30/01/2020
La tour au lieu du temple
La Partie I retrace, aussi succinctement que possible, le récit de la guerre selon le livre de Flavius Josèphe Guerre des juifs : le livre en français, en russe 1 ou 2.
La deuxième partie discute de ce qui en découle.
Introduction
Flavius Josèphe ou Yossef ben Matityahou (37– après 100) est un historien juif, de la lignée des prêtres par son père et de la famille royale des Hasmonéens par sa mère. Il a reçu une belle éducation juive et grecque. Lors de la rébellion juive, il se rendit aux Romains et prédit la couronne d’empereur au commandant romain Vespasien (était-ce une prédiction en connaissance de cause ?) Vespasien libéra Josèphe qui devint l'interprète auprès Titus, le fils de Vespasien, et adopta son nom de famille, Flavius. [1]
Flavius Josèphe était une personne haut placée, il était proche aux pharisiens, donc il faut considérer ses jugements dans cette optique. Néanmoins, le livre présente une narration cohérente et permet, je crois, d’avoir une idée véridique sur les événements.
Flavius Josèphe était presque contemporain de l’Incarnation, de la vie terrestre du Fils de Dieu. Or, on ne trouve rien sur le Christ et les chrétiens dans ce livre, et on ne trouve qu’un bref passage dans son autre livre, « Antiquités judaïques », si bien que l'authenticité de ce passage a été remise en cause par certains. Puisqu’il était pharisien, c’était peut-être un but important de ses écrits, ne faire qu’une mention marginale à ce sujet ; ses collègues modernes, ne font-ils pas de même, n’ont-ils pas pleinement réussi dans cette tromperie œcuménique ?
Pour expliquer la destruction de la ville et du temple, l’auteur dit que Jérusalem « n'avait mérité de si grandes infortunes que pour avoir produit la génération d'hommes qui fut l'instrument de sa ruine. » (livre VI, chapitre VIII, paragraphe 5). Mais nous savons de l’Évangile la vraie raison : « Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. » Lc 19:41-44
La première chose que vous découvrez en lisant ce livre, long et terrible de son contenu, est le fait que ce ne furent pas les Romains qui ont détruit Jérusalem et brûlé le temple, mais les Juifs. Les légionnaires de Titus sont entrés dans la ville déjà détruite dont les habitants furent victimes de leurs propres congénères qui ne cessaient de les tuer durant tout le siège. Le récit en témoigne, ainsi que les paroles directes de l’auteur. Mais bien que l’auteur les traite de simples brigands, son propre récit atteste qu'ils étaient des brigands bien organisés qui avaient la destruction du temple comme objectif.
Mise à jour, 13/02/2020. Dans la traduction ancienne russe du livre Guerre des juifs, qui date au plus tard du XII siècle, dont les fragments je viens de voir dans la Bibliothèque de littérature de la Russie antique, on trouve bien les paroles de l’auteur sur Jésus-Christ, dans la section À propos de la ville de Jérusalem, du temple et du voile. Ce fragment est absent de l'édition survivante de l'original en grec, et l'original en araméen n'a pas survécu. Voici cet extrait.
« Le temple était entouré d'un mur en six rangées de pierres, et la cour, là où elle était ouverte, était pavée et ornée de pierres emboîtées. Et de là, un escalier menait vers le deuxième temple, et devant lui était une cloison de pierres de trois coudées de haut, très agréable en apparence ; et derrière elle, les piliers égaux avec des inscriptions en lettres grecques, latines et hébraïques, proclamant la loi du respect de la propreté et l'interdiction d'entrée aux étrangers. C'est ce qu'on appelait sanctuaire ; 14 marches y menaient, et il était rectangulaire. Et au-dessus de ces inscriptions, une quatrième inscription était accrochée, en mêmes lettres, sur Jésus, le roi qui n'a pas régné, crucifié par les Juifs pour avoir prédit la ruine de la ville et la désolation du temple. ...
La garniture intérieure et les portes étaient en or pur, cinquante-cinq coudées de haut et seize de large. Devant eux pendait un rideau de largeur et de longueur égales ; c'était un voile babylonien fait de l'hyacinthe, du lin fin, de l'écarlate et de la pourpre, magnifique de sa vue, et son apparence n'était pas sans signification, mais comprenait l'image de toutes choses : parce que l'écarlate servait d'image de feu, le lin fin de la terre, l’hyacinthe de l’air, et la pourpre de la mer. Car l'écarlate et l’hyacinthe sont d'apparence similaire aux éléments nommés, tandis que le lin fin et la pourpre sont proches de naissance l'un à la terre et l'autre à la mer. Le voile représentait l’image de tout ce qui est visible dans le ciel selon la science excepté les douze ceintures célestes.
Ce rideau était intact avant notre génération, parce que les gens étaient pieux, et maintenant il faisait pitié à voir : il s'est soudainement rompu de haut en bas lorsqu'un homme qui a fait le bien – et pas l’homme d’après ses actes, fut mis à mort pour une récompense. Et on parle de nombreux autres signes terribles qui se sont produits à ce moment-là. On disait qu'il fut tué et qu'après la sépulture, on n’a pas retrouvé son corps dans le sépulcre : certains affirmaient qu'il ressuscita, et d'autres, que ses amis volèrent le corps. Je ne sais pas qui d'entre eux est plus proche de la vérité : après tout, un morts ne peut pas ressusciter tout seul, mais uniquement par la prière d'un autre juste, à moins que ce soit un ange ou quelqu'un d'autre des forces célestes, ou que Dieu lui-même apparaisse sous la forme humaine et crée tout ce qu'il veut, et marche parmi les gens, et périt, et repose, et ressuscite de son propre gré. D'autres disaient que le voler était impossible, car autour de son sépulcre, la garde a été placée : mille Romains et mille Juifs. C'est ce qu'on dit à propos de ce voile, c’est pour cette raison qu’il s’est rompu. »
Partie I. Le récit de la guerre
Le livre nous présente le spectacle de la première révolution organisée par la « main invisible ». Les Romains faisaient un fond nécessaire pour que l’armée intérieure, lancée contre les « siens », ait put tout démolir, et massacrer tous sains d'esprit. Les Romains ne seraient nullement capables de le faire et n’avaient pas une telle intention (voir le discours de Titus dans VI, VI, 2 et ses paroles dans VI, IX, 1). C’était une affaire pour une armée spécialement formée. Et cette armée est devenue une sorte de moule à pression primaire pour le matriçage des révolutions ultérieures.
Quelle est cette main invisible ? « Ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas : ils sont une synagogue de Satan. » Livre de l'Apocalypse 2:9 et 3:9, et Jn 8:44. C’est la Babylone spirituelle, les pharisiens-chaldéens, « les grands prêtres, les scribes et les notables » (Lc 19:47)
Pendant la captivité babylonienne, les Juifs notables étaient reçus dans les collèges sacrés des prêtres babyloniens et utilisaient les enseignements secrets de la Chaldée, de l'Egypte, de la Babylone et de la Perse. La caste des prêtres jouissait d'une influence illimitée. Ils ont vu que, avec l'aide d'organisations secrètes, en manipulant l'autorité, l'hiérarchie du secret et la promotion au sein de l'organisation, ils pouvaient maintenir une structure parallèle internationale dont personne d'autre n'a conscience et qui permet de contrôler aisément le comportement des gens. Conquérir le monde entier de cette manière n'était qu'une question de temps avant.
Voici une citation de l’ouvrage paru en 1847, Les sectes religieuses juives en Russie [3] dont l’auteur, V. V. Grigoriev, se réfère au livre de A. Franck La kabbale, ou la philosophie religieuse des Hébreux :
« Les similitudes frappantes entre les enseignements kabbalistiques et les croyances de nombreuses sectes perses ; ses relations étranges et nombreuses avec le Zend Avesta ; les traces que la religion zoroastrienne a laissées dans toutes les parties du judaïsme ; et les fréquentes relations extérieures dans lesquelles, depuis la captivité babylonienne, les Juifs n'ont cessé d'être avec leurs anciens maîtres – tout cela permet d'établir que la Kabbale s'appuie sur la théologie des Parsis. »
Les auteurs s’accordent sur le fait que les capacités occultes sont les plus appréciées chez les kabbalistes, ce qui veut dire les capacités d’être en communion avec les démons. [4] C’est ce qui se dissimule derrière le camouflage inaccessible au bon sens. La philosophie ! « Un pompeux galimatias, un spécieux babil », comme le dit un personnage de Molière dans Le Malade imaginaire. Hélas, notre cas est tout contraire, le malade (l’humanité) s’imagine être en parfaite santé, par les soins du médecin Malin.
Puisque l’armée a été modelée à l’image des dirigeants, elle a hérité leurs traits génériques : « Ils tenaient leur âme séparée, pour ainsi dire, de leur corps, usant de l'un et de l'autre comme d'éléments étrangers. Car la souffrance ne subjuguait pas leur âme, la douleur ne touchait pas leur corps ; comme des chiens, ils déchiraient le cadavre du peuple et remplissaient de malades les prisons. » (V, XII, 4)
Ils ne permettaient pas d’enterrer les morts, mais les jetaient dans des endroits ouverts pour être mangés par les oiseaux de proie, comme le font les zoroastriens. (V, XIII, 7) Et les soldats pervertis ? Ce sont des trucs trop connus à présent. « Insatiables de pillage, ils perquisitionnaient dans les maisons des riches ; le meurtre des hommes, le viol des femmes étaient leurs jeux ; en même temps qu'ils s'abreuvaient de sang, ils dévoraient en débauches le produit de leurs vols. On les voyait outrager impunément la nature, et pour cela arranger leurs cheveux avec art, revêtir des vêtements féminins, s'inonder de parfums, se farder les yeux pour rehausser leur teint. Non seulement ils empruntaient la parure, mais ils imitaient même le sexe des femmes, imaginant, dans leur lubricité, toutes sortes de voluptés défendues : ils se vautraient dans la ville comme dans un lieu de prostitution et la souillaient tout entière de leurs impuretés. » (IV, IX, 10)
« Ce sont eux qui ont ruiné la cité, qui obligèrent les Romains à s'arroger malgré eux l'honneur d'une funeste victoire, et qui ont, pour ainsi dire, attiré sur le Temple l'incendie trop lent. Il est bien vrai que, apercevant de la ville haute l'édifice en flammes, ils n'ont pas montré de douleur, n'ont pas versé de larmes, et ce fut chez les Romains que l'on rencontra ces sentiments. » (V, X, 5)
Les révolutions, à partir de la première, ont les mêmes buts : détruire la vraie foi et ses porteurs, détruire les meilleures personnes (dans ce cas, ce furent notamment les grands prêtres Ananos et Josué) et la meilleure partie du peuple. Le peuple juif est tombé la première victime du gouvernement « juif » babylonien. C’est ainsi qu’il a reçu le Talmud au lieu de la vraie Bible et fit un noyau dur de l’organisation criminelle internationale. La branche latérale a reçu le Coran, et la branche « latine » a un privilège de porter une peau d’agneau. Les dirigeants avaient besoin de détruire le Temple, en vue de donner aux Juifs, comme aux francs maçons, le grand but de le reconstruire.
La destruction de Jérusalem fut une préfiguration de la fin des temps
Jésus-Christ est venu pour appeler les Juifs au repentir : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile. » (Mc 1:15) La fin est venue pour la plupart d'entre eux dans une trentaine d’années, avec toute « l’ampleur du mal », et « beaucoup de faux prophètes » se levèrent (Mt 24:11-12), comme Flavius Josèphe l’a décrit.
« Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive. » (ibid.)
Lorsque vous le voyez, ces mots inexpliqués deviennent frappants : « Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours. » Lc 17:37
Car les Juifs ont suivi l’autorité – les hypocrites grands prêtres, scribes et notables – au mépris de la Vérité incarnée. La Providence laisse les vautours dévorer le corps sans vie, sourd et aveugle à l’esprit de Dieu.
« Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur Moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! ... Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? » Lc 23:28-31
Les vautous, est-ce que ce sont les Romains ? Non, Titus et ses légionnaires furent un instrument et une couverture à la surface, ils conférèrent également un dénouement nécessaire. Les véritables vautours sont toujours dans l’ombre. La guerre a été méticuleusement planifiée, avec tous les préparatifs et les incitations des deux côtés. Il y avait des Romains participants au complot, comme le procurateur Florus qui provoquait intentionnellement l'hostilité, ou Cestius qui a soudainement reculé quand il pouvait facilement entrer dans la ville, pour laisser les zélateurs la détruire ; il y avait des meneurs juifs. On trouve dans le livre une mention de Juifs appartenant, grâce à leur fortune, à la classe romaine privilégiée de cavaliers. Et selon une encyclopédie, « Agrippa II est considéré comme le dernier roi des Juifs, bien qu'il n'y ait rien de juif en lui. Tous les descendants d'Hérode, dont Agrippa, ont complètement dégénéré dans la morale et dans leurs sentiments et sont devenus des Romains et des païens complets. » [5]
Voilà la première révolution pour l’indépendance vis-à-vis de Dieu. Le premier triomphe des faux mots. C'est l’origine de la multitude de révolutions visant à fuir Dieu et se soumettre au satan sans en être conscient. Toutes les révolutions clamaient la liberté, et l’humanité ne cessait de s’embourber dans l’esclavage sans s'en apercevoir. Le cas de la première révolution est le plus flagrant : les chefs révolutionnaires invoquaient Dieu dans leurs slogans, mais faisaient ce que voulaient leurs maîtres dans l’ombre avec à leur tête les démons et le prince des ténèbres.
Olga (TdR)