Qui sont ceux qui ont appelé l’apôtre Paul dans leurs traductions « prisonnier du Jésus-Christ » ? Ils sont criminels, qui ont volé le mot « missionnaire » pour leurs représentants envoyés pour répandre leur poison sur la face de la terre. Car ils ne disent pas, sous les auspices politiques, « prisonnier d’ambassade », non ? Mais « attaché d’ambassade ». Ou bien, « allié du roi ». L’origine et le sens du mot δέσμιος sont similaires, le mot vient de « lien » et « lier ».
Sous la marque « Église chrétienne » les adversaires ont institué leur premier grand groupe. Un groupe est une institution pour vénérer et louer les dirigeants et leur doctrine, et pour être loués par eux et par les autres membres. Ils ont ensuite organisé les autres « religions » et les ont distribuées aux nations. En changeant l’objet de vénération, ils multipliaient les groupes. Personne ne voyait les mêmes adversaires derrière la diversité apparente.
Pour établir l’Église de la vénération des personnes, il leur fallait gâter l’Écriture, surtout que les gens ont consenti à écouter ce qu’ils distribuaient dans une ambiance solennelle. Ils ont fait leurs traductions, leur mensonge. Et si les plus curieux voient que tout ce qui est publié n’est que des sortes de déformations et abordent le texte en grec ancien ? Ils ont mutilé le texte des Septante, ont arraché des morceaux, ont déplacé les fragments, les mots et les phrases... Ils ont fait à l’Écriture comme les ennemis ont mitraillé l’un des fils, Santino, dans le film The Godfather (1972). Lui-même, la voiture, le poste, tout a été criblé de trous.
Et vous voyez sur les sites bibliques les notes pour les déplacements : « dans LXX, chapitre numéro N », à penser que les LXX ont fait le changement. Mais quand les Septante ont fait leur travail, la traduction a été reconnue comme un miroir du texte hébreu tel qu’il était à l’époque. Les deux textes étaient équivalents, il n’existait pas de différences. Les criminels ont estropié les deux textes plus tard.
Il n’est pas difficile d’établir la religion perroquet quand il n’y a ni début ni fin, ni haut ni bas. Bien que la religion « faire comme les Grecs » ait commencé en Russie sous le patriarche Nikon, il y avait des exacerbations, comme au XIXe siècle et dans les années 70 du siècle passé. Les objets tout simples excitaient alors la convoitise : vêtement, meuble, voiture, repas. Pour cette raison, l’idée « là, c’est mieux » était dans l’air. « Là » était maintenant l’Occident. La sorcellerie de la perception, de la sensation amplifiait le sortilège des mots.
Je lisais, adolescente, le magazine « Littérature étrangère » et je répétais de mauvaises choses que j’y trouvais en les estimant de mode. Et, par exemple, il y a une vingtaine d’années, quand j’exécutais toute la mode ambiante, certains de mes collègues savaient Dieu, comme je le comprends maintenant. Mais à l’époque, je ne pouvais même pas comprendre, j’étais dévote à la religion commune, la religion perroquet qui n’a pas de nom et passe tout simplement pour la normalité.
Les adversaires changeaient le sens des mots et employaient de nouveaux termes pour nous faire émigrer dans leur monde virtuel. Car le Vrai (Ὁ ὢν) est également Réel, par opposition à ce qui est virtuel.
Par exemple, le mot « croyant », un mot très simple, chacun croit quelqu’un ou à quelque chose. Mais ils ont fait du mot un terme spécial qui implique beaucoup : il désigne une personne liée à l’Église, à leur faux qu’ils ont utilisé et puis ont mis dans l’ombre, une personne détachée de la vie réelle, quelque peu débile, retardée, non scientifique, à la différence d’une personne normale éduquée. Tout leur jeu se fonde sur la corruption de la langue. Et ils ont écarté la langue moderne de la langue primordiale, notamment, certains mots coïncident dans le russe moderne et le slavon, mais leurs significations sont différentes.
Et chaque jeune génération commence à fumer et à dire de mauvais mots parce que c’est « cool », les camarades et amis les disent. Et ils passent la jeunesse à étudier la langue des menteurs, cela est nécessaire pour passer le reste de la vie à courir après leur « argent ».
Les œuvres d’Alexandre Beliaev portent sur des aspects variés de l’histoire et sont parsemées d’indices. Quelqu’un semble l’avoir guidé d’en haut. Apparemment, le Seigneur guidait l’écrivain. Et le roman « L’île des navires morts » est peut-être le plus symbolique.
Le courant marin emporta un navire qui a fait naufrage, mais est resté à flot, dans la mer des Sargasses. Et il a dérivé vers une île étrange, une île habitée, qui était composée des navires délabrés devenus captifs de la mer, car aucune propulsion n’était possible dans les fourrés des algues entrelacées.
Un rôle dans le roman se répète ailleurs, je l’ai mentionné. Les habitants de l’île ont trouvé dans un îlot voisin pareil un homme devenu sauvage. Il avait de longs cheveux, les ongles comme les griffes et il rugissait comme un gorille. Ils l’ont emmené avec eux. Une fois, il a entendu le son du piano, on jouait la « La Pathétique » de Beethoven. Il est venu, à la surprise de ceux qui étaient dans le carré, et il a voulu se mettre au piano. Et il a commencé à jouer la même sonate, les doigts lui obéissaient à peine, les griffes l’empêchaient de jouer, mais progressivement, le jeu devenait mieux. Et il s’est avéré que le sauvage, prisonnier de son frère méchant, était jadis musicien.
Amicalement
Olga de TdR