Bonjour
J’ai récemment rencontré le mot εὐχαριστία – reconnaissance, remerciement, dans le chapitre 4 de la 2ème épître aux Corinthiens. « Tout est pour vous, afin que la grâce, amplifiée par les remerciements de beaucoup, abonde pour la gloire de Dieu. » Le mot εὐχαριστία exprime la gratitude et veut dire rendre grâce à Dieu, comme on le voit à travers le Nouveau Testament.
Mais ce mot désigne un rite ecclésiastique aussi connu comme la communion. Et la vilenie qu’ils font sous ce nom n’est autre qu’un rite démoniaque, comme les mystères d'Éleusis et d’autres semblables. Ce n'est pas surprenant, vu que le théâtre où nous nous trouvons a commencé comme l’organe « Église ». Avec la théologie, l’organe est devenu philosophique et scientifique, pour produire ensuite la philosophie et la science sans les choses divines.
Auparavant, j’ai essayé de faire la recherche concernant ce rite, je n’ai pas alors compris et n’ai pas attaché d’importance, j’ai cru que c’était quelque chose de spécifique ecclésiastique. Mais le faux est d'une importance capitale. Ils ont eu l’impudence de dire que le rite vient du Christ, au motif qu’Il a dit de manger Sa chair et de boire Son sang. Mais Sa chair, c’est Sa parole, et Son sang, c’est Son Esprit. L’organe a-t-il jamais dit cela ? En vérité, celui qui se dirigeait à Jéricho, fut pris par les voleurs. L’organe a donné aux paroissiens une pierre au lieu du pain et un serpent au lieu du poisson. Nous n’avons pas étudié le grec à l’école, et les traductions sont le pain gâté. Et l’esprit de l’organe « Église » est l’esprit pharisien.
Après le pain et la coupe avec la louange à Dieu, les symboles pour commémorer Son sacrifice pour beaucoup, Jésus parle de la traîtrise qui suivrait (Luc, 22). Et l’apôtre Paul parle du repas dans la 1ère aux Corinthiens, chapitres 10 et 11, il parle « comme aux sensés » (φρόνιμος). Et il dit dans le onzième : quand vous mangez le pain et buvez la coupe de commémoration, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu'Il vienne. Pourquoi la mort, si les apôtres, et beaucoup d’autres, ont vu le Christ après Sa résurrection, et Il a même partagé un repas avec eux ? Mais parce que l’autre a pris Sa place, le dirigeant du monde, le gestionnaire du « système automatisé », qui a commencé par instaurer son organe « Église ».
Tant que l’Église était la façade principale du système, l’idée prédominante était : « tout est créé par Dieu ». Avec le levain pharisien, les créatures du système ont progressivement changé de façade et une nouvelle idée est devenue prédominante : « tout est venu on ne sait d’où, tout se fait tout seul, sans raison ». Et les croyants en l’organe « Église » sont devenus croyants en journaux, téléviseur, smartphone.
Les vocables artificiels – la politique, la religion, ont permis de former un monde artificiel dans l’imagination des humains. Le mot religion vient initialement du nom « religieux » qui désigne celui qui est agrégé par vœu à un ordre monastique, et donc, « religion » signifiait un monastère. En utilisant ce terme, l’Église est devenue comme un parti et s’inclut dans la classification des partis multipliés.
Si tout est sans raison, il n’existe aucun sens. Puisqu’il n’y a pas de sens, on ne pense pas au sens des mots, on emploie les mots de mode. Mais il existe bien un grand sens, car la terre est le lieu de l’épreuve. Est-ce que l’épreuve ne correspond pas au sacrifice de la Rédemption ? Le Créateur nous a fourni une assistance. L’Écriture sainte n'est pas tant un code de lois qu’un code comme un ensemble de signes et de notions. Il montre comment être à Son image, puisque nous sommes doués de conscience (συνείδησις). Mais si les êtres humains ne maîtrisent pas le code du Créateur, ils sont à l’image des démons, pour ainsi appeler les créatures du système. Par conséquent, les humains veulent ce que leur est inutile et mauvais, parce que les démons leur ont dit que c’est de mode. Les créatures, eux, accomplissent leur mission. Et les dirigeants humains qui les suivent ? Ils croient en la puissance de la majorité écrasante.
Dans le film marin de l’article précédant, Michel, jeune champion de voile, envoie un message en code Morse gestuel à la vedette qui part. Le petit Généreux (Eugène) veut l’imiter et fait quelque chose de similaire en agitant le mouchoir. Et ce sont les traductions des textes bibliques, les interprétations qui vont jusqu’au mensonge insolent dans des endroits voulus.
Tout le film est composé de symboles. Quand les futurs voyageurs travaillaient chaudement vêtus sous le soleil éclatant pour se préparer aux conditions tropicales, Michel s’évanouit d’un coup de chaleur – la scène évoque « le vin nouveau mis dans de vieilles outres ». Pour retrouver le futur capitaine en utilisant le dessin et la boussole, ses amis devaient faire deux mille pas dans une direction donnée. Ils ont fait 1830 pas et ont rencontré un mur – c’est la charte de 1830 qui établit « l’égalité des religions » en France, un grand pas, le début. Pourtant, la construction du mur commence bien avant, quand le mot « religion » fut mis en circulation.
Les noms sont souvent parlants dans les œuvres. Le prénom de la tante Claudia peut rappeler κλάδος, branche, mais aussi l’île Κλαύδη. Le navire sur lequel se trouvait l’apôtre Paul fut poussé vers cette petite île où les voyageurs se sont renforcés, ont réussi à lever le canot et ont consolidé le navire (Actes, 27).
Au début, quand la tante Claudia descend de l’autobus arrivé dans la ville, un marin en chemise blanche, avec une grande valise, descend aussi du bus, et les enfants l’entourent et lui parlent. Et à la fin, la tante descend du bus arrivé à l’aéroport, et qui est l’homme en costume noir, avec une petite malle, qui descend aussi du bus ? Est-ce celui qui a acheté quelque chose « pour l’argent du chat » ? Le chat a servi de liaison, Michel l’avait expédié aux amis en attachant un colis. Mais les adversaires ont intercepté le paquet.
Amicalement
Olga de TdR