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Les actes de vengeance pour Pâques

Posté le 28/01/2025

La Corporation représentée par Hitler a commis le premier acte de vengeance le 6 avril 1941, ce fut l’opération « Punition » (Strafgericht) provoquée par le refus de la Yougoslavie d’adhérer au Pacte tripartite (Pacte de Berlin). La destruction de Belgrade par les bombardements de Luftwaffe était sans précédent. Le ministère de la Défense, l’état-major de l’armée yougoslave, la centrale électrique, la gare, le palais royal, l’académie militaire, les casernes, la gendarmerie, l’aérodrome, l’université et les zones résidentielles dans toute la ville furent attaqués. Les Allemands ont largué 360 tonnes de bombes, 683 bâtiments furent complètement détruits, 1602 bâtiments gravement endommagés. Un grand nombre de civils ont été tués, plus de 10 mille blessés. Ensuite, le pays fut occupé en deux semaines.

Le Pacte de Berlin a été conclu entre les représentants de l’Allemagne, de l’Italie et du Japon en septembre 1940. Il stipulait, en fait, la division du monde entre les États fascistes. Le rôle principal dans l’organisation du nouvel ordre revenait à l’Allemagne et à l’Italie en Europe, et au Japon en Asie. Quelques gouvernements – Hongrie, Roumanie, Slovaquie, Bulgarie, et plus tard, Finlande, Espagne, Thaïlande, rejoignirent l’alliance, ainsi que le gouvernement fantoche de Croatie et deux gouvernements fantoches formés par le Japon en Chine. L’adhésion au Pacte de Berlin impliquait inévitablement l'acceptation de facto du contrôle militaire allemand et l’occupation, soit complète, soit partielle, par les troupes fascistes allemandes. Le pacte a été conçu en vue de l’agression contre l’URSS.

L’encyclopédie « Tout le Japon » présente pour cette alliance militaire un ikebana de beaux mots, mais le bouquet est plus jésuitique que japonais. « Les parties… considèrent comme le principe de base la création et le maintien du nouvel ordre... » La messe catholique instaurée depuis 1969 s’appelle Novus ordo.

Pour la deuxième fois, la Corporation sous l’insigne « alliés » a largué les bombes sur Belgrade en avril 1944. Le 16 et 17 avril ont été appelés « les Pâques sanglantes ». Au début de l’année, l’armée soviétique a déployé une offensive puissante sur tout le front germano-soviétique, c’est à ce moment que la Grande-Bretagne et les États-Unis l’ont rejointe et ont commencé les bombardements des territoires occupés par les Allemands.

Le raid a commencé à midi, quand de nombreux habitants de la capitale yougoslave étaient dans les églises. Environ 600 avions de bombardement B-24 « Liberator » ont effectué les raids de deux jours. Au lieu de centres de communication et d’installations militaires allemandes, c’étaient les quartiers résidentiels, les hôpitaux et les églises qui se retrouvèrent les bombes. Après les pertes que le peuple serbe a subies dans la lutte cotre les envahisseurs allemands et contre les ustachis, les alliés ont dévasté la capitale. Aucun site militaire allemand n’a été touché, excepté le bâtiment où était la gestapo. Deux mille de civils sont morts dans les incendies et sous les débris. Les pertes des occupants allemands ont été estimées à 200 personnes.

Il y avait une raison de la vengeance. En 1935, le Vatican a proposé le concordat à la Yougoslavie, et le gouvernement, dirigé par le premier ministre pro-fasciste, l’a signé. Mais par la suite, le concordat n’a pas été ratifié, à cause d’un fort mouvement de protestation dans le pays. Les Serbes ne voulaient pas être universels.

Après la 2ème guerre mondiale, il y eut un procès démonstratif pour juger les criminels militaires hitlériens, ceux qui n’ont pas fui, tandis que les prêtres et les politiciens catholiques (comme Bruning, Kaas...) vivaient tranquillement. En Allemagne, le parti catholique « du centre » qui avait confié la place à Hitler en 1933, s'est régénéré en octobre 1945, et de nombreux membres du parti nazi, qui fut banni, le rejoignirent. Donc, si l'on reprend les termes militaires, des soldats ont été punis, tandis que les généraux ont poursuivi les opérations.

Pour la troisième fois, la Corporation sous l’insigne « OTAN » a bombardé Belgrade le 5 avril 1999, presque comme en 1941, avec un seul jour d’écart. Et entre autres, les avions Luftwaffe, qui ont redécollé des aérodromes de l’Allemagne pour la première fois depuis la 2ème guerre mondiale. Ils devaient probablement guider les raids, comme les plus expérimentés. Toute l’agression aérienne a duré 78 jours, de 24 mars à 10 juin. Cette fois, la Corporation a déversé sur les Serbes toute la puissance des armes les plus modernes, y compris les bombes contenant de l’uranium appauvri.

Il y avait des objets largués portant des inscriptions : « Happy Easter! », ou celui-ci.


La bombe portant l'inscription « Veux-tu encore être Serbe maintenant ? »

La provocation organisée par les universels qui a servi de prétexte pour l’agression fut bientôt révélée et exposée, mais cela a été laissé sans attention. De plus, peu de temps avant l’agression, les médias ont lancé le show des aventures du président américain avec une femme.

Et toute la guerre des années 1990 contre la Yougoslavie a été basée sur les provocations et les falsifications. Le livre de K. G. Mialo « La Russie et les dernières guerres du XXe siècle », paru en 2002, parle des événements en Yougoslavie en citant souvent les médias occidentaux. Ils ont tout simplement mis tout à l’envers, ils présentaient les bourreaux comme victimes, et inversement, les victimes comme bourreaux. Donc, la population en Occident fut mise dans un monde inversé créé sur leurs écrans. L’euphorie des universels s’y fait sentir : tout est possible, tout est permis ! Il n’y a plus de rival dans le monde.

En 1985, le président américain a donné un signal, en déposant une gerbe au cimetière militaire allemand. C’était l’année de Gorbatchev, dans quelques années l’URSS disparaîtra et ensuite la Yougoslavie sera écrasée et fragmentée. Déjà en juillet 1990, le drapeau des ustachis fut hissé au-dessus de Zagreb. Un an plus tard, les dirigeants de la Croatie ont réhabilité et légalisé les ustachis et ont invité à venir les ustachis de l’Amérique latine, de l’Autriche et de l’Allemagne.

D’où est venue l’enclave criminelle actuelle Kosovo ? L’organisation terroriste et ses maîtres ont fait ce nouveau centre militaire, et les terroristes ont été formés à la ressemblance des maîtres : la commerce de drogues, d’hommes et d’organes humaines, les massacres, les atrocités rituelles.

La région de Kosovo et Métochie est passé à la Serbie en vertu des traités de paix de Londres et de Bucarest de 1913. Et en 1920, l’Albanie est apparue comme État indépendant et a été admise à la Société des Nations. Pendant la 2ère guerre mondiale, les occupants italiens ont peuplé la région Kosovo par les Albanais, et après la guerre, le nouveau dirigeant de la Yougoslavie leur a permis d’y demeurer.

L’activité de l’État-major (Vatican) pour organiser un État vassal dans les Balkans a commencé depuis les années 1870. Pendant la 1ère guerre mondiale, la région était occupée et « civilisée » par l’Autriche. Ensuite, elle était occupée par l’Italie. Entre le deux guerres mondiales, l’Albanie était entièrement dépendante de l’Italie, elle était de fait son appendice, en échange des crédits et nouveaux crédits. En 1939, l’Italie a occupé l’Albanie et l’a annexé en « union personnelle ». Le parti fasciste albanais a été organisé sur le modèle italien et l’armée albanaise fut intégrée à l’armée italienne. Quand l’Italie et l’Allemagne fascistes ont occupé la Yougoslavie et la Grèce, ils ont donné à l’Albanie certaines régions de la Yougoslavie, du Monténégro et de la Grèce. Parmi eux, Kosovo-Métochie. En 1943, les troupes allemandes sont entrées en Albanie. Deux groupes, Bali combetar pro-fasciste, et Legalitet, créé par les officiers du renseignement britannique, ont été organisés par opposition aux détachements de partisans qui menaient les combats pour la libération nationale. Les deux groupes furent un prototype de la bande de la « libération de Kosovo » moderne.

Les occupants ont été chassés, mais les membres des groupes et leurs rapports avec les maîtres étrangers sont restés. Ces liens, ainsi que les flux financiers, n'ont jamais été interrompus. L’État-major, principalement par le biais des fonctionnaires et des services secrets allemands, dirigeait les événements vers la désintégration de la Yougoslavie. Le livre indiqué ci-dessus en parle plus qu’une fois.

Il y avait également pendant la guerre les détachements des paysans serbes (les tchetniks) subordonnés au général qui représentait le gouvernement royal émigré. Ils collaboraient avec les occupants et ont fait des actions sanglantes en Croatie en réponse à la terreur des ustachis. Après la guerre, le nouveau dirigeant de la Yougoslavie (originaire de Croatie) a tout fait pour en finir avec les monarchistes. Le général fut exécuté. Mais les chefs des ustachis ont mystérieusement disparu, pour émerger après quelques années en Argentine, en Espagne, en Autriche et aux États-Unis. On ignorait comment et pourquoi ils ont échappé au châtiment international. Et dans la nouvelle Yougoslavie, « au nom de la fraternité et de l’unité », on tâchait de ne pas évoquer les crimes sanglants des ustachis, et l’histoire officielle en parlait peu.

L’État-major a créé un front commun albanais, croate et bosnien pour détruire la Yougoslavie et persécuter les Serbes. La triple guerre a été préparée et déclenchée en 1991. L’Albanie avait un rôle capital. Était-elle conçue comme une division exemplaire du camp global futur ? L’Albanie est musulmane, la Croatie est catholique. Le ministre de la première Croatie des ustachis de 1941 a dit qu’ils faisaient un avec les « frères-musulmans ». L’État-major a fusionné ses deux insignes jadis opposés. Le dirigeant de la 1ère Croatie, vénéré par la 2ème Croatie actuelle, a dit que « si cette Croatie disparaît, une entité nationale restera quand même en héritage, alors au moins la question serbe sera résolue ». Et un autre dirigeant : « Ou nous vaincrons et ces maudits Serbes seront anéantis, ou si malheureusement la Yougoslavie réapparaît, nous corrigerons au moins les statistiques en faveur des Croates. » (du livre « L’impasse balkanique », N. Vasilieva, V. Gavrilov, chapitre 2). Nous voyons à présent le programme de l’État-major réalisé. Et selon les rapports, on peut dire que la Croatie fait maintenant partie de l’armée américaine.

Voici un épisode de la guerre, août 1995, pris du livre de K. Mialo mentionné ci-dessus. Préhistoire : en 1991, la Croatie s’est séparée de la Yougoslavie. Les habitants de la région périphérique Kraïna, les Serbes, ne voulaient pas la séparation, mais ils ne faisaient que 12% de la population totale. Après la séparation de la Croatie, et à cause de l’attitude hostile des habitants et des dirigeants croates, ils ont proclamé la république, la Kraïna serbe. Elle a existé trois ans et demi. Les habitants réclamaient l’autonomie, à l'instar des deux régions autonomes en Serbie  Voevodina et Kosovo. Mais au lieu de l’autonomie, ils ont reçu une agression. La république a été détruite en trois jours et demi, et la population serbe en Croatie orientale a été détruite ou expulsée.

Après l’écrasement militaire, il y eut l’exode des réfugiés le plus important de toute la guerre. Environ 200 mille personnes, sous le soleil ardent, sans nourriture et sans eau, marchèrent sur les routes vers Bania Luka et Serbie. À ce moment, les gens sans défense, les vieux infirmes qui sont restés dans les villages, ainsi que les réfugiés sur les routes, ont subi des actes de violences sur lesquels même la presse occidentale a publié quelques reportages à glacer le sang. Vingt-six mille maisons furent brûlées. D'après les données du groupe Human Right Watch à Zagreb, six mille personnes sont portées disparus pendant l’opération « Tempête » et mille après l’opération. Et il est bien possible que beaucoup d’entre eux sont devenus les victimes de la chasse aux gens qui accompagnait l’opération et qui peut rappeler le cirque romain sanglant.

C'était une chasse sans guillemets, qu’une agence de voyages clandestine se chargeait d’organiser pour les Européens qui souhaitaient chatouiller leurs nerfs par le meurtre des réfugiés serbes. Une semaine de vacances de ce genre ne coûtait que 2700 de dollars. Les amateurs volaient vers Zagreb et de là, dans la zone de guerre modérée, où ils devenaient les membres de la Brigade internationale croate. Ils recevaient l’arme, et conformément au contrat, ils pouvaient participer aux pillages et aux violences sur les gens sans défense, ainsi qu’être photographiés à côté des cadavres. Cela s’explique par le fait que les snipers-touristes étaient pour la plupart des criminels anglais et de riches hommes d’affaire allemands ; mais le journal qui a donné cette information dit que « selon la loi britannique, la police anglaise ne peut rien faire contre ses citoyens qui commettent des crimes en Croatie ».

La police allemande ne pouvait apparemment rien faire non plus, puisqu’il n’y eut pas de bruyant scandale public qu’un événement aussi monstrueux pourrait produire. Il ne s’agit pas de spécificités du code pénal, mais, comme le disent les journalistes, cela est dû au fait que l’idée démente est fermement ancrée en Occident, selon laquelle, si n’importe quelles souffrances échoyaient aux civils serbes, on refusait de les considérer comme victime qui a besoin d'être protégée. Un militaire important américain a dit dans un entretien confidentiel, « On croit dans les capitales occidentales que s'il arrive quelque chose aux Serbes de Kraïna, ils le méritent », dans les propos tenus une semaine avant l’opération « Tempête ».

L’Église catholique a organisé et a instigué les massacres des Serbes dans la 1ère Croatie des ustachis des années 1940. Les prêtres appelaient à tuer et participaient eux-mêmes aux tortures monstrueuses. Ils disaient, « Tuez, et nous absoudrons tous vos péchés ». Et ils disaient que le meurtre ne serait pas un péché s’il était commis pour l’Église catholique. Les témoignages documentés se trouvent dans le livre de R. Petrovitch « Le génocide avec la bénédiction du Vatican » paru en 1992. Il est trouvable en russe sur internet, ainsi que le livre de Marco Aurelio Rivelli « L’archevêque de génocide ». Cet archevêque de Zagreb est mort en 1960. Le dirigeant de la Yougoslavie d’alors, son compatriote avec un autre insigne, a permis d’organiser les funérailles solennelles dans la cathédrale de Zagreb. En 1998, l’État-major a canonisé l’archevêque, pour confirmer la restitution de la Croatie des ustachis. « L’Église catholique » s'est pleinement montrée comme un bandit déguisé.

Ces livres montrent ce qui est derrière les « nettoyages ethniques », le terme que les médias répétaient volontiers. Pourquoi donc cette guerre implacable contre les Serbes qui dure des décennies et des siècles ? Traditionnellement, il y avait parmi eux beaucoup de ceux qui croient en Dieu. Cela ne signifie pas appartenir à un groupe qui respecte des notions, des rites et des règles. Qui croit en Dieu, sait ou peut savoir, malgré l’éducation mensongère, que la terre ne parut pas d’elle-même et que l’homme ne provient pas du singe. Et il sait que Dieu gouverne le tout.

Et l’État-major sait que ces gens ne deviendront jamais universels, c’est pourquoi il mène sa guerre incessante contre eux. L’État-major tient tous les fils. Avec l’éducation et l’ambiance générale qu'il a établi, avec les groupes-insignes qu’il gère, tout le monde est fait sur le modèle universel, tous font ce qu’il leur ordonne par le biais des leaders et de la mode. Mais ceux qui croient en Dieu ne lui obéissent pas. Et avec la tuerie, avec la dispersion et l’affaiblissement, il cherche à anéantir le milieu même où ces gens existent ou peuvent apparaître.

Pendant son agression de 78 jours en 1999, la Corporation a détruit l’économie yougoslave, il y eut de nombreuses victimes. L’arme de précision a bombardé avec précision les ponts, les établissements industriels, culturels et de santé, plutôt que les installations militaires. Les bombardements des dépôts pétroliers et des usines chimiques ont pollué tout l’environnement. Les agresseurs ont fait exploser 37 tonnes de bombes uraniques, ont dispersé 23 tonnes de l’uranium appauvri. Dans quel but ? Des centaines d’enfants sont atteints de cancer chaque année, première place en Europe, ainsi que pour la mortalité par cancer. Et quand la Corporation effectuait la catastrophe humanitaire là où il n’existait pas de catastrophe humanitaire (le terme qui a servi de prétexte), en appelant dans les médias les universels les héros, et les victimes les bourreaux, elle bombardait en même temps les stations TV et radio yougoslaves. Le brave S. Milochevitch, le « tyran » mis derrière les barreaux, prononçait des discours accusateurs au procès : « Ils ont détruit seulement 7 chars. Ils ont détruit beaucoup plus d’hôpitaux que de chars ! » Et comme « ils », c’était « vous », le prévenu est mort sous l’enquête.

On discutait avec des termes politiques et juridiques, décents, sérieux. Certains recouraient aux termes économiques, pour expliquer les motifs. On citait les noms des politiciens et des organisations. Et soudain, on s’est retrouvé hors de toute loi. Comme dans la jungle.

 

 

Amicalement

Olga de TdR