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La première épouse

Posté le 26/11/2020

Le corpus d'écrits signé par le nom de Denys, premier évêque d’Athènes, est un produit du Vatican

Lorsque vous lisez la Bible, vous remarquez des éléments du programme prévu dans les livres des prophètes, surtout Daniel, dans l’Évangile, dans les épîtres de l’apôtre Paul et enfin, dans le livre de Révélation. Et quand le diable montra à Jésus tous les royaumes du monde en un instant, il montra un programme, connu de lui. De nos jours, puisque le programme est presque accompli, excepté son summum, il est possible de voir ses principaux éléments et les connexions entre eux. Son succès absolu est dû au fait que le frère a toujours été inconnu du public. Les participants moyens au programme, occupés de choses apparemment innocentes, méconnaissaient souvent leur vrai rôle ; il n'empêche que le corps du satan ait toujours agi comme une seule entité. Cette entité, dirigée par le gouvernement babylonien, faisait semblant que la vie se développait de manière spontanée et chaotique, tout en exécutant le programme de manière systématique et régulière. Ainsi, on a toujours cru qu’il existait des philosophes qui avançaient des idées, des théories et des doctrines juste comme ça, par pur désœuvrement.

 

« Les motifs platoniciens » et « d’après Aristote » dans le livre de G. Florovsky ont enfin attiré mon attention : l’expérience ascétique de saint Isaak le Syrien, que pourrait-elle avoir en commun avec Platon ? Un simple article encyclopédique [1] montre que Platon a été à l’origine de l’idéologie transversale (à travers les siècles) de l’anti-église, l’idéologie mise pleinement en pratique en Allemagne dans les années 30 du siècle dernier. Platon fut pour ainsi dire un agent originel, avec son académie originelle fondée plusieurs siècles plus tôt que celle de Yamné. L’anti-église prenait les dispositions en prévision de la venue du Christ. La philosophie aurait due plus tard simuler et se substituer à la vraie connaissance des ascètes. Et en fait, pourquoi il est d’usage d’honorer les inventions des philosophes et admirer leurs bustes « classiques » sculptés ? La mode établie par l’anti-église le prescrit.

 

Au commencement du livre de G. Florovsky, j’avais déjà noté l’hérésie de Nestorius examinée largement : « pour Nestorius, ... » (et suivent les « pensées » de Nestorius). S’agit-il d’une philosophie ? Or, le livre est dédié aux saints pères... La valeur des écrits des saints pères réside précisément dans leur cohérence avec l’Écriture sainte. Et j’ai sauté les pages Nestorius. Enfin, tous ces « motifs platoniciens » m’ont amené à regarder de plus près un autre chapitre du livre que j’ai sauté auparavant comme un discours prétentieux et sans intérêt d’un imposteur sur les propriétés de Dieu.

 

Et ce chapitre apporta une découverte stupéfiante. Il s’agit de la contrefaçon qui s’est attribué le nom du premier évêque des Athéniens, disciple de l’apôtre Paul. Le corpus Proclus (il est possible de l’appeler ainsi parce qu’il copie des extraits entiers du platonicien du Ve siècle Proclus sans indiquer la source) impose une hiérarchie « céleste » et « ecclésiastique ». Le saint apôtre Paul a été ravi jusqu'au troisième ciel et n’a rien dit sur la hiérarchie (2 Cor. 12:2), mais le corpus éhonté établie la hiérarchie. L’apôtre Paul dit que notre lutte n’est pas contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les dominations, contre les détenteurs de ce monde des ténèbres (Ephés. 6:12), et ce faux insolent en fait une « hiérarchie céleste ». L’apôtre Paul a dit aux Athéniens sur l’aréopage (la colline) :

Dieu a fait tous les hommes à partir d'un, pour qu’ils habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure ; qu'ils cherchassent le Seigneur et Le retrouvassent s’ils scrutaient bien, comme Il n’est pas loin de chacun de nous. En Lui nous vivons, bougeons et existons... (Actes 17:26-28).

 

Et l’opus blasphématoire dit que Dieu est inconnaissable, et comme inexistant. Qui a donc parlé à Samuel, à Moïse, aux prophètes ? Qui a dit à saint Paul : « Ma grâce te suffit, car la puissance est parfaite dans l’infirmité » ? (2 Cor. 12:9)

 

Le but de la falsification est à l'évidence de remplacer Dieu.

Quelqu’un a pris la peine d'examiner le corpus infâme plus en détail, je l’ai vu sur internet. Mais en fait, on n’analyse pas des saletés lucifériennes, on les balaie avec un grand balai.

 

L’auteur du faux, l'amateur obscur de la hiérarchie, n'est pas si mystérieux que ça. Son auteur collectif est sans doute le Vatican, la résidence papale et la capitale ancienne de l’anti-église. On reconnaît à des kilomètres le langage nauséabond jésuitique (jésuite, un autre nom volé et abusé). Les escrocs ont ensuite distribué d’autres falsifications à l'appui de leur bombe. « La diffusion du corpus a été grandement facilitée par l'autorité de Maxime le Confesseur qui a fait des commentaires à leur sujet » [2], mais G. Florovsky lui-même dit, au début du chapitre, que ces commentaires ont été écrits par une autre personne. L'article cité note également que « les écrits sont pleins de références à l'existence de la disciplina arcani (enseignement secret), étrangère aux premiers siècles du christianisme, et qui prospérait aux VIe et Ve siècles ».

