александра, Он надышится Москвой. |
Les sorbiers coloraient Moscou, Les chênes régnaient tels des princes, Non pas eux, mais les frênes Se montrent partout sans demander. Non pas pour rien Moscou espère Voir ses arbres s'épanouir, Moscou trouvera un coin de terre Pour un petit arbre.
Alexandra, Alexandra, Qu’est-ce qui voltige devant nous ? C’est le frêne, par ses semences, Danse une valse au-dessus de la rue. Le frêne, paysan en apparence, Rejoignit les valses viennoises. Il s’en sortira, Alexandra, Grâce à l’air de Moscou.
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Aujourd’hui, c’est une géante ville babylonienne, avec la vaste région de Moscou.
Il existe une ville qui s'édifie comme une partie de lui-même – voir Psaume 121:3.
Chaque être humain est invité à tâcher d’hériter de la ville.
Amicalement
Olga de TdR