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Le règne du prince renversé

Posté le 09/06/2021

Le programme n’a pas été caché

 

Le livre mentionné dans la partie II de l’article précédent [1] est un exemple du mélange qui est apparemment involontaire. Obnubilé par le rite, l’auteur perd ce qu’il devrait garder comme un seul trésor : la lumière du Christ. Une phrase montre comment ça finit. Aucun vrai Russe ne pourrait considérer l’attaque du satan sous la marque fasciste comme la guerre « que l’Allemagne et la Roumanie ont commencée contre les bolcheviks » – est-ce écrit par une main jésuite, ou par une main d’un émigré complètement aveuglé ? Il est possible toutefois que la deuxième partie du livre ait été ajoutée par quelqu’un plus tard, après la mort de l’auteur.

 

La deuxième partie du livre, qui porte sur l'époque moderne, est bien politique : elle décrit les affaires de la hiérarchie, notamment les contacts avec la hiérarchie romaine. Le mot bolchevik est répété souvent. Si donc le lecteur ne veuille pas rejoindre la hiérarchie « la seule correcte et complètement canonique », il est invité à croire qu'il y eût des tsars défavorables, et ensuite un tsar plus favorable ait apparu, Nicolas II, et les bolcheviks le tuèrent. Il n'y a pas de vérité dans ce discours. Si l'auteur voulait dire bolchevik, il aurait pu répéter le mot encore plus souvent. Car Nikon et Pièrre Ier étaient bolcheviks, et les tsars suivants aussi – les Alexandre, Nicolas Ier et le IIe Nicolas également, tué par ses collègues bolcheviks. Le satan avait-il peut-être promis de garder la vie au dernier empereur ? Beaucoup croient ses promesses. On sait comment tous ces bolcheviks s’appellent dans le cercle privé : les franc-maçons. Les uns jouent les bolcheviks, les autres, les mencheviks, et ainsi de suite.

 

Les tsars étaient fantoches, comme il est dit dans les « Protocoles » : nous leur donnerons des tsars... Le récit historique du livre regorge de preuves à cet égard. L’une des plus flagrantes, c’est l’établissement, sous Nicolas Ier, de l’évêché romain avec un nombre d’institutions à Kherson. En même temps, le tsar (comme les autres tsars) persécutait farouchement les Russes du vieux rite.

 

Les confessions, dites-vous ? Le satan s’est désagrégé pour former un spectre des religions, afin que la véritable Église du vrai Dieu soit une raie tout mince invisible dans le spectre ; il va se rassembler à la fin et fusionner en une personne vêtue de blanc.

 

Les serviteurs du satan nous ont donné non seulement les tsars, mais aussi les métropolites, académiciens, professeurs, l’éducation, la chaîne « culture » et les autres chaînes, l’ensemble du cirque. Regardez ce monsieur qui porte un chapeau bleu, discret dans la foule (la page Vidéos). Il mène la petite Ève au cirque et regarde par-dessus son épaule – Bouratino le suit-il ?  Le gamin le suit, bien sûr, une longue main invisible le mène par le bout du nez. Le gros policier, au carrefour, qui rugit que l'école est à droite, symbolise « les principautés et les autorités », les vraies qui sont de Dieu (Rom. 13:1, p.26) L’abécédaire qui fut échangé contre un ticket de cirque, signifie la Bible.

 

Le prince de ce monde voit notre histoire comme son échelle descendante. Avec l’éducation établie par lui, les gens se trouvent dans la situation des insectes à l’intérieur d’un échelon de l’échelle en bois : ils ne peuvent pas regarder dehors et voir l’échelle. L’éducation leur dit que certains grands insectes avaient apparu et fait quelque chose, ou des groupes d’insectes avaient des intentions et produisaient des événements. En réalité, les « grands insectes », dès qu’ils acceptent d’adhérer au réseau du satan, ne font qu’accomplir leur partie du programme du « mal spirituel sous le ciel », et c'est pareil pour les groupes.

