Beaucoup font ce qu’on leur dit et ne pensent à rien. Mais c’est à cause des autres que les adversaires poursuivaient continuellement leur but. Ils visaient l’éducation universelle obligatoire à cause de ceux qui veulent et peuvent comprendre. L’enfant de sept ans va à l’école et entre dans leur monde formé par les « grands hommes » qui ont apporté la science et l’éducation. Et il reste dans ce monde pour toute la vie et ne sait rien d'autre, et ne peut pas imaginer. L’éducation apprend les enfants à vénérer les mots étrangers dont ils ignorent l’origine et le sens, les termes que les sorciers ont inventés en y ajoutant un sentiment : « la politique » avec un sentiment de moderne, vif, « la religion » avec un sentiment de dépassé, superstition. Un véritable culte des mots-sorts, puisque personne ne lisait les fameux philosophes lumières, et c’est mieux certes, parce qu’il s’agit d’une lecture répugnante. On les a simplement présentés comme les grands hommes qui avaient apporté l’humanisme, et l’auditoire est censé avoir un bon sentiment pour ce mot. Mais on finit par voir le seul rôle des « philosophes lumières », de ces escrocs ténèbres, il consistait à cacher la vraie origine de la terre et de tout ce qui est sur elle derrière des tonnes de mots mensongers.
Depuis le règne de Pierre Iᵉʳ, tout est devenu étranger en Russie, ou sur le modèle étranger : les hauts fonctionnaires, la structure étatique. Beaucoup ont pris ce train, ont suivi la façon généralement admise de dire et faire. Pourtant, l’issue restait, il était encore possible de savoir la vérité, et c’est seulement avec l’instauration de l’éducation universelle que le piège s'est renfermé et la vérité a disparu de la vue. Tout le monde a compris l’essence de l’humanisme : « avoir plus d’argent et mieux vivre ». Et les autres, qui auraient voulu chercher le vrai, ce qui vient du Créateur, ne savaient plus rien d’autre que cette philosophie commune.
Et si on a du mal dans la vie humaniste, le président Rambal-Cocher dans le film « Le jouet » (1976) a dit où est le problème. Il a demandé au directeur de son magazine de se déshabiller, celui-ci a commencé à le faire. Alors le président lui a posé une question, « Qui est le monstre, moi qui vous dis de vous déshabiller, ou vous qui le faites ? » Et après la réponse « Je ne sais pas, monsieur », il a dit : « Voilà le problème ».
Les humanistes ont peu à peu éclipsé le nom même de Dieu, avec toutes les notions associées, par le bavardage. L’engloutissement était progressif, parce que les adversaires se sont appelés d’abord « Église », et ensuite, « philosophie et science ». On se plongeait lentement, comme le même acteur qui s’enlisait dans les sables mouvants dans un autre film, avec un duo d’acteurs, le film de 1981 qui était sur nos écrans sous le titre « Les malchanceux ».
Et il s’avère que les films sont assez nombreux, tournés il y a plusieurs décennies. Si j’avais autrefois vu certains d’entre eux, je les ai revus à présent avec d’autres yeux. Et de même pour certains livres. Qui a fait l’ensemble, les films des différents pays ? Peut-être, un programme les a organisés, et le Seigneur est l’auteur du programme. Et les romans, et les chansons. Qui d'autre pourrait tisser la couronne de fleurs, réunir les œuvres appartenant à différentes époques ? Le drame du poète de l'Inde ancienne Kalidasa « Sakuntala, reconnue à l’anneau » est composé des symboles, et on y trouve un sortilège : « L’imprécation ne sera enlevée qu'avec un atour qui servira à la reconnaître ». J’ai lu le drame traduit du sanskrit vers le russe par A. Poutiata, édition de 1879. Cette traduction semble avoir gardé la valeur du texte original.
Et les résultats de la religion qui consiste à suivre des personnes à la mode, la religion commune établie depuis le XVIIIe siècle, sont tout autour de nous. D’abord, les femmes et les jeunes filles qui fument sont devenues une nouvelle réalité. Jadis, les femmes avaient honte de fumer, surtout en public. Moi aussi, je fumais il y a longtemps, suivant la mode. Et à présent, les enfants d'âge scolaire disent des mots obscènes. Les adolescents aussi, et les jeunes. Des mots sales en usage parmi les vieux ivrognes, vous les entendez maintenant sur les terrains de jeux et sur les terrains de sport. Les mêmes humanistes qui présentent aux écoliers le mensonge comme « attitude rationnelle des philosophes », ces mêmes leur recommandent sur le site vidéo les obscénités comme « argot des jeunes » (en anglais, youth slang). Et ils vont pousser leur progrès jusqu’au bout.
On est ici au milieu de la confusion, les noms n’expriment plus les propriétés, comme c'était le cas dans la langue primordiale. Les gens ont été avertis que le dirigeant du monde était à venir qui n’avait rien en commun avec le Christ. Mais dès que le dirigeant s’est couronné d’une croix, tous se soumirent à lui. Et ce fut une autre confusion de langages, une nouvelle tour de Babel. Notamment, ce qui a été appelé les lumières, était en fait un obscurcissement. Le séjour ici, dans l’adversité, est donc proposé comme un chemin à faire pour devenir un vrai soi-même et atteindre la vie.
Amicalement
Olga de TdR