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La lutte de Jacob

Posté le 04/11/2020

2e partie ; partie 1

 

Selon le dictionnaire biblique de Brockhaus [1], l'étymologie du nom Isaraël permet de le traduire par « Dieu va lutter » ou « Dieu se bat ». Le Seigneur donna ce nom au patriarche Jacob après la nuit de la lutte sur le lieu nommé Pénuel.

 

Jacob est resté seul, et un Homme luttait avec lui jusqu'au matin. Voyant qu'Il ne pouvait pas le vaincre, Il toucha sa hanche, et la hanche de Jacob s'engourdit. Et Il dit à Jacob : lâche-Moi, car c’est déjà l'aurore. Jacob dit, je ne Te lâcherai pas si Tu ne me bénisses pas. Et l'Homme dit, quel est ton nom ? Jacob dit : Jacob. L’Autre répondit : tu ne seras plus appelé Jacob, mais ton nom sera Israël, puisque raffermi avec Dieu, tu es fort parmi les gens. Jacob lui demanda : dis-moi Ton nom. Il répondit : pourquoi donc demandes-tu Mon nom ? Et Il l'a béni là. Et Jacob appela cet endroit Image de Dieu : j'ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée. Et le soleil s'est levé pour lui lorsque l'Image de Dieu disparut ; et il boitait de sa hanche. (Gen. 32:24-31)

 

Celui qui luttait avec Jacob est défini comme un Homme et l’Image de Dieu. Cet épisode biblique montre clairement que Dieu allait se battre pour l’homme à Son image, et qu'Il allait envoyer Son Fils, Homme-Dieu, à cette fin. En même temps, l’homme avait à lutter pour reprendre l’image de Dieu. La lutte a duré toute la nuit. La nuit désigne ce siècle, la vie d’ici, comme certaines prières le disent, par exemple la prière de saint Basile le Grand. (2)

 

Et donne-nous de passer toute la nuit de la vie présente avec un cœur vigilant et une pensée sobre en attendant la venue du jour lumineux et illustre de Ton Fils Unique, notre Seigneur et Dieu et Sauveur Jésus-Christ...

 

Celui qui luttait avec Jacob, ne pouvait pas le vaincre pendant toute la nuit. C’est ce que nous voyons maintenant. Et l’Homme dit enfin, à l’aurore : lâche-Moi. (Le mot grec ἀποστέλλω signifie lâcher et envoyer, d’où apôtre.) La bénédiction à la fin préfigure le salut promis du reste des Juifs (contrairement aux fils de la rébellion) qui seront « entés selon leur nature sur leur propre olivier », comme le dit le saint apôtre Paul, leur prédécesseur. (Rom. 11:24)

 

Les “traductions” de cet endroit mentent, comme dans d'autres endroits importants de la Bible. La version russe, au lieu de un Homme, dit « Quelqu’un ». La version française, verset 28, au lieu de raffermi avec Dieu, tu es fort parmi les gens, dit : « car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur ». Le futur factuel – tu es désormais fort – est remplacé par le passé. Dans le verset 31, au lieu de le soleil s'est levé pour lui lorsque l'Image de Dieu disparut, la version française dit « Le soleil se levait, lorsqu'il passa Peniel ». Les deux versions, russe et française, cachent le nom clé Image de Dieu derrière le nom géographique Pénuel qui n'est clair que pour ceux qui connaissent la langue hébraïque. Or, l’original, ou son équivalent en grec ancien, dit clairement : Εἶδος θεοῦ ; et dans le texte slavon, nous voyons deux fois, v. 30 et 31, ces mots en caractères gras : Image de Dieu.

 

Donc, la nuit finie, Jacob est vainqueur contre l'image de Dieu dans l’homme... Car l’homme est incapable de battre l’adversaire sans Dieu. Et le satan, l’adversaire de l’homme nommé pour toute la nuit, le fit oublier Dieu. Comment ? Par substitution. Il remplace Dieu par les idoles et les rois terrestres, s’appuyant sur la flatterie mutuelle : les sujets flattent leur roi, « le plus grand », le roi les flatte en les appelant de très bons sujets. À notre époque de la démocratie imaginaire, les sujets sont flattés de pouvoir gronder et « choisir » le cocher du Gouverneur invisible.

 

Cette histoire est très ancienne. Le 1er Livre des rois en parle, chapitre 8. Les Hébreux ont désiré un roi, ils ont demandé à Dieu un roi comme chez les autres peuples. Dieu répondit à leur prêtre Samuel : « c'est Moi qu'ils rejettent, afin que Je ne règne plus sur eux ». (1Rois 8:7) Et voilà où cela aboutit, selon le livre du prophète Osée, chapitre 13 (ou ici Osée, et en slavon) : ils se sont tournés vers Baal, ont fabriqué des idoles en métal coulé et ont dis : sacrifiez les gens, on n’a plus de veaux. (Naturellement, les traductions disent quelque chose de différent à cet endroit, en russe et en français.) Et Dieu leur promet des châtiments et dit par Son prophète : « Qui te sauvera, Israël, dans ta perdition ? Où sont tes rois et tes princes dont tu demandait à Moi ? »

 

Et finalement, la « pandémie » est actuellement inventée pour couronner ce même roi, déjà comme roi universel ultime.

 

***

La fameuse époque moderne est l’apothéose de la lutte. (À propos, gr. ἀποθέωσις veut dire la déification des personnes pour leurs mérites chez les païens, 3.) Alexandre Pouchkine a brillamment décrit le procédé mis en œuvre à l’époque moderne dans le poème « Ruslan et Ludmila », je n’ai qu'à brièvement relater.

 

À la recherche de sa jeune femme volée, en chemin, Ruslan aperçoit une énorme colline au loin qui semble respirer ; en approchant, il voit que c'est une énorme tête vivante; elle dort et ronfle, secouant tout autour. Il la réveilla en la chatouillant avec une lance ; la tête réveillée lui répondait grossièrement. Puis elle gonfla ses joues et se mit à souffler, de sorte que le vent emportait Ruslan au loin, car son cheval ne pouvait résister au vent. La tête riait et taquinait le cavalier en tirant la langue. Ruslan lança sa lance, elle frappa la langue, le sang jaillit. Ruslan se rapprocha de la tête et la frappa à la joue, la tête a roulé, et une épée qui se trouvait dessous apparut ; Ruslan prend l’épée... Mais ta tête gémit piteusement, et la colère de Ruslan s'apaisa. Et la tête lui raconta son histoire.

 

C'était un chevalier audacieux, et seul son frère cadet, une honte de la famille, était son rival. (Le frère cadet, le sorcier, s’appelle Tchernomor ; l’auteur donna le même nom à un personnage du Conte du tsar Saltan, sans doute pour indiquer le même sujet des deux œuvres.) Le chevalier avait une belle stature haute, mais il était un peu simplet, tandis que son frère, nain dès la naissance, avec une barbe, était malin et envieux ; toute sa force réside dans sa barbe.

 

Un jour, son frère lui dit avec un air d'amitié qu'il apprit des livres noirs que derrière les montagnes de l'Est, au bord de la mer, dans le sous-sol se trouvait une épée qui aurait dû lui couper sa barbe, et à son grand frère, la tête. Il proposa de se rendre à la recherche de l’épée. Le chevalier accepta, mit un pin sur une épaule, son frère sur l'autre, pour les conseils, et ils partirent. Ils ont trouvé l’épée et ont commencé à disputer : qui la posséderait ? Enfin, le malin fit semblant d'être pacifié et dit : « La dispute déshonore notre union. La raison enjoint de vivre en paix » ; et proposa de se coucher par terre : celui qui entendrait le premier le tintement, posséderait l'épée. Puis il s'approcha en silence du frère, leva la main et lui coupa la tête. Une force surnaturelle arrêta en elle l'esprit de vie. Ses ossements, envahis d'épines, pourrissent dans un pays oublié des gens. Mais la tête, le nain la transporta sur cette terre isolée afin qu'elle garde l'épée. Ensuite la tête dit à Ruslan : prends cette épée, et Dieu soit avec toi. Elle lui a demandé de venger de la méchanceté et de la traîtrise de son frère, afin qu'elle puisse quitter ce monde tranquillement.

 

Bien sûr, cette histoire ne me disait rien à l’école ni plus tard, mais est bien claire maintenant. Le nain-sorcier représente un petit peuple dont la plupart, endurcie de cœur, manifestait la désobéissante envers Dieu, et qui fut définitivement écarté du vrai Dieu et tourné vers Baal (ou satan) suite à la première révolution du  gouvernement babylonien – la Guerre des juifs [4] ; sa longue barbe magique, coupée finalement par Ruslan, est la longue histoire de la tromperie du gouvernement secret babylonien. La tête coupée du géant simplet représente les rois, les princes et les grands qui dirigeaient les nations ; les ossements du géant, envahis d'épines et pourris, ce sont les restes des nations, jadis chrétiennes. Le vent contraire acharné, émis par la tête qui gonflait les joues, est le vent informationnel, le vent insurmontable du mensonge, c’est pourquoi la lance de Ruslan frappa la langue. L’épée qui a été cachée sous la tête est l’épée du Christ... l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu (Ephés. 6:17)

 

Le nain sorcier portait un bonnet magique : tourné sens devant derrière, il le rendait invisible, ce qui représente la division en trompeurs et victimes trompées (étrangers parmi nous). Ludmila, ayant arraché le bonnet de la tête du sorcier, pouvait vivre là-bas invisible pendant quelque temps. Comment donc l’enchanteur a réussi à la prendre ? Il s’est transformé en fantôme, un spectre de Ruslan. Ludmila entend l'appel de Ruslan, elle le voit : ses traits, sa démarche, sa stature... mais il est pâle, il a une blessure ouverte sur sa hanche... Son cœur trembla. « Tu es ici ? blessé... qu'y a-t-il ? »  et elle se précipite vers lui, l'embrasse... Horriblement, le fantôme disparaît ; elle est en filets, le bonnet magique tombe de son front. Elle entend un cri formidable : « Elle est à moi ! » et voit le sorcier devant elle ; elle perd connaissance et plonge dans un sommeil miraculeux.

 

Le Balayeur du film La corneille en pâte à modeler correspond au nain-sorcier du poème « Ruslan et Ludmila ». Dans le film, le Balayeur représente les Juifs fils de la rébellion, déguisés en Russes, qui sont arrivés au pouvoir en Russie en 1917, et leur esprit dirigeant. À la différence de leur clients, enthousiaste de la construction du communisme, ils savaient bien que dans sept décennies le projet grandiose soi-disant autonome aurait été bellement démantelé pour donner place à la phase suivante. L’Église détruite, l’anti-église mise à sa place, le peuple qui portait l’esprit de la vraie Église a péri dans la grande guerre – maintenant ils pouvaient modeler calmement de la pâte restante de nouveaux sujets de Baal, et ensuite, la phase soviétique terminée, entamer la phase activement satanique et dérouler le tapis rouge pour la Vache.

 

***

Sur le chemin de minuit, l’image de Dieu dans l’homme disparaît.

Les pharisiens, voulant tenter Jésus, lui ont demandé : payer ou pas le tribut au césar ? Jésus leur dit : montrez-Moi un denier. De qui sont cette image et ce titre ? Ils dirent : du césar.  [césar est le titre d'empereurs romains, 5Alors Il dit : Rendez au césar ce qui est au césar, et à Dieu ce qui est à Dieu. (Mc 12:13-17)

 

Donc, rendez au césar son argent (qui de nos jours, n’est plus l’argent, seulement l'arnaque).

Mais rendez vous-mêmes à Dieu, vous qui portez Son image et Son titre.

 

Et les porteurs des muselières, ils se rendent à qui ? Au césar de ce monde, au père du mensonge, du crime organisé, qui porte divers masques : communisme-socialisme, république-démocratie, virus-pandémie, bref, une supercherie conforme à la phase en cours. Ils portent l’insigne qui dit : « n’importe quoi, émis de l’écran, est pour nous vrai ».

 

Et les pandémistes de l’époque ont conduit Jésus devant Ponce Pilate et ont déclaré : « Il corrompait notre peuple et empêchait de payer le tribut au césar » (Lc 23:2)

 

Не слыша долго ничего,

Волшебник выглянул — о диво!

Он видит, богатырь убит;

В крови потопленный лежит;

Людмилы нет, всё пусто в поле;

Злодей от радости дрожит

И мнит: свершилось, я на воле!

Но старый карла был неправ.

 

N'entendant rien pendant longtemps,

Le mage sortit un peu – merveille !

Il voit le bogatyr tué

Gisant noyé dans le sang ;

Le champ est désert, Ludmila n'est pas là ;

Le méchant tremble de joie

Et pense : eh bien, me voilà libre !

Mais le vieux nain avait tort.

 

 

 

Amicalement

Olga de TdR