 

Pour dominer le monde, le satan s’appela « la politique » : si les gens oublient Dieu, ils oublient aussi les ennemis de Dieu, et sans la crainte de Dieu, ils sont une proie facile. Ils croient en l'écran. Actuellement, ils portent une muselière, n’est-ce pas ? Les films comme Le miroir noir et Matrix montrent simplement les échelons suivants de l’échelle. De même, les foules, la nouvelle population mixte, se traîneraient vers les centres commerciaux où les autorités attentionnées leur accorderaient un sauvetage face à un désastre présumé, sous un prétexte plausible. Comme ils sont habitués à porter une muselière, de même ils seraient habitués à vivre dans des centres commerciaux, ils feraient pivoter le vélo d'exercice produisant de l'énergie et obtiendraient des points pour cela. Et ensuite l’écran leur aurait présenté les avantages crédibles d’être couché dans le sarcophage – c’est comme avec la vaccination aujourd'hui.

 

Il y a dans la Bible un indice à propos de cette expansion, dans les paroles de l’ange Uriel, 3 Esd. 4:13-18 (p. 10). L’Ange dit : « J’ai vu une forêt dans le champ dont les arbres ont conspiré : faisons la guerre à la mer, elle cédera, nous nous ferons de nouvelles forêts. Et les vagues de la mer ont eux aussi tenu conseil, disant : allons faire la guerre aux forêts dans les champs, et les surmontons, et nous prendrons davantage de place. Et le dessein de la forêt a été vain, le feu est venu et l'a brûlée ; la même chose est arrivée au projet des vagues de la mer, parce que le sable s'est dressé et les a retenues. »

 

La mer, les eaux signifient dans la langue biblique les esprits, la force immatérielle. Donc les vagues de la mer, qui appartiennent au « mal spirituel sous le ciel », ont décidé de s’emparer de la terre en utilisant leur influence et leur progrès. Les arbres, ce sont les humains dirigeants qui eurent l’intention de devenir comme dieux par des moyens techniques et conduire les humains « inférieurs » comme des objets téléguidés. Les « inférieurs », captifs de l’écran, fabriquent ces moyens techniques de l’asservissement pour un salaire fait de l’air par les « supérieurs ».

 

Le dirigeant renversé est entré en fonctions

 

Avant la fête de Pâque, quand une voix du ciel a glorifié Jésus, Il dit : « Maintenant, c'est le jugement à ce monde ; maintenant le dirigeant de ce monde sera terrassé (ἐκβάλλω). Et Moi, une fois hissé au-dessus de la terre, J'attirerai tous à Moi. » (Jn 12:30-32)

 

S'adressant à l’église d’Éphèse, l’apôtre Paul dit explicitement que par la croix, Jésus le Christ accorda une réconciliation à nous qui avions été les enfants de la nature matérielle, écartés de la cité (πολιτεία) d’Israël ; par la croix, Il a détruit la séparation médiane et a tué l’hostilité, a réuni les deux en un homme nouveau : proches et lointains, dès lors nous avons reçu l’accès au Père par Lui dans un seul Esprit ; et « vous n’êtes plus plus étrangers mais concitoyens aux saints... vous êtes édifiés et assemblés en une demeure de Dieu dans l’Esprit ». Ephés. 2 (p.4)

 

Il est donc à noter que, si le chapitre 2 parle expressément que par la croix, « des deux, Il a créé en Lui un nouvel homme », alors l’antique coutume de faire le signe de croix avec deux doigts est bien appropriée.

 

Jésus répondit à Son disciple Pierre (Jn 6:70, p.17) : « N'est-ce pas Moi qui ai choisi vous, les douze ? et l'un d'entre vous est le diable. » Le Sauveur du monde a choisi le diable ! Car celui-ci devait mettre en œuvre le programme visant à nous passer au crible. L’Évangile nous révèle comment cela avait à se passer. Lors de la Cène, les disciples étaient perplexes : lequel d'entre eux avait à trahir le Maître ? Jésus leur répondit : celui qui a plongé la main avec Moi dans la coupe ; le Fils d'homme Se retire, selon ce qui est écrit de Lui (Mt 26:23, p. 57, Mc 14:20, p. 33, Jn 13:26-27, p. 36). Et en outre, « vous tous allez reculer quant à Moi cette nuit, car il est écrit : Je frapperai le berger et les brebis seront dispersées ».

 

L'évangéliste Jean a employé dans son récit de la Cène le mot βάπτω pour plonger la main. Cela indique le baptême ; et puis, le pain a été trempé dans la coupelle et donné à Judas – au voleur qui tenait le coffret et emportait ce qui a été mis dedans (Jn 12:6). Saint Luc relate une contestation qui arriva entre les disciples (après la question sur le traître) : lequel d'entre eux serait considéré comme plus grand ? L’Évangile nous signale où se trouve le traître. Il a le droit d’administrer, distribuer la communion, l’eucharistie.

