L’épître aux Éphésiens, comme les autres épîtres, témoigne que les adversaires sans vergogne ont changé le sens du mot « saint ». Au sein de la « sainte Église », ce mot a reçu le sens « une personne à vénérer ». Ainsi, dans les premiers temps, les saints désignés appartenaient à l’Église, et plus tard, ils ont désigné d’autres personnes pour la vénération, appelées lumières, les auteurs de la Terre autonome.
L’Église a réduit l’homme au ventre, à un bon ventre qui doit faire la révérence à la sainteté. Le contenu la sainteté a été également changé au fil du temps. Les sacrements de l’Église ont cédé la place aux sacrements scientifiques et politiques. Et les adversaires, qui sont-ils ? L’apôtre dit que ce sont les esprits pervers. Un programme pourrait bien jouer ce rôle, parce que le seul adversaire, c’est se détourner du Vrai, ou Vivant (Ὁ ὢν), et donc, se détourner de la vérité.
Ἐγώ εἰμι ὁ ὤν, Je suis le Vrai (Exode, 3:14).
Quand l’homme laisse son ventre ici-bas et se déplace ailleurs, il doit être indigné par la tromperie qu’il découvre : il n’était point un ventre et il ne le savait pas. Un cas similaire est décrit dans l’Évangile de Luc, chapitre 16, à partir du verset 19. Le riche a vu de loin, de l’enfer, le pauvre Lazare qui était... « dans le sein d’Abraham », disent les traductions, y compris le texte slavon. Il y a aussi des ruses impudentes : « auprès d'Abraham » et « à ses côtés ». Et en anglais (KJV), « in his bosom ». Comment le comprendre ? Lazare se trouvait-il dans le giron ou dans les bras d’Abraham, comme chez une nourrice ? Vous êtes censé ne pas y penser, les mots sacrés, c’est tout.
En fait, le riche a vu Lazare dans la vallée d’Abraham, c’est l’une des significations du mot κόλπος. Sans cette fraude, il serait difficile pour les menteurs d’arriver au « système solaire » et aux « vols dans l'espace ».
Pour cette même raison, ils ont enlevé du livre du prophète Osée en grec ancien, chapitre 8, le mot ἄβατος (γῆ ἄβατος, terre vierge ou impassable), qui est bien présent dans le texte slavon, voir la première phrase du chapitre 8 du livre. En plus, les traducteurs ont écrit « aigle » pour ἀετὸς. Avec ces manipulations, la phrase devint obscure et insensée. Et voici ce que le prophète a en fait prononcé :
Εἰς κόλπον αὐτῶν ὡς γῆ ἄβατος, ὡς ἀετὸς ἐπ’ οἶκον κυρίου
Soit leur vallée comme la terre vierge, comme un glacis en regard de la maison du Seigneur
Un détail intéressant se trouve dans le chapitre 8 de l’Évangile de Jean. Les érudits et les pharisiens ont amené une femme prise en adultère pour poser une question à Jésus : faut-il lapider la femme, puisque la loi ainsi dit ? Tandis que Jésus, penché en bas, écrivait avec le doigt... à la fin du sixième verset, le texte slavon présente un mot qui n’est pas clair et qui manque dans le texte grec. Mais je l’ai vu dans une variante du texte en grec ancien sur un site biblique. Jésus écrivait sur la terre sans mettre le doigt sur la terre.
6 ... ὁ δὲ Ἰησοῦς κάτω κύψας τῷ δακτύλῳ ἔγραφεν εἰς τὴν γῆν, μὴ προσποιούμενος γῆν.
... mais Jésus, penché en bas, écrivait sur la terre avec le doigt, sans toucher la terre.
L’inversion de l’ombre pour le roi Ézéchias (Ésaïe, chapitre 38) n’était pas le premier effet associé au soleil. Le soleil a changé sa course à la demande de Jésus Navi (chapitre 10, v. 12 et 13). Le soleil et la lune ont été arrêtés dans une position indiquée en attendant que le Seigneur repoussât les ennemis d’Israël. Et il n’y eut pas de jour pareil ni avant ni ultérieurement, où Dieu aurait exaucé l’homme comme le Seigneur a combattu ensemble avec Israël, dit le verset 14.
Là aussi, certaines parties sont volées au texte en grec ancien. Dans le verset 13, d’après le texte slavon, « ... les livres du Juste, ne disent-ils pas : Le soleil était resté au milieu du ciel et ne s'avançait pas vers le couchant jusqu'en fin du jour entier », il manque ce qui est en italique. Et tout le verset 15 a disparu du texte en grec ancien. Sachez donc ce qui se passa ensuite, d’après le texte slavon :
15 Et Jésus est retourné dans le camp à Galgal, et tout Israël avec lui.
Et puisque le Galgal (rotation, tourbillon) semble être le même que dans le chapitre 10 du prophète Ézéchiel (v. 13), j’y ai vu un autre trou dans le texte en grec ancien, les voleurs ont effacé le verset important 14... Mais ils ont même changé le prénom de Jésus Navi dans leurs traductions.
Cet arrêt du soleil est mentionné dans l’un des livres d’Alexandre Beliaev que j’ai dernièrement lus, c’est pourquoi je l’ai retrouvé dans la Bible. Il a écrit beaucoup de choses. J’ai distingué les histoires « Le pain éternel » et « L’homme qui a trouvé son visage ». Et j’ai été surprise de trouver dans l’histoire « Un visiteur venu de l'armoire à livres » certains traits du scénario incroyable décrit dans l’article précédent du blog. Beliaev reste partout dans les limites des notions communément acceptées, ses œuvres passent pour la science-fiction où « l’auteur a anticipé de nombreuses avancées techniques futures ». Et le roman « Un saut dans le néant » qui parle du voyage « à la planète Vénus », comporte une parodie de la science, appartenant à l’Église au départ, avec ses sacrements et sa théologie, et transformée ensuite en science des scientifiques, poussée à « l’évolution » et à « l’astronautique ». Le roman se moque de la moquerie généralement admise, de la profanation, de toutes les choses vulgaires enseignées avec beaucoup de sérieux.
Amicalement
Olga de TdR