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Les enchanteurs modernes

Posté le 12/08/2024

Bonjour


Les sorciers modernes portent des vêtements élégants, prennent une pose élégante et disent des sorts scientifiques. Comme tous les chamans, ils produisent un effet magique au moyen des mots que leurs auditeurs ne comprennent pas.

L’extrait qui suit est pris de l’article « La relation des nazis avec la Shambala et le Tibet » (Shambala est le nom d’un pays mythique), signé Alexandre Berzine, trouvable en russe sur internet.

« En 1871, le romancier britannique Edward Bulwer Lytton a décrit dans son livre « La race à venir » une supra-race vrilia, qui vivait sous la terre est avait l’intention de s'emparer du monde au moyen du vril, l’énergie psychokinétique. L’auteur français Louis Jacolliot poursuivit ce mythe dans les livres « Les Fils de Dieu » (1873) et « Les traditions indo-européennes » (1876). Dans ces livres, il a associé le vril au peuple souterrain Thule : les habitants de Thule pourront utiliser l’énergie vril pour devenir surhommes et gouverner le monde.

Le philosophe allemand Friedrich Nietzsche (1844–1900) a attaché lui aussi une importance particulière à l’idée du surhomme et a commencé son ouvrage « Antéchrist » par ces paroles : « Regardons nous-mêmes. Nous sommes Hyperboréens. Nous savons très bien que nous vivons à l'écart des autres ». Et Bal Gangadhar Tilak, jadis combattant pour l’Inde libre, a développé ce sujet dans l’ouvrage « La patrie arctique des Védas » (1903), où il a identifié le déplacement des habitants de l’île Thule vers le sud avec l’origine de la race arienne. Ainsi, au début du XXe siècle, beaucoup d’Allemands croyaient qu’ils étaient descendants des Aryens venus de la Hyperborée-Thule, et que leur destination était de devenir, avec la force du vril, une race dominante de surhommes.

En 1918, Rudolf von Sebottendorf a fondé une filiale de la société Thule (instituée en 1910) à Munich. Auparavant, Sebottendorf a vécu quelques années à Istanbul, où en 1910 il avait fondé une société secrète qui a réuni les idées du soufisme ésotérique et de la franc-maçonnerie. Cette société partageait les croyances des Haschaschins (du mot arabe haschisch), provenus de la branche ismaélienne des Nizaris dont l'apogée tombe sur l’époque des croisades.

Pendant son séjour à Istanbul, Sebottendorf a dû connaître le mouvement des Jeunes-Turcs, le pantouranisme, qui était dans une large mesure derrière le génocide des Arméniens dans les années 1915 et 1916. La Turquie et l’Allemagne étaient alliés pendant la première guerre mondiale. De retour en Allemagne, Sebottendorf a aussi rejoint l’Ordre allemand (teutonique) fondé en 1912 comme une société idéologiquement droite avec une loge secrète antisémitique. Ainsi, les assassinats politiques, le génocide et l’antisémitisme ont fait partie de l’idéologie de la société Thule. Plus tard, en 1918, l’anticommunisme a été ajouté, quand la société Thule de Munich devint un centre du mouvement anticommuniste.

En 1919, la société Thule a fondé le Parti ouvrier allemand. Plus tard dans l'année, le membre du cercle intérieur de la société Thule Dietrich Eckart admit Hitler à la société et commença à le préparer selon les méthodes de cette organisation pour l’utilisation du vril en vue de créer une race de surhommes aryens. Hitler était enclin au mysticisme dès son jeune âge, il étudiait à Vienne l’occultisme et la théosophie. En 1920, Hitler devint chef du Parti ouvrier allemand, rebaptisé Parti ouvrier national-socialiste allemand (parti nazi).

Karl Haushofer (1869–1946), conseiller militaire allemand du Japon après la guerre entre la Russie et le Japon, a également beaucoup influé le mode de pensée de Hitler. Puisqu’il était extrêmement impressionné par la culture japonaise, beaucoup estiment que c’est Haushofer qui était derrière l’alliance du Japon avec l’Allemagne. Il était aussi très intéressé par la culture indienne et tibétaine, étudiait le sanskrit et, d'après lui, avait visité le Tibet. Après son service comme général pendant la première guerre mondiale, en 1918, Haushofer a fondé la société Vril à Berlin. La société avait les mêmes idées fondamentales et valeurs que la société Thule, et on l’estime un cercle intérieur de la Thule. La société essayait d’établir des liens avec les êtres souterrains surnaturels pour obtenir d’eux la force vril. En plus, elle soutenait que la race aryenne provenait de l’Asie centrale.

En 1937, Himmler a intégré Ahnenerbe, « La société allemande pour étudier l’héritage des ancêtres », fondée en 1935, à SS (Schutzstaffeln), et nomma son directeur Walther Wüst, chef du département du sanskrit à l’université Ludwig-Maximilian de Munich. Sous la tutelle de l’Ahnenerbe se trouvait l’Institut du Tibet, devenu dès 1943 l’Institut de l’Asie centrale et des expéditions de Sven Hedin.

Haushofer a élaboré les dispositions de base de la géopolitique. Au début des années 20, il est devenu chef de l’Institut de la géopolitique de l’Université Ludwig-Maximilian à Munich. La géopolitique préconisait l’occupation de territoires en vue d’élargir « l’espace vital » (Lebensraum) pour arriver au pouvoir sur la scène mondiale.

Haushofer fréquentait le futur führer et lui enseignait la géopolitique et les idées de la société Thule et de la société Vril. Par conséquent, devenu chancelier en 1933, Hitler a choisi la géopolitique comme stratégie pour la race aryenne, afin de s’emparer de l’Europe orientale, de la Russie et de l’Asie centrale. Pour réussir, il fallait découvrir en Asie centrale les ancêtres de la race aryenne qui gardaient le secret du vril. »
 

Les « Hyperboréens » veut dire qui vivent derrière le vent du nord. Le peuple de la Hyperborée, un pays au-delà des montagnes, était connu dans l’antiquité. Selon Pline l’Ancien, les points cardinaux du monde (cardines mundi) se trouvent là, le soleil se lève pour ce peuple une fois par an, le jour de solstice d’été, et se couche une fois par an, le jour de solstice d'hiver. Les légendes des temps anciens parlent d’Abaris Hyperboréen, Ἄβαρις Ὑπερβόρειος ou Ἄβαρις αίθροβάτης, qui volait sur une flèche d’or, ne mangeait pas et guérissait les maux.

Il est possible que j’aie vu ce même article il y a quelques années, mais comme une information détachée, sans prêter attention. C’est autre chose quand on voit les débuts et les fins. « La guerre éclata », disent les livres scolaires. Mais ils ne disent jamais pourquoi la guerre éclata. Ils auraient à dire alors que les partis politiques viennent des sociétés secrètes, dont la franc-maçonnerie avec sa façade d’innocence. Ils auraient à dire que les adversaires ont fait Hitler et un entourage pour lui. Une encyclopédie cite les propos de Dietrich Eckart, la figure centrale de la société Thule, mentionnée ci-dessus, les voici en anglais : « Follow Hitler! He will dance, but it is I who have called the tune! I have initiated him into the 'Secret Doctrine,' opened his centers in vision and given him the means to communicate with the Powers. Do not mourn for me: I shall have influenced history more than any other German. »

Et pour cela les écrivains-menteurs, comme L. Jacolliot et J.-A. Saint-Yves, avaient écrit leurs livres-mensonges, et les « philosophes » avaient écrit leurs volumes de saletés. Une autre source en anglais dit : « Curieusement, l’histoire du livre de Jacolliot n’a presque rien à voir avec l’histoire traditionnelle de l’Inde comme elle se présente dans les manuscrits et les épopées hindoues, et presque tout à voir avec la mythologie nordique qui était très populaire alors en Europe grâce aux collections folkloriques des frères Grimm et aux opéras de Richard Wagner. »

Les adversaires, ce sont ceux en qui agit l’esprit adversaire à Dieu, ceux qui l’adoptent et le portent. Ils prenaient toujours quelque reflets pour donner un goût de véridique, mélangeaient avec d’ordures et distribuaient les compositions aux divers groupes qu’ils formaient et ensuite les faisaient s'opposer entre eux.

Quand on examine l’Ordre teutonique, fondé au XII siècle, et les autres ordres militaires sacralisés, et les croisades, assimiler la planète à la maison de fous ne paraît pas une exagération. L’idole habituelle, l’autorité et le prestige, a appliqué une croix sur sa coiffure, et les gens ont adoré l’idole déguisée.

«Drang nach Osten» fut la doctrine de l’Ordre teutonique. Au XIII siècle, l’ordre a effacé de la face de la terre un groupe des tribus baltes connues sous le nom commun de Prusses, et a pris leurs terres situées entre la Vistule et le Niémen. Et ceux qui gardaient la mémoire des peuples disparus, ont reçu le groupe de « protestants » comme consolation au XVI siècle. En 1242 sur le lac Tchudskoe, Alexandre Nevsky et ses combattants ont arrêté l’assaut vers l’est. En 1410, les alliés polonais-lituaniens-russes, avec la cavalerie tatare et les détachements hongrois, ont défait l’Ordre teutonique dans la bataille connue en Prusse orientale.

La partie idéologique de l’armée des adversaires a connu beaucoup plus de succès. Le dictionnaire encyclopédique dit que l’université de Munich, mentionnée dans l’article, est basée en 1472 sur le modèle de l’université de Vienne. Et toute la file des universités basées sur le modèle des précédentes a émergé : universités de Prague, de Cracovie, de Rome, de Naples, et bien sûr, l’université de Paris, la Sorbonne du prêtre Sorbon, non pas un simple prêtre, mais un prêtre scientifique, un thomiste. Et tout le paquet universitaire remonte à la première université, celle de Bologne, fondée au XI siècle, qui commençait comme un établissement juridique où on enseignait le droit ecclésiastique et le droit civil (romain). Au XIV siècle, les facultés de médecine, de philosophie et de théologie sont apparues.

Le nom de Voltaire marque le début de toute l’éducation moderne. Le philosophe Voltaire raisonnait sur Dieu, et dans cette situation, ses raisonnements comme tels ont été mis au premier plan et fortement glorifiés. La compagnie des philosophes a suivi, et qui pouvait indiquer l’absurdité pendant l’agitation prérévolutionnaire et les révolutions ? Ainsi la bande d’escrocs devint un nouveau dieu. La religion Voltaire, l’adoration de la lignée des philosophes-bandits, est actuellement obligatoire sous le nom de l’éducation.

Parallèlement, I. Kant a fait la même chose dans l’autre langue. Parmi les entassements de mots insensés, une directive se retrouve chez Kant. « Il est de la plus haute importance d'isoler des connaissances qui sont distinctes par leur espèce et leur origine, et de les empêcher soigneusement de se mêler et de se confondre avec d'autres, avec lesquelles elles sont ordinairement unies dans l'usage. » Quiconque a passé l’éducation, peut reconnaître une instruction aux enseignants, parce que nous sommes éduqués selon ce principe.

Après tous ces préparatifs, au siècle suivant, F. Nietzsche a pu verser du poison bien plus fort.

Mais l’Église a appelé le brigandage la philosophie bien avant Voltaire, lorsqu'elle a fait et a glorifié Thomas d’Aquin, qui, tel le serpent au paradis, « prouvait l'existence de Dieu », en renversant ainsi le sens, en annulant toute l’Écriture sainte.


Il est significatif que le début du chapitre 8 de l’épître aux Romains, qui parle de la pensée charnelle (φρόνημα τῆς σαρκὸς), est truqué dans la plupart des traductions françaises, elles disent quelque chose d’autre. Et ils ont « perdu » la moitie du premier verset.

Οὐδὲν ἄρα νῦν κατάκριμα τοῖς ἐν Χριστῷ Ἰησοῦ μὴ κατὰ σάρκα περιπατοῦσιν, ἀλλὰ κατὰ πνεῦμα.

Il n’y a donc pas de condamnation à ceux qui en Jésus-Christ se comportent non selon la chair, mais selon l’esprit.

Ils ont coupé la deuxième partie. Donc, il suffit d’appliquer une croix sur le drapeau ?
Et alors, il est possible que les adversaires aient inséré les mots « Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux ». Rien d’impossible pour ceux qui ont nommé le pape « successeur de l’apôtre Pierre », lui ont donné des pouvoirs divins et ont fondé le « Saint-Siège ». Malheur à vous, légalistes, qui avez enlevé la clef de la compréhension.

Ces paroles sont adressées à Gog (le prince suprême ?) dans Ézéchiel, 38 :

« Le Seigneur dit ceci : ce jour-là, des idées viendront dans ton cœur, et tu méditeras des pensées mauvaises, et tu diras, « J’irai à la terre abandonnée, j’atteindrai ceux qui vivent en paix et demeurent en repos, tous qui habitent la terre où il n’y a ni mur ni verrous, et ils n’ont pas de portes, pour enlever le butin et prendre leurs armes, pour tourner Ma main contre la terre déserte qui fut peuplée et contre le peuple qui s’est rassemblé des nombreux peuples, ceux qui ont acquis des domaines, qui résident sur le nombril de la terre. » (v. 10 à 12).

Le nombril de la terre se trouve-t-il sous le mont Everest ? Et le centre de contrôle du monde mensonger est là-bas, peut-être ?

Dans le cadre de cette éducation, on étudie « le grand écrivain russe Lev Tolstoï », un gros maçon, à en juger d’après ses gros livres qui décrivent les passions de l’homme-bête. Il utilisait lui aussi la métaphore, afin d’inculquer des idées perverses. Et avec cette éducation, je ne savais pas l’œuvre de N. S. Leskov, et ne pouvais pas comprendre. Et ce n'est qu'à présent que j’ai lu « Les légendes chrétiennes » remarquables de Leskov.

L’institution « Église » a inventé sa propre légende à elle. Pourquoi elle prétend que le Christ fût descendu en enfer et ait libéré les âmes ? Le Nouveau Testament ne fait aucune mention d’un tel événement. Si malgré tout on vous donne quelque citation, traduisez l’endroit par vous-même. L’Église a fait courir cette fable qui assoupit ses clients. Et qui oserait poser une question si cela est inscrit dans des prières liturgiques ?

Le plan des adversaires est visible dans l’intrigue du roman satirique « Les âmes mortes » de N. Gogol. L’affairiste Tchitchikov achetait chez les propriétaires « les âmes mortes », leurs paysans serfs décédés, mais qui restaient sur les listes de vivants jusqu’à la prochaine révision. Il voulait réaliser ensuite son capital d’âmes prétendument disponibles, les mettre en gage dans un établissement et gagner de l’argent. Ainsi les adversaires avec leur « Église » ont remplacé l’esprit et la vie par l’immatriculation, et il est devenu possible d’utiliser les morts vivants, par exemple, comme les croisés dans les croisades.

Le Nouveau Testament nous est donné pour que nous cherchions l’esprit de Dieu. Mais au lieu de boire du vin nouveau, on s’enivrait de la potion de sorciers.


Amicalement

Olga de TdR