 

Prenant le pain, Judas sortit aussitôt ; il faisait nuit. 

La nuit, c’est notre ère.

 

Et plus loin chez Jean : « Je vous dit maintenant ce qui arriverait plus tard, afin que vous ayez foi alors. Déjà il Me reste peu à vous parler ; car le prince de ce monde vient, et n'a rien en Moi, mais afin que le monde apprenne que j'aime le Père, et j'agis comme le Père m'a commandé. Levez-vous, allons-nous-en d'ici. » Jn 14:29-31 (p. 38)

 

Le prince de ce monde n’a rien en commun avec le Christ. Dans son monde, ceux qui possèdent les peuples sont appelés bienfaiteurs (Lc 22:25, p. 59). Le Christ, Lui, est venu pour servir et sauver. Et Il dit aux grands prêtres et aux supérieurs du temple et aux doyens : « Lorsque J'étais tous les jours avec vous, dans le temple, vous n'avez pas étendu vos mains contre Moi ; mais c'est votre ère (ὥρα) et l’empire des ténèbres. » (Lc 22:53, p. 60)

 

Après la Cène, Jésus avec trois disciples se rendit à Gethsémané et priait, attristé et angoissé. Le sommeil prit les disciples. Et revenant une troisième fois, Il leur dit : « Dormez dorénavant (τὸ λοιπὸν) et reposez-vous ; voici, l'heure s'est approchée et le Fils d'homme est livré entre les mains des pécheurs. Levez-vous, partons ; voici, celui qui Me livre s'est approché. » (Mt 26:45-46, p. 58, Mc 14:41-42, p. 33)

 

Ils s’en vont. Les humains sont laissés dans l'empire du diable – qui, vaincu par la croix, n’a aucun pouvoir sur eux, à moins qu'ils ne lui donnent pas eux-mêmes ce pouvoir. Ils lui donnent le pouvoir parce qu’ils ne le connaissent pas. Dès lors, les individus devenaient chrétiens, mais le diable accaparait l’Église ; en conquérant les pays avec son empire, il proclamait l’empire chrétien pour détruire le christianisme.

 

Ainsi, l’antéchrist n’apparaîtra pas dans le vide, mais la construction incessante du monde d’antéchrist s'est poursuivi au cours des deux mille ans. La cité fausse est une image renversée reflétée par la mer troublée. Puisque la nouvelle normalité a été peu à peu établie, la plupart des gens se feront immatriculer, rejoindront la cité parodique du satan. En effet, si Dieu nous a envoyé « le chemin, la vérité et la vie », nous a ouvert l’accès, a donné la possibilité de venir à Lui, alors une épreuve est nécessaire, pour faire le tri. Qui parviendra à sortir du labyrinthe ? En règle générale, l’homme ne reconnaît pas le diable dès qu’il met un chapeau doré ou un chapeau académique et devient investi du pouvoir. Alors où est la différence entre cet homme et Adam ?

 

***

Si l’on examine les propos des saints pères au sujet du diable, on n’y trouve que ce qui concerne l’influence que le diable et les démons exercent sur l’individu. La seule exception est une citation de l’épître attribuée à Barnabé, l’un des 70 apôtres, compagnon de l’apôtre Paul. Voici le début de la deuxième partie, chapitre XVIII. Versions : grecque, française, anglaise.

 

Passons à une autre sorte de connaissance et de l’enseignement. Il y a deux voies, répondant à deux sortes d'enseignement et d'autorité : la voie de la lumière et celle des ténèbres. Elles sont bien éloignées l'une de l'autre. À l'une sont préposés les anges de Dieu, qui conduisent vers la lumière ; à l'autre, les anges de Satan. Dieu est le Seigneur pour les siècles des siècles et Satan est le gouverneur du temps présent de l'iniquité.

 

Dans la version russe, il manque le mot présent, le mot νῦν est omis, un vol qui caractérise notre ère inique. Le temps de l’iniquité est présenté de cette manière comme  quelque chose d’abstrait. Il est donc à signaler que le temps est le nôtre, d’après le texte, – vous êtes ici. Le gouverneur de ce siècle est le diable. C’est un dirigeant « démocratiquement élu », mais par tromperie.

 

 

Amicalement

Olga de TdR