 

Vous pouvez voir sur internet un discours d’un pape de notre époque (audience générale de 2008) où il loue leur propre ignoble composition. La canaille appelle la Bible vieillotte, barbare : « ce que dit Platon et ce que dit la grande philosophie sur Dieu est beaucoup plus élevé ». D’après lui, l’auteur du corpus (à savoir eux-mêmes) « apparaît comme un grand médiateur dans le dialogue moderne entre le christianisme et les théologies mystiques de l'Asie, dont la caractéristique la plus connue est la conviction selon laquelle on ne peut pas dire qui est Dieu ; on ne peut parler de Lui que sous forme négative... » Selon le filou du Vatican, le corpus figure sous le grand pseudonime à cause de l’humilité de l’auteur. Or, certains des sites de l’anti-église dans différentes langues, portant des noms chrétiens et orthodoxes, ne disent même pas que le nom dans le titre est un pseudonyme. Le tricheur n’a pas dit que, pour convaincre un lecteur dubitatif, ils ont muni leur artefact d’un paquet de lettres, soi-disant écrites par celui dont ils ont volé le nom, et certaines d'entre elles sont destinées aux personnes célèbres du Ier siècle.

 

Donc, je traduisais les extraits du livre intitulé « Pères byzantins » qui contient une mine dedans. Son auteur G. Florovsky, était-il naïf et insensible à point de ne pas voir le caractère du corpus ? C’est peu probable, surtout compte tenu tous ses « motifs platoniciens » auxquels je ne prêtais pas attention. Il a lu ce cours à Paris en 1931... Notez que sur le vaste site que j’utilise souvent, il en est de même : le corpus y figure dans la bibliothèque de saints pères sans aucun préfixe pseudo- et sans commentaire. Et quant au mien, le livre de Florovsky qui fait le mélange avec le diable, sera bien entendu banni de ces pages. 

 

Mais le piège n’a pas été pour rien. La découverte exposa la vie ecclésiastique à travers les âges, ses entrailles véreuses. En Russie, l’église a été infectée il y a longtemps. La doctrine sur la hiérarchie a aidé l’anti-église à faire de l’église un organisme qui fait partie du gouvernement terrestre et y pénétrer aisément.

 

Et pour la France, ce fut toute une diversion. Ils ont commodément confondu Denys de Paris avec Denys d’Athènes – le disciple de l’apôtre Paul et le premier évêque des Athéniens, à qui les fraudeurs ont attribué leur opus malveillant.

 

Denys de Paris est le premier évêque de Lutèce dans le pays des Parisiens, le Paris actuel ; il a souffert avec le presbytre Rusticus et le diacre Eleutherius pendant la persécution de Valérien (253–259) ; tous les trois furent décapités. Leurs corps ont été enterrés par les fidèles sur la montagne nommée d'après eux le Mont des Martyrs (Mons martyrum, aujourd'hui Montmartre). [3]

 

Et sur un site « portail catholique en France », vous lisez : « Le Moyen Âge voulut donner une origine très apostolique à l'évêché de Paris. » Le Moyen Âge, c’est qui ? Et oui, dans le cadre de la nouvelle religion sournoisement insérée, on fait tout ce qu’on veut, et la religion sert à le justifier. Car avec un Denys « apostolique », la France a reçu le culte luciférien : l’invention vaticane a remplacé l’Écriture sainte. Cela a prédéterminé le caractère de toutes les figures religieuses vénérées depuis lors, et les philosophes du XVIIIe siècle, et ensuite la révolution. Donc, on professe en France une religion « mixte » depuis combien de siècles ? Une dizaine, une quinzaine ?

 

Le corps du satan menait sa bataille systématique... contre qui ? L’Église ignorait cette lutte « corps contre corps », donc, la guerre était unilatérale. Par conséquent, l’Église a presque disparu. Le résultat était prévu, le Sauveur du monde espérait à peine trouver la foi sur la terre lorsqu'Il serait revenu. (Lc 18:8)

 

C’est pourquoi j'ai été frappée des paroles d’un ascète, abba Ésaïe : « La cécité des yeux de la première épouse du patriarche Jacob (Gen. 29) signifie... » [4,187] Il a appliqué cela à la vie d’ermite au début ; mais la remarquable ressemblance saute aux yeux  – elle signifie la cécité de l’Église de ce siècle.

 

Toutefois, l’Église (l'assemblée spirituelle) persistera, les portes de l’enfer ne l'emporteront pas, selon la promesse du Seigneur (Mt 16:18), Qui l’a bâtie sur le rocher (πέτρος), et ce rocher est l’homme qui L’a confessé le Fils de Dieu.

 

 

Amicalement

Olga de TdR