03/07/2017
Soljenitsyne, le classique du mensonge et de la trahison (partie 2)
Dans les pays des menteurs, on nomme les rues au nom du grand menteur et enseignent ses mensonges aux écoliers en tant que littérature
Vladimir Poutine, pendant sa pause présidentielle en qualité de premier ministre, invita à Novo-Ogaryovo Natalia Soljenitsyna (Svetlova), la veuve de Soljenitsyne. Comme héritière de l'œuvre de son défunt mari, elle fut invitée (ou c'est elle qui a proposé ?) à réduire « l'Archipel » à une taille maniable. Il s'est avéré que la veuve « anticipait » une telle décision et avait déjà fait cela. Elle l'a non seulement trois fois réduit, mais aussi « adapté » pour les enfants d'âge scolaire. « Pour étudier à l'école, ça sera conforme aux capacités en terme de volume et impressionnant en termes de contenu. La décision d'inclure des fragments de « l'Archipel du Goulag » dans le programme scolaire est un grand événement, important et symbolique », déclara Svetlova-Soljenitsyna.
La mise en œuvre de cette solution ne tarda pas. En 2009, par ordre du ministre de l'éducation et de la science de la Fédération de Russie, le roman de Soljenitsyne fut introduit dans le programme scolaire. En novembre 2010 à Moscou, l'édition abrégée du livre de Alexandre Soljenitsyne « L'Archipel du Goulag », destinée aux écoliers, fut présentée par la veuve de l'écrivain. Le livre fut publié par la maison d'édition « Éducation ». Il est conçu pour étudier à 11e année. Le minimum littéraire défini pour les écoliers inclut « l'étude des fragments du roman L'Archipel du Goulag obligatoire pour tous les écoliers ».
Auparavant, les œuvres de Soljenitsyne « Le foyer de Matriona » et le roman « Un jour de Ivan Denisovitch » étaient déjà inclues dans le programme scolaire. En outre, le ministère de l'éducation élargit l'étude de l'oeuvre de l'écrivain aux leçons de littérature, ainsi que de sa biographie aux leçons de l'histoire.
Comme vous pouvez le voir, une telle promptitude à réagir n'était possible qu'avec des mesures convenues à l'avance et garanties. Il faut trouver le temps pour l'étude obligatoire des œuvres et de la biographie du « remarquable écrivain contemporain russe » Soljenitsyne sans prolonger les études secondaires au-delà de la 11e année ; donc, le programme de littérature proposé pour les tests en 2013 perd « Le Cavalier de bronze » de Pouchkine, « Histoires de Saint-Pétersbourg » de Gogol, les histoires de Tchekhov « Un homme en étui », « La dame au petit chien ». La réduction élimina les écrivains qui représentent le plus pleinement le national russe : Leskov, Belov, Roubtsov. Dans les programmes scolaires, le temps et le volume diminuent pour certains classiques de la littérature russe : Léon Tolstoï, Maxime Gorki. N'est-ce un blasphème, remplacer dans la littérature russe le langage étonnamment imagé et doux de Tolstoï par le langage rugueux de Soljenitsyne avec son jargon de camp ?
Vous pouvez probablement le deviner, pour quelles raisons idéologiques les fonctionnaires du gouvernement actuel ont été excisés des programmes éducatifs les principaux chapitres du roman « Mère » et la « Chanson du Falcon » de Gorki. Mais pourquoi « La vieille Izerguil » de Gorki est retirée, qui a une grande valeur éducative, avec la légende de jeune Danko qui arracha son cœur brûlant de la poitrine pour le bonheur des gens, éclairant leur chemin dans l'obscurité ? Probablement, son image ne reflète pas l'esprit des monétiseurs de la conscience des nouvelles générations. Il ne reste que certains chapitres du roman « Don paisible » de Cholokhov autorisés à savoir - au choix, probablement des partisans du « soljenitsisme ». Ces attaques contre Gorky et Cholokhov sont semblables aux chicaneries diffamatoires à leur égard de la part du même « expert du Goulag » sans talent.
C'est ainsi que la littérature et l'histoire sont violées, et en conséquence, la morale et l'éthique de la société, pour plaire à la « démocratie » moderne qu'il convient d’appeler un régime oligarchique.
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Je suppose que le lecteur puisse noter que, dans mes excursions historiques dans l'époque de l'Union Soviétique, j'ai délibérément contourné les vues modernes sur cette personnalité de calomniateur malveillant et son écriture. Sur internet, on peut trouver les avis comme tels :
« ... La plupart des écrits est une pure fiction ou une exagération unilatérale des événements réels. »
« ... C'est un mélange de bobards-épouvantails et de clichés de propagande des forces anti-soviétiques et anti-russes, payés, sans doute, de la CIA ou des organismes connexes. La sensation particulièrement désagréable vient du fait que l'auteur créait soigneusement pour soi-même une image d'un patriote russe. N'est-ce aux fins provocatrices? Et pour compromettre le patriotisme par l'antisémitisme primitif ? Le livre n'est ni documentaire ni de fiction. Autrement dit, il est nul. Et dans le contexte de notre histoire, c'est un bouquin nocif écrit par un homme qui détestait son pays. »
En juin-juillet 1975, expulsé de l'URSS, Soljenitsyne visita Washington et New York et prononça des discours au congrès des syndicats et au Congrès américain - et ces discours furent publiés avec le soutien de la CIA à un tirage de 11 millions exemplaires ! La participation du « patriote » dans la Grande guerre patriotique pour la défense de sa patrie n'empêcha pas l'ancien officier Alexandre Soljenitsyne de déclarer, au cours des dites interventions aux États-Unis, ce qui suit : « L' Angleterre, la France, les États-Unis sont pouvoirs vainqueur dans la Seconde Guerre mondiale. L'Amérique a aidé l'Europe à gagner la première et la deuxième guerre. Les États-Unis, que cela leur plaise ou pas, montèrent jusqu'à la crête de l'histoire du monde et portent le fardeau du leadership, sinon du monde entier, alors d'une bonne moitié du monde... C'est pourquoi vous, les membres du Sénat et de la Chambre des représentants, chacun de vous n'est pas un membre ordinaire du parlement, vous êtes élevés à la hauteur particulière dans le monde moderne ».
En 1978, il a lancé un appel public aux Américains avec les mots célèbres: « Le mal mondial (l’URSS), haïssant l'humanité, est déterminé à détruire votre système. Est-ce qu’il faut attendre que les jeunes Américains eussent à mourir pour défendre les frontières de votre continent ?! »
L'écrivain tchèque Tomáš Rzhezach, qui au début, croyait à l'injustice de l'expulsion du « génie » du pays, fut témoin de la façon dont Soljenitsyne exhortait les interlocuteurs dans un appartement loué dans l'une des villes en Suisse : « La Russie pécha contre soi-même et autres nations, dès lors, ses forces morales, sociales et politiques furent épuisées. La seule chose qui lui reste, est une puissance militaire monstrueuse, qui est facilement capable de détruire toute l'Europe occidentale en deux semaines, mais elle n'est pas en mesure de renouveler quoi que ce soit, à moins que... elle ne se repentisse ! La Russie doit se repentir! »
Rzhezach tâchait de ne pas manquer une seule occasion d'être près de lui. Ayant compris l'essence intérieure de ce « patriote », l'abomination dans ses jugements et ses oeuvres, il écrivit son livre « Le spirale de la trahison de Soljenitsyne ». Dans ce livre il donna un portrait psychologique de ce renégat, citant de nombreuses performances de Soljenitsyne. En particulier, il cite le discours « patriotique » au Congrès américain en 1975, où le « génie » expulsé de son pays, longtemps avant de Reagan et son « empire du mal », proclama notre pays « le Mal du Monde » et « le mal absolu » !
Et voici quelques passages du « patriote russe » : « La Russie n'a pas besoin de la mer, nous ne sommes pas un peuple maritime, comme les Anglais, mais terrestre. Notre activité à la mer est contraire au mode de vie traditionnel russe. Comme la mer, nous devons abandonner nos terres dans la partie soviétique de l'Asie, qui abrite les nations qui nous sont étrangères de leur culture, de la langue et surtout, des traditions religieuses ». Dans un de ses discours en Suisse il était encore plus « résolu » : « La Russie doit revenir à ses anciennes frontières. Aux limites des temps d'Ivan le Terrible. Il faut renoncer à l'activité dans le bassin de la Baltique et de la mer Noire... »
« Non seulement la Russie, - répète-il sans cesse - mais aussi tous les peuples doivent passer par la repentance. Que les Français fassent un acte de contrition pour la grande révolution. Que l'Amérique se rende compte de tous les crimes de George Washington. Et que l'Allemagne présente ses excuses au monde pour les révoltes paysannes et Liebknecht... » Non pas pour une attaque sur l'Europe et sa patrie - la Russie soviétique, non pas pour Hitler, pour Auschwitz et Buchenwald, pour Khatyne biélorusse et Oradour français, non pas pour les millions de Russes mis à mort dans les camps d'extermination, non pas pour la Biélorussie et l'Ukraine brûlées ! Cela ne fait pas saigner le cœur du « patriote russe » Soljenitsyne. Aucun des immigrants de tout poil ne tomba aussi bas.
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La version de « l’Archipel », « adaptée » et trois fois raccourcie par la veuve de l'écrivain N. Soljenitsyna, publiée par la maison d’édition « Éducation » et conçue pour les étudiants de 11e année comme la « chronique de la souffrance », ne comporte pas le chapitre qui justifie le général-traître Vlassov. Probablement, la veuve se rendait compte que même la génération de l’âge scolaire des citoyens russes ne comprendrait pas le « titane de la littérature russe » avec son « patriotisme ». « Je n'y ai pas inclus l'armée de Vlassov, - dit Natalia Soljenitsyna - j'ai décidé de l'éliminer complètement, parce que notre société n'est pas prête à en discuter aujourd'hui. Que des décennies passent pour que les gens commencent à le discuter ». Soljenitsyna semble croire que, lorsque non seulement la génération sera morte qui connaît la vérité sur l'héroïsme et des traîtres de la guerre contre le fascisme, mais aussi ceux qui avaient fait confiance à nous, et non pas aux libellistes, alors viendra l'ère de la domination complète du mensonge de Soljenitsyne.
Voici un autre passage « patriotique » que Soljenitsyne prononça en Amérique: « L'Angleterre, la France, les États-Unis gagnèrent la victoire dans la Seconde Guerre mondiale. (Selon Soljenitsyne, l'Union Soviétique n'a pas participé à cette victoire.) Les États vainqueurs dictent toujours au monde, ils établissent des conditions rigides, ils créent une situation qui correspond à leur philosophie, leur idée de la liberté, leur conception de l'intérêt national ». Tous les exercices verbaux (ou plutôt - « excréments verbaux») du gredin Soljenitsyne, expulsé de la patrie, représentent un incroyable amalgame de bassesse, de la bêtise, de la pathologie et de la servilité. Rare personne et dans rares conditions peut tomber à un niveau si bas en termes humains.
Donnons l'avis sur le « patriotisme » de Soljenitsyne de l'océan, des mêmes États-Unis d'Amérique. En 1971, lorsque l'auteur de « L'Archipel du Goulag », et autres satires sur la patrie, n'a pas encore quitté l'Union Soviétique, le chanteur américain alors connu dans notre pays Dean Reed, acteur de cinéma et activiste social, publia une lettre ouverte à Soljenitsyne, où il appela fausses toutes les accusations portées par Soljenitsyne contre l'URSS. Reed visitait fréquemment l'URSS et voyait notre société lui-même.
« Vous dites que l'atmosphère de votre pays est imbibée de la haine et encore la haine qui vient jusqu'à la haine raciale. Vous devez avoir parlé de mon pays natal, pas du vôtre. En effet, c'est l'Amérique, et non pas l'Union Soviétique, mène les guerres et crée une situation tendue des guerres possibles afin de permettre à son économie d'agir, et à nos dictateurs, au complexe militaro-industriel, d'acquérir plus de richesse et de puissance sur le sang de nos propres soldats américains et tous les peuples du monde aspirant à la liberté ! La société est malade dans mon pays, et non pas chez vous, monsieur Soljenitsyne ! »
Comme ces mots de Reed sont d'actualité aujourd'hui !
Je n'exclus pas la possibilité que la justification des vlassoviens par Soljenitsyne, comme si ce n'étaient pas eux qui trahirent la patrie, mais « la patrie les trahit » (et les autres qui passèrent au service des Allemands), fut formulée par l'auteur de « l'Archipel » notamment pour blanchir sa propre trahison. Il sous-entendait que ce n'est pas lui qui trahit la Patrie, mais elle, toute l'Union Soviétique l'avait trahi, lui, le remarquable « génie » incompris. Il se mit pratiquement à côté de Vlasov. Et mérite donc la même fin sans gloire, à mes yeux.
L’ancien général Vlassov est un traître sans rabais et doute, quoi que l'amena à cela - la bassesse ou la lâcheté. Probablement, une combinaison des deux. Et celui qui le proclame patriote, un héros qui se rebella contre la société soviétique détestée - celui est de la même espèce. Oui, selon Soljenitsyne, les vlassoviens sont presque saints. Et comment peut caractériser une personne son admiration pour un traître ?
Le maréchal Vassilevsky, pour réfuter une telle spéculation, écrit : « Vlasov, n'ayant pas de nombreuses qualités nécessaires à un commandant, hésitant et lâche par nature, restait complètement passif. La situation menaçante où se trouva son armée l’a complètement démoralisée, il n'a pas essayé de retirer ses troupes rapidement et discrètement... Ceci est démontré par un certain nombre de directives du Chef des armées que j'ai écrites personnellement sous la dictée de Staline. Vlassov rejoignit l'ennemi, bien qu'une grande partie de son armée réussit à briser les troupes allemandes et en réchapper ».
Il est bien connu que si un officier ou un soldat donna un serment à sa Patrie et l'a trahi, c'est toujours une trahison. Il n'y a rien à discuter, surtout quand il s'agit d'un général. À cet égard, certains invoquent des exemples où les officiers de l'armée tsariste, pendant la Révolution d'Octobre, sont allés aux bolcheviks, puis montèrent jusqu'à des maréchaux en URSS, et « curieusement », personne ne les inculpait de cela. Répondons simplement : les officiers qui avaient donné le serment au tsar, avec son abdication furent libérés de ce serment.
Le prix et la proportion de Vlassov, ainsi que du soi-disant « mouvement de Vlassov » dans l'interprétation d'un tel événement dans notre histoire qu'est la Grande guerre patriotique, n'est pas si importante, à moins si on ne tient pas compte de la propagande de Goebbels-Soljenitsyne et ne l'élève pas au niveau digne d'un manuel pour l'étude de la guerre.
…
Sur les pages de « l'Archipel », on peut voir une fraude expresse, un lien aux documents non existants. Par exemple, il y a une affirmation « documentaire » selon laquelle, après l’attentat de la social-révolutionnaire Kaplan contre Lenine, le commissariat de l'intérieur (NKVD) appela ses départements à arrêter immédiatement tous les socialistes-révolutionnaires et prendre en otage un grand nombre de représentants de la bourgeoisie et des officiers. Dans le renvoi, l'auteur indique la source des données : « Bulletin du NKVD, 1918, № 21/22, p. 1 ».
Cependant, en 1918, le NKVD n'existait pas, il ne fut créé que le 10 juillet 1934. « Le Bulletin du NKVD » n'existe pas du tout.
L'auteur de « L'Archipel », semble avoir lu, dès son enfance, beaucoup d'histoires sur la torture employée par l'inquisition médiévale. Donc, son « Archipel du Goulag » est une bibine, pas toujours bien composée, de telles rumeurs, contes, mythes et de simples fables. On peut citer leur nombre infini de toute partie ou de tout chapitre de « l'Archipel ».
Le capitaine de frégate B. Bourkovsky, commandant adjoint du croiseur « Aurora », qui jadis, était en détention avec Alexandre Soljenitsyne : « J'étais interrogé par des jeunes enquêteurs. Ils étaient nerveux. Si parfois les choses n'allaient pas de façon dont ils voulaient, ils criaient et juraient trop rudement. Mais pour frapper ? Personne ne m'a jamais frappé ».
Un ami de longue date de Soljenitsyne, Nikolaï Vitkevitch, à la question: « Est-ce qu'on vous frappait, torturait de quelque manière, ou employait-on un autre moyen de pression physique au cours des interrogatoires? », répondit succinctement : « Non. Je pense que c'était strictement interdit ».
Comme déjà ces preuves le montrent, en fait, « le grand combinard » Soljenitsyne s'est avéré un pseudo-martyr et un charlatan politique, aventurier, un menteur invétéré et ruse.
Si, selon Soljenitsyne, 107 millions de personnes soviétiques furent perdus par la faute de Staline et son régime, alors d'où survinrent les 262 millions de peuple soviétique en 1979 - comment, dans 20 ans après la mort de Staline, s'ajoutèrent plus de 90 millions de personnes ? Le mathématicien lettré a du mal avec le calcul arithmétique très simple !
À propos, en juillet 1991, à la veille de la collusion sur le démembrement du pays dans la forêt de Bialowieza en Biélorussie, la population de l'Union Soviétique, selon les statistiques officielles du recensement, était de 293 millions de personnes!
À cette occasion, voici quelques calculs de Yuri Nersesov (Histoire corrompue. Moscou, Yaouza-press, 2012), investigateur très consciencieux de certaines revendications « historiques ». Ci-après sont quelques extraits du chapitre sur Soljenitsyne.
« Sans tenir des statistiques, Soljenitsyne ne craignait pas de se tromper et mentait constamment.
Au total, selon l’extrait « Les données sur les koulaks déportés en 1930-1931 », préparé par le département des déportés spéciaux de la Direction générale des camps, furent déportés non pas 15 millions, mais 1 803 392 personnes (y compris les femmes et les enfants des déportés) - un peu plus de 1 % de la population de l'URSS.
De même façon, Soljenitsyne ment sur les représailles contre les prisonniers de guerre revenus de l'Allemagne et contre les civils. Sur les 4 199 488 citoyens soviétiques rapatriés de l'Allemagne en 1945-1946, seulement 272 687 personnes furent arrêtées.
Mais 148 079 personnes, à savoir, la majorité de ceux qui ont été officiellement reconnus coupables d'avoir servi dans les formations armées pro-Hitler ou dans l'administration d'occupation civile, ont reçu 6 ans d'exil. La même sentence fut rendue à 9907 unités aux militaires collaborationnistes capturé par les alliés américains et britanniques et rapatriée à l'Union Soviétique le 6 novembre 1944 ; des 302 992 prisonniers de guerre soviétiques libérés en 1941-1944, un total de 11 556 personnes furent arrêtées et encore 18 832 personnes furent envoyées aux unités disciplinaires.
Donc, de toute façon, ni « des millions et des millions », il n'y a pas voire un demi-million. Ceux qui furent envoyés dans des camps de travail et à l'exil, en grande majorité, furent condamnés pour la factuelle collaboration avec l'ennemi.
... Au début de 1950, 1 416 300 personnes étaient dans les camps, 1 145 051 personnes dans les colonies pénitentiaires, et au total, avec des prisons et camps spéciaux, 2 760 095 personnes, dont plus de trois quarts étaient des criminels de droit commun. Étant donné que dans les années 1921-1953, 2 631 397 personnes furent envoyées dans les camps selon les articles politiques, il est facile de calculer que, au total en trente ans, plus de 10 millions de personnes passèrent à travers les camps, les prisons et les colonies, mais pas « quarante millions » en aucune façon. Comme c'est déjà mentionné, la majorité d'entre eux étaient ou des criminels ou complices des occupants ».
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En 1952, à l’hôpital pénitentiaire on diagnostiqua chez le détenu Soljenitsyne une séminome, grosse tumeur des testicules. Là, elle fut opérée avec succès, à savoir, une partie des gonades lésées fut enlevée. Des études montrèrent que c’était un néoplasme malin, donc on employa ensuite la radiothérapie et la chimiothérapie. Après un certain temps déjà à Tachkent (pas à l'hôpital de la prison!), des métastases de la séminome furent diagnostiquées. Et leur traitement radiologique fut effectué avec succès.
En dépit de l'issue favorable, l’expert du Goulag, retors et pathologiquement mensonger, là aussi, au lieu de louange à la médecine soviétique qui plus d'un demi-siècle avant fit un miracle de traitement complet de cancer chez un prisonnier purgeant une peine pour un délit pénal, lâcha un blasphème contre toutes les générations de médecins qui ont traité les prisonniers.
Pour vérifier la véracité de ces allégations de « l'expert de Goulag » sur l'état de la médecine de camp, l'écrivain tchèque Rzhezach, auteur de « Spirale ... de Soljenitsyne », posa la même question sur les soins dentaires « facultatifs » aux anciens détenus (à chacun séparément) : « Avez-vous passé un examen dentaire dans le camp ? » Bien entendu, les questions furent posées à ceux qui purgeaient une peine dans les camps en même temps que l'auteur des « informations » sur l'arbitraire médical dans le système des camps de travail soviétiques pour les condamnés à la réclusion. Voilà ce qu'ils dirent :
Le capitaine du frégate Boris Bourkovsky : « Dans le camp en Ekibastouz, on m’a fait deux plombages. On se soignait toujours à notre santé ».
Leonid Samoutine, ancien officier de l'armée de Vlassov : « La médecine dentaire était courante dans les camps. J'ai quatre plombages faits dans le camp, qui se tiennent jusqu'à présent ».
Nikolaï Vitkevitch, qui purgeait sa peine non pas à une « charachka » et non pas en tant que bibliothécaire, comme Soljenitsyne : « À Vorkouta, les soins médicaux ont été organisés très bien. On m’a guéri du scorbut que j'acquis en raison d'un manque de vitamines. Le camp avait des soins ambulatoires, un centre médical, et pour les gravement malades, il y avait tout un district hospitalier subordonné à l’administration du secteur des camps. En ce qui concerne le traitement des dents, regardez : on m’a fait ce bridge dans le camp ».
Si dans les camps staliniens on traitait les dents, guérissait le terrible cancer, alors là-bas, on n'exterminait pas les gens inconsidérément et délibérément, mais traitait comme en liberté. La dentisterie est l'assistance médicale pour ainsi dire, « optionnelle » et prospective. Et ce fait des conditions d'un camp de redressement par le travail est significatif pour réfuter les « preuves » de Soljenitsyne. Ne savait-il pas, qu'en Auschwitz, Mauthausen, Majdanek et d'autres camps de concentration allemands, on arrachait des couronnes d'or aux morts (et non seulement) et envoyait à la Banque impériale.
Mais voici l'un de ses propres paroles, qui prétend être un aphorisme et destiné, comme beaucoup le pensent, pour sa propre application pratique: « Se laver est toujours plus difficile que cracher. Il faut savoir cracher le premier, rapidement et au bon moment ». (A. Soljenitsyne, Mars du dix-septième)
Aussi il essayait, partout et toujours, couvrir de crachats tