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La religion universelle du berger mercenaire

Posté le 11/10/2022


Un lecteur attentif du Nouveau Testament et des Psaumes constate que le monde comprend deux parties : 1) les êtres humains et 2) les esprits ou les fils de la lumière. Pourtant, seulement une partie est largement connue. Cela est dû au fait que les esprits dirigeants disposaient toujours d’un organe directeur qui changeait d’apparence au fur et à mesure de leur progrès.

 

Peu après l’époque apostolique, apparut un nouvel organe qui était à l'opposé de l’Écriture sainte, par la magnificence, par les débats et disputes, par la division en partis. L’organe a instauré des rites mystiques, a mis un grand chapeau et s’est appelé Église.

 

La Babylone spirituelle s’est installée à Rome et a appelé sa religion générale ou universelle, de καθολικός. Comme l'a prédit Jésus, un autre a ceint l’apôtre Pierre et l’a porté où il ne voulait pas. L’organe directeur avait pour but de changer progressivement d’objet d'adoration de ses citoyens, et aussi de produire d’autres religions, puis les mélanger et couvrir de sa religion unie tout l’univers. L’organe des astucieux rois invisibles comprenait des membres honnêtes, tels otages, qui n’ont jamais pensé au rôle du chapeau. Cet organe directeur n’était pas nouveau : les pharisiens et les anciens et  tous ceux qui cherchaient à tuer Jésus (Jn. 8), étaient conduits par les esprits malins et partageaient leur esprit, d’où : « votre père est le diable ». Les grand-prêtres, les lettrés, ne voulaient pas voir les prophéties à propos du Christ. Ces cercueils peints faussaient donc l’Écriture. Et le « Saint-Siège » fut un organe hérité appartenant aux esprits malins.

 

Les citoyens du nouvel organisme ne lisaient pas l’Évangile original, ils écoutaient les messes... Le berger mercenaire a commencé à interpréter l’Écriture à son avantage. L’intrus a fait une brèche dans la palissade, a mis l'enseigne « Porte » dessus et a volé les brebis.

 

L’Église-faux devait offrir des conditions pour « la pensée libre » qui préparait les révolutions, et puis se retirer dans l'ombre. La branche ecclésiastique céda la place à la branche à moitié ouverte appelée par la suite la franc-maçonnerie. La plus vaste société secrète pénétrait toutes les organisations et tous les niveaux et servait de main-d’œuvre aux esprits malins. Ils ont par ailleurs fusionné les deux branches. Présenter des choses viles comme des réalisations progressistes et attrayantes, c’était la tâche de la franc-maçonnerie. Par l’entremise des bérets de peintres et des chapeaux académiques, avec l’idolâtrie qu’ils portaient, les rois invisibles sont allés jusqu'à la terre sphérique, tout à fait indépendante dans le vide, aux vols cosmiques, à tout ce qu’ils ont mis dans l’imagination des humains. L’absence démocratique de chapeau correspond à l’absence prétendue de religion, qui est en fait la religion universelle des cercueils peints. Et à l’école, on dit aux enfants : l’homme est beau et savant, il devrait être spirituel. Et on leur enseigne « l'unité et les valeurs communes », l’unité dans le mensonge.

 

***

« Tout fut constitué dans le Fils, tout est créé par Lui et à Lui ». Mais nous ne savons pas comment, pas plus que le pot en terre peut savoir pour le potier. En revanche, l’Écriture sainte nous est donnée pour comprendre quelque chose, pour voir le programme autant que possible. Les écrits des saints pères présentent une Écriture qui contient de bonnes choses, mais est privée de sens. Car quiconque voit le programme, doit montrer le but et de quelle façon il est atteint ; mais le chapeau oblige, et empêche de voir.

 

Or, le programme est bien visible. Jésus a dit aux disciples pour quelle finalité Il était venu, et quel sort L'attendait. Il a choisi les douze, y compris un traître, Il a ainsi dit (Jn. 6). Le grand-prêtre Caïphe a prophétisé qu’il était mieux qu’un seul homme fût mort pour le peuple, et aussi pour rassembler les enfants de Dieu dispersés (Jn. 11). Les enfants de Dieu, ce sont ceux qui sont menés par Son esprit. Et l’apôtre Paul dit aux chrétiens de Rome (à la fin du chapitre 11) de ne pas être arrogants, parce que l’insensibilité de la partie d’Israël était pour que les peuples viennent au complet ; « vous êtes maintenant graciés à cause de leur désobéissance, et ceux-là, qui sont pour le moment désobéissants pour que vous soyez graciés, seront aussi graciés pour vous. Dieu a enfermé tous dans la désobéissance pour qu’Il gracie tous », dit l’apôtre. Vu ces paroles qui se rapportent aux peuples, il vaut essayer, au niveau personnel, de se mettre du côté des graciés à temps, pour ne pas se retrouver devant la porte close.

 

Et la collision décrite dans l’Évangile de Jean, chapitre 8, était un schéma de futur. Il y avait les uns qui croyait le Fils, et il y avait « les fils du diable », à qui Jésus dit : « Je suis d’en haut, et vous êtes d’en bas ». C’est une collision entre l'esprit du ciel et l’esprit de l'enfer qui se poursuivit pendant deux mille ans.

 

Et le sens du supplice du Fils de Dieu est bien visible. Il est la vie, Il montre que personne ne peut tuer la vie éternelle. Il nous a donné la possibilité d’adopter la vie.

 

Bref, les saints écrivains étaient ceux qui ignoraient les mots : « le gouverneur de ce monde vient, et il n’a rien en Moi » (Jn. 14) parce qu'ils étaient subordonnées au gouverneur. Ces bonnes gens croyaient en chapeau, et leurs écrits cachaient et noyaient le sens du Testament. Et un académicien moderne, interprétateur de la Bible, délivre un nombre de paroles pour ne rien dire, c’est une science. Puisque les saints pères ne parlaient que des êtres humains dans leurs commentaires de la Bible, on peut dire que l’organe directeur a nommé « saints pères » les écrivains menteurs.

 

Dans un film de 1990, un gérant qui peut évoquer la parabole de l'économe infidèle (Lc. 16) s’est présenté comme « chef gestionnaire du système automatisé de gestion de l'entreprise », c’est un titre approprié. (Et le rôle de la grand-mère qui, couchée, sonnait la cloche, traduit la Russie.)

 

Les rois de la terre, les fils de la lumière, qui avaient été soumis à ce qui est vain, ont donc accompli de bonne foi leur mission. Les humains auraient dû trouver une issue, mais les adversaires les ont enfermés dans le bercail et ont condamné la porte.

 

Quelqu’un a pourtant permis de dévoiler l’intrus [1] . Quelqu’un a dit au maître de la maison de détacher le poulain (πῶλος) pour aller à Jérusalem. (Vous souvenez-vous d’Amélie Poulain ?)

 

L’organe directeur des esprits rois de la terre, en utilisant le jeu de chapeau, a changé l’objet d’adoration de ses citoyens : maintenant, c'est la liberté du mensonge, avec l'imitation, la mode. Puisque la mode est une religion changeable, les esprits ont acquis un pouvoir illimité sur les humains, qui, séparés de la vérité, sont devenus leurs esclaves dociles.

 

 

Amicalement

Olga de TdR