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19/12/2019

 

Saint Marc d’Ephèse, un diamant de la foi

 

Saint Marc d’Ephèse 

 

Marc (Manuel) Eugenic (1392-1444) était le fils des parents respectés de tous, brillamment éduqué. Cependant, il choisit la vie monastique. Plus tard, il fut nommé métropolite d’Ephèse et était parmi les délégués au concile de Ferrare-Florence, et il voulait bien « restaurer l'unité de l'Église » en examinant en détail les questions du dogme ; mais il n'y avait pas de véritable discussion au concile : le seul but était de forcer les Grecs à accepter l'enseignement dominant en Occident.

 

L’ouvrage approfondi sur ce thème parut en 1963 sous le titre Saint Marc d’Ephèse et l’union de Florence, dont l’auteur est l’archimandrite Ambroise Pogodine.

 

La délégation comprenait le patriarche de Constantinople et l'empereur. Les Grecs ont été amenés en Italie sur les navires du pape qui a promis de les entretenir à ses frais. Pourtant, quand ils se montrèrent récalcitrants, il a cessé de les nourrir. Après les premières concessions faites, le patriarche de Constantinople est subitement décédé. Il « laissa une lettre » d'origine douteuse où il encourageait les autres de la délégation à accepter l’union. Finalement, les Grecs furent amenés à signer le document de l’union.

 

Saint Marc était le seul à exposer les arguments ; et il fut « un seul, un seul hiérarque qui a résolument et hardiment refusé de signer l'union, même si cela lui coûterait la vie ». Le saint évêque Marc a résumé ce qui se passait là-bas en quelques paragraphes.

 

L’ouvrage cite l’exposé de Manuel, le grand-rhéteur byzantin, qui énumère les points de vue non-orthodoxes exprimés par certains participants au Concile de Florence, et puis dit : « Mais pas le si béni Marc, la demeure pure du Très-Saint-Esprit, qui a proclamé à tous, avec son cœur et ses lèvres, la piété chrétienne rayonnante donnée par Dieu et l'Orthodoxie ; mais pas lui ! Il n'a rien fait de pareil, ni nourri dans son cœur, ne s’est mis point dans quoi que ce soit d'indécent en ce qui concerne l'exactitude et la droiture des dogmes. »[1]

 

Peu de temps avant le départ du saint évêque Marc de Florence, le pape l’a convoqué et a eu une longue conversation avec lui, comme le raconta Silvester Siropul, auteur du livre sur cette histoire écrit en 1660.

 

La réponse du saint évêque Marc d’Ephèse au pape

Fragment du livre de Silvester Siropul cité dans l’ouvrage de l’archimandrite Ambroise

« Le pape a demandé à l'empereur que Marc comparaisse devant lui. L'empereur le fit venir à l'avance pour le convaincre, en disant : « Lorsque le pape te demande de comparaître devant lui déjà deux et trois fois, il faut que tu te rendes chez lui ; mais n'aie pas peur, car j'ai parlé et demandé beaucoup et arrangé avec le pape, si bien que tu ne subiras aucune insulte ou dommage ; va alors écouter tout ce qu'il dit, et réponds franchement comme tu jugeras le plus pertinent en réponse à ses paroles. » Donc, Marc est allé comparaître devant le pape, et le trouva assis, en privé avec ses cardinaux et six évêques, et il était embarrassé quant à la façon d'honorer le pape ; voyant que tout le monde autour du pape était assis, il a dit : « Je souffrais jusqu'à présent de reins et de goutte sévère et je ne peux pas me tenir debout », puis il s'est assis, à son tour, à sa place. Le pape a parlé à Marc pendant longtemps ; son but était de le convaincre de suivre la décision du Concile et d’approuver l'union, et s'il l’esquivait, il devrait savoir qu'il serait soumis aux dégradations que les anciens Conciles œcuméniques infligeaient à ceux qui persistaient et qui, privés de tout don de l'Église, ont été rejetés comme hérétiques. Marc a donné une ample réponse prépondérante aux paroles du pape ; en ce qui concerne les dégradations dont le pape le menaçait, il déclara :

« Les Conciles de l'Église ont condamné comme rebelles ceux qui violaient un dogme et ainsi prêchaient et luttaient pour cela, c'est pourquoi ils sont appelés « hérétiques » ; et l'Église condamnait d'abord l'hérésie elle-même, puis elle condamnait les initiateurs de l'hérésie et ses adeptes. Mais je n'ai pas du tout prêché ma propre doctrine, ni introduit quoi que ce soit de nouveau dans l'Église, ni défendu aucune doctrine étrangère et fausse ; je n'ai gardé que cet enseignement que l'Église avait accepté dans sa forme intacte de notre Sauveur, et dans lequel demeurait invariablement jusqu'à ce jour ; celui même que la Sainte Église romaine avait toujours, pas moins que la nôtre orientale, avant l'apparition d'un schisme entre nous, celui que vous avez toujours loué auparavant comme l’enseignement saint, et mentionné souvent au cours dudit Concile avec respect et honneur, celui que personne ne pourrait réprouver ou contester. Et si je me tiens à l’enseignement saint et ne m'en éloigne point, quel Concile m'exposera aux condamnations auxquelles sont soumis les hérétiques ? Quel esprit sain et pieux me fera ça ? – car il faut d'abord condamner l’enseignement auquel je m'en tiens ; si vous le reconnaissez comme pieux et orthodoxe, alors pourquoi je mérite une punition ? » En disant cela et d'autres choses similaires et après avoir écouté le pape, il s'en alla chez lui. »

 

Le pape, ne voyant pas la signature de Marc d’Ephèse sous la définition d'union, poussa une exclamation involontaire : « Mais nous n'avons rien fait ! »

 

Le saint évêque Marc cita dans sa lettre encyclique l’énoncé lapidaire de l’évangéliste Jean à cet égard : « Si quelqu’un vient à vous sans apporter cette doctrine, ne le recevez pas sous votre toit, ne lui dites pas bonjour ; car celui qui dit bonjour participe à ses œuvres mauvaises. » (2 Jean 10-11)

 

Pourtant, selon le saint évêque, le pape et son entourage « estiment que nous avons été rebelles à l’allégeance qu’ils s’imaginent que nous leur devons ». Pourquoi donc « les Latins » étaient pleinement capables de faire chanter leurs invités ?

 

Regardons le contexte des événements.

 

Le grand-rhéteur Manuel écrit : « L'empereur Jean, le sixième des Paléologue, voyant que la tribu d’Agar se multiplie de jour en jour, et que la nôtre est évincée universellement jusqu’à la disparition, et craignant qu'en dévastant rapidement la terre de la puissance romaïque, ils ne prennent possession de la ville régnante elle-même, comme cela hélas, arriva plus tard, jugea nécessaire d'acquérir les Italiens comme alliés. »

 

La tribu d’Agar, cela veut dire les Turcs ou les mahométans : on les appelait anciennement Agariens ou Ismaëliens, comme la lignée d'Agar, la deuxième femme d’Abraham, la servante égyptienne, et de leur fils Ismaël.

 

Donc, la main orientale des juifs prend Constantinople à la gorge, et la main occidentale des juifs, l’église latine, fait les dirigeants de Constantinople se soumettre au pape. Cette approche, n’est-elle pas reconnaissable s'agissant de l’époque moderne ? C’est bien de même : la main « économique » des juifs pille un état, le prend à la gorge, et la main « politique » des juifs commet un coup d’état.

 

L’empereur byzantin a voulu l’aide de l’autre main de son ennemi ; il pouvait s'illusionner sur ce sujet à l’époque, mais l'important est qu’il a trahi Dieu en espérant l’aide des humains – surtout après le voyage en Italie, au concile de 1438-39. Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain ; si le Seigneur ne garde la ville, c'est en vain que veillent les gardes (Ps. 126:1) – écrit saint Marc dans la lettre à son disciple George Scolari. Bien que le peuple n'ait pas accepté l'union et plusieurs évêques l’aient dénoncée au retour de la délégation, la paix avec les soi-disant Latins a été proclamée à nouveau dans la cathédrale de sainte Sophie en 1452, et quelques mois plus tard, Constantinople chuta, noyée de sang.

 

Deux siècles et demi avant les événements en question, en 1204, les juifs ont assené le premier coup de leur main droite : la croisade dévasta Constantinople et établit l’empire et l’église latins. Bien que le roi de Nicée Michel Paléologue ait restauré le pouvoir, la Byzance n'a pas pu se remettre vraiment.

 

C'est l'historien juif H. Graetz qui l'a écrit : « Les ministères chrétiens ne se doutaient même pas que c’était la main juive qui dirigeait le cours des événements les impliquant dans son tourbillon. » [2] Il appelle la situation des Juifs en Turquie « brillante » et « extrêmement favorable » et indique en même temps que « l'empereur allemand, le roi de France Charles V et bien d'autres princes » étaient débiteurs de la maison des banquiers juive.

 

Le saint évêque Marc, comme saint Irénée de Lyon contre les hérésies à son temps, défendait loyalement la vraie foi, l'orthodoxie, par sa parole ; cependant, il a aussitôt vu que la discussion était vaine. Le saint évêque put constater, comme son rapport le montre, que leur parler, c’était comme parler au mur, et qu’ils se comportaient comme des vauriens. Les Latins ne faisaient que simuler la discussion. Saint Marc appela le concile le sanhédrin de Caïphe [3], en référence au rassemblement qui condamna le Christ, et en citant les mots du saint Gregoire le Théologien à l'égard du pareil précédent.

 

Les saints évêques Marc et Irénée ne pouvaient pas savoir ce que nous pouvons savoir aujourd’hui (Traduction des Septante, p. 11-15) : après la destruction de Jérusalem, l’académie établie par le sanhédrin à Yavné fut le grain à partir duquel la croissance de la structure de réseau en trois dimensions commença pour couvrir finalement le monde entier. Les enseignants de l’Académie de Yavné étaient les descendants des sages-apostats revenus de la captivité babylonienne. 

