Le peuple élu représente en quelque sorte l’humanité modèle réduit : le frère inconnu l’a fait disparaître comme le peuple de Dieu. Nos premiers parents ont été renvoyés, à juste titre, chez leur meilleur ami, et nous leurs descendants, nous avons négligé ce fait tout au long de l’histoire. Si l’on est conscient du grain de corruption ancestral, on veut se débarrasser des maux qui en découlent, on veille à éviter les complots dont on est conscient. Mais les fils du diable nous déclarent que nous sommes libres, et c'est ainsi qu'ils prennent les pleins pouvoirs sur nous.
Au moment de la venue de Jésus-Christ, le peuple juif était déjà préparé pour la crucification du Messie : les prêtres gardaient les habits des prêtres, mais étaient membres de l’organisation babylonienne sataniste. La révolution babylonienne, appelée par Flavius Josèphe la Guerre des juifs, fit disparaître les derniers qui étaient restés fidèles au vrai Dieu. C’était également un objectif de toutes les révolutions futures.
Après la révolution, ceux qu'elle a épargnés sont devenus babyloniens, pour ainsi dire, avec une feuille de lierre marquée sur leurs âmes (3Mac. 2:21). Ainsi, un fondement fut posé pour la révolution mondiale : les anciens Juifs, devenus babyloniens, furent un fer de lance dans la transformation en babyloniens des autres peuples, d’abord en Europe, et finalement en Russie. Ils constituèrent un réseau des réseaux, le centre des innombrables groupes, clubs et associations dont certaines s’appelaient « église ». En même temps, leur nom est devenu un objet des manipulations, alors qu'en fait, les Juifs n’existaient plus, seulement les babyloniens d’origine hébraïque à leur place. Et la seule question qui existe dans ce monde est : le vrai Dieu, ou le satan (déguisé, le plus souvent) ; et dans ce choix, il n’y a ni Juif ni Hellène.
Le dit judaïsme fut la première des nombreuses religions produites par les babyloniens, devenus « tout pour tous » en vue d’éloigner tous du vrai Dieu. C’est une version de la religion sataniste commune, adaptée pour les anciens Juifs. La confession romaine est majeure, selon la capitale de l’anti-église. (Savez-vous, au passage, dans quelle ville se trouve un mausolée, non pas un mausolée d’empereur romain, mais moderne, du XXe siècle ? On reconnaît ainsi le Janus bifront à ses fruits.) La religion sataniste est aujourd’hui universelle, quelle que soit l’appellation de la confession particulière, dont civile ou athée à laquelle j’appartenais aussi sans le savoir. D'après le dictionnaire, laïc (sens 3) : qui est indépendant de toute confession religieuse. Indépendant ? Oui, comme l'est la pâte à modeler dans les mains des babyloniens. De l’homme ordinaire, séparé du vrai Dieu, ils ont facilement façonné un adepte dévoué de la religion sataniste générale.
Le Fils de Dieu est le Verbe, et les gens ont reçu l’Écriture sainte inspirée de Dieu. En conséquence, le premier souci des opposants de Dieu fut de refaire l’Écriture. D’abord, ils ont « optimisé » la Bible, en organisant les livres sacrés en nouveau canon. [1] Plus tard, ils ont réécrit l’Écriture : la nouvelle version massorétique a été écrite du IIe au VIIIe siècle. L’académie à Yamné fut un séminaire pour diffuser à travers le monde la religion babylonienne adaptée pour un pays particulier. Les monastères, ne gardant que leur nom, hébergeaient des équipes pour rédiger et publier des encyclopédies et des talmuds maléfiques. Du fait que le frère restait toujours inconnu, les maçons-satanistes n’avaient simplement qu’à reproduire leur schéma-type, pays après pays.
Afin de persuader les gens ordinaires d'échanger la vérité contre l'illusion, il était nécessaire qu’ils fussent encouragés et loués par les puissants de ce monde. La renaissance du diable « italienne », les lumières d’enfer « françaises » font partie de la série des opérations psychologiques réalisées par les loges maçonniques. La perversion de la noblesse était un moment décisif dans le processus de l’établissement de la religion sataniste commune ; et cela n’était pas possible sans l’altération de la Parole. Voici donc le schéma : l’Église cesse d'être la réunion du peuple de Dieu, mais devient une organisation hiérarchique spéciale, elle se sépare du peuple et rejoint les princes et les grands ; l’enseignement déformé et faux se répand. Comment ? D’abord par oral, et plus tard, avec l’aide des petits bouquins distribués. Mais aussi par la traduction de la bible massorétique, vendue comme « l’original juif » et traduite d’abord vers le français, et plus tard, vers le russe.
Le XIX siècle fut une orgie, une bacchanale du satan en Russie : la noblesse russe, grande et petite, venait à lui en foule... Parmi le clergé, la troupe des loups déguisés en moutons (évoqués par le saint évêque Ignace Briantchaninov dans sa lettre de 1865) était déjà formée. Le pays était rempli d'étrangers, de franc-maçons-satanistes. La ville de Pierre Ier, conçue à cet effet, les accueillait et les disséminait dans les provinces. Des académies et des séminaires, des institutions éducatives à Pétersbourg les hébergeaient pour élever des maçons russes. La Société biblique composée des maçons étrangers et russes fut constituée au début du XIX siècle sous le patronage du tsar Alexandre Ier. Parmi les directeurs, on comptait le prince A. Golitsyne, nommé en 1818 ministre des affaires des religions et de l'instruction publique, et l’archimandrite Filaret Drozdov, recteur de l'académie cléricale de Pétersbourg. La société biblique a traduit la Bible vers leur langue – le satanique. Bien sûr, ce n’est pas la Bible. Le but principal de la « traduction » était de déformer le sens de l'Écriture dans de nombreux endroits importants – les exemples ont été signalés maintes fois sur ces pages.
Ils ont reproduit le texte massorétique dans la langue vulgaire. Ils ont aboli la langue sacramentelle donnée par saints Cyrille et Méthode, éducateurs et apôtres pour les peuples slaves. Toute personne saine d’esprit dirait qu’il faudrait enseigner et étudier le slavon d’église, et il y avait bien de telles personnes. Le bruit autour de la Société biblique a fait qu’elle fut fermée, mais la machine infernale continuait son mouvement : plus tard, les satanistes ont nommé leur agent Filaret Drozdov métropolite de Moscou, et la traduction criminelle, sous l'appellation « synodale », fut ainsi sanctifiée.
En 1994, le métropolite sataniste fut canonisé par les collègues :
« Le métropolite Filaret Drozdov a été glorifié en tant que saint au Conseil des évêques de l'Église orthodoxe russe du 29 novembre au 2 décembre 1994. Aujourd'hui, ses reliques reposent dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou. »
Les babyloniens le font passer pour un saint évêque, tel un docteur de l’Église : un article d'actualité de décembre 2019 annonce que, pour honorer la mémoire du saint évêque fraîchement cuit, « le jour de sa mémoire, des représentants des confessions chrétiennes et des hauts fonctionnaires du gouvernement se sont réunis dans le President Hotel de la capitale ».
En 1856, le métropolite de Kiev (qui avait lui aussi le nom Filaret) déclara par écrit sa réprobation et son rejet fondé de la traduction, disant que l’idée de la traduction qui « apparut d’une source boueuse et toxique » (la Société biblique), « émanait de l’Angleterre, le nid de toutes les hérésies, sectes et révolutions, fut transférée de là par les Sociétés bibliques, adoptée dans le bureau de l’ober-procureur et développée dans l'ancien ministère des affaires des religions ».
(Ober-procureur, depuis Pierre I : un fonctionnaire laïc nommé par l'empereur, qui supervisait les activités du synode ; le mot même démontre que sous ce tsar, la Russie a cessé d’être russe, l’époque babylonienne est venue.)
Le métropolite de Kiev a souligné également la valeur du slavon d’église : « Combien de siècles se sont écoulés, et des milliers de milliers sont passés du sein de l'Église russe au royaume des cieux, et quels grands saints sont apparus sous la direction de la parole de Dieu, lue ou entendue dans notre ancienne langue maternelle ! »
Mais le métropolite de Kiev était le seul à crier dans le désert. Par contre, le métropolite de Moscou Filaret Drozdov avait sa bande académique des « hébraïstes », participants à la traduction-falsification, qui ont occupé les postes les plus élevés dans la hiérarchie ecclésiastique (voir l’histoire documentée dans l’ouvrage de S. Vasilevsky). C'est pourquoi le métropolite de Kiev, le vrai chrétien, est simplement « resté de son avis », jusqu’à sa mort qui est arrivée peu après ses lettres qu'il a écrites contre la traduction ; tandis que le maçon-sataniste Filaret Drozdov est nommé « saint » pour son crime.
Le site de la loge Grand Orient de France en russe décrit fièrement le « saint maçon » Filaret Drozdov dans un article dédié. Un site de radio informe pour sa part que Filaret Drozdov « était membre des trois loges et n'y voyait rien de mal ». Les sites avec des noms chrétiens, orthodoxes, louent de concert le sataniste éminent.
Nous nous trouvons actuellement dans le monde « normalement satanique ». [2]
C’est ainsi que le peuple de Dieu fut changé en peuple du satan, d’abord en Judée, puis, des siècles après, en France, et ensuite en Russie... Les manuels scolaires disent que « Pierre Ier a renforcé la Russie ». En fait, depuis son règne, la Russie s’est divisée en deux : l’une dans les rapports officiels et les journaux, et l’autre qui fait partie du réseau maçonnique global. « Toutes les universités et établissements d'enseignement sont déjà formés pour la révolution », telle était la réponse du prince A. Golitsyne à l’archimandrite Photius (Spassky) qui lui reprochait son attitude, en 1824, à la veille de la révolte des décembristes en 1825.
En revanche, quand la tricherie est découverte, elle ne fait que confirmer ce que les tricheurs voulaient cacher.
Lorsque Moïse revenait du mont Sinaï, il portait les plaques de pierre avec les dix commandements de Dieu dans ses mains, dans les deux mains (Ex. 32:15 et 34:29, Deut. 5 et 9:15). Mais la traduction synodale, ou maçonnique, insiste qu’il les portait dans sa main (et c’est pareil en français). Les dix commandements sur les deux plaques de pierre dans les mains de Moïse... voir l’article précédent sur la révélation Esdras. [3]
Une ruse maladroite dans le dictionnaire du français trahit l’objectif de toutes ces machinations.
« Anté-, dit le dictionnaire, – est un élément, du lat. ante (avant), indiquant l'antériorité, sauf dans antéchrist, où il a le sens de anti. »
Non, le préfixe anté- garde son sens général dans le mot antéchrist, sans faire une exception pour ce mot. D’abord, toutes les choses fausses se produiront, et ensuite, la Vérité ne tardera pas à venir.
Amicalement
Olga de TdR