 

C'est très symbolique si le chef du sanhédrin Yohanan ben Zakkaï fut emmené hors de la ville déguisé en défunt, lorsque Jérusalem fut assiégée vers l’an 70. L’académie de Yavné fut le nœud initial du futur réseau mondial, y compris de nombreuses futures académies et universités. Ainsi, la synagogue du satan a « ressuscité », déguisée en église latine – son bras droit, et en église mahométane – son bras gauche, avec toutes les branches « opposées » de ces églises.

 

Et on les reconnaît à leurs fruits.

On sait bien où est-elle aujourd’hui, l’église latine : si les papes sont vicaires, il est clair les vicaires de qui, leur activité le montre bien.

 

En ce qui concerne l’altération des dogmes par les « Latins », les brigands peuvent toujours inventer n’importe quoi et provoquer des objections simplement pour simuler une discussion : ce n’est qu’un prétexte pour instaurer une autre église, leur propre. C’est ce qui eut lieu. Comme devait le sanhédrin se moquer de ces « débats » ! Ils ont réussi à attirer les invités dans la discussion sur la qualité et les couleurs de l’étoffe cachant les cornes et les sabots.

 

« Car leur sujet n'est pas en relation avec la Vérité, et ils n’avaient pas pour objectif de la trouver avec soin », a écrit le saint évêque Marc au disciple. [4] En effet, le sujet de la synagogue du satan est contraire, et la seule doctrine qu’ils possèdent est la suivante : mettre la main sur les postes les plus élevés, sur les leviers du pouvoir, et éditer des mensonges déguisés. C'est comme ça que les fraudeurs peuvent inverser les rôles pour blâmer les autres, par le droit des puissants. Satan est bien content de voir que les supercheries les plus triviales, proférées des plus hautes chaires et tribunes, ont toujours du succès.

 

Que les gens ordinaires ne soient pas offensés, car nous sommes maintenant dans la même situation : « l'église orthodoxe russe » est une appellation aussi moqueuse que celle de « douma d’état ». L’idée de la conquête mondiale était précisément de séparer les gouvernements et le clergé des peuples et les réunir sous le contrôle du sanhédrin, tout en étendant la mode jusqu’au niveau inférieur. C’est pourquoi la face de toute la terre est couverte de fausses structures juives comme d’écorce uniforme. Et les gens ordinaires sont trompés.

 

Un métropolite de Russie assistait au concile de Florence. C’était le métropolite Isidore, désigné par Constantinople pour la Russie, d’origine grecque. Il s’est avéré un agent juif achevé, à en juger d’après tous ses actes, et aussi d’après sa correspondance avec un Italien « humaniste ». En Russie orthodoxe, le grand-prince Basile II déconseillait Isidore de se rendre au concile. Il ne savait pas à qui il s'adressait. Isidore entreprit un long voyage vers l’Italie à travers les régions et les pays limitrophes de l’ouest en développant une activité dynamique en faveur de l’union. De retour en Russie, il commença un service religieux selon le rite latin. Tout le monde fut frappé de stupeur. Ensuite, le grand-prince Basile II l’a appelé « un séducteur d'hérésie, un loup féroce, un faux berger, un massacreur d'âmes » et l'a emprisonné dans un monastère, d’où Isidore s’enfuit plus tard chez le pape. Le grand-prince Basile convoqua le clergé russe au conseil pour examiner la lettre conciliaire florentine. La définition fut déclarée illégale.

 

Ce fut Isidore, nommé cardinal, qui en 1452 dans la cathédrale Sainte-Sophie, servit une messe avec les Latins pour renouveler l'union rompue avant.

 

Et lors des recherches sur ce sujet, voilà que vous tombez sur un exposé « scientifique » publié par un professeur du séminaire d’Ekaterinbourg et diffusé sur internet. Le site de cet établissement d'éducation montre que le mot « orthodoxe » a disparu de son titre, jugé apparemment comme superflu ; seulement une lettre dans son titre abrégé rappelle ce mot pour l'instant. Le texte façonné sur « le métropolite Isidore et le problème de l’union en Byzance » fait l’éloge d’Isidore, de cet agent juif fieffé, et le présente comme quasi un héros. Telle est « l’église orthodoxe russe » d’aujourd’hui !

 

Les chrétiens, les humains fidèles à leur vocation et à la Vérité, solitaires dans le monde devenu juif (satanique) sous de fausses appellations, nous avons devant les yeux saint Marc d’Ephèse, tel un diamant dans le ciel. Le saint évêque Marc a écrit ceci à son disciple et successeur [5] : « Ainsi, frères, fuyez les innovations latines et leurs porteurs, et soyez liés entre vous par l'amour en un corps et un esprit, « unanimes, unis en esprit » (Phil. 2:2), pour vous réunir en Christ, notre seule Tête ».

 

 

Olga (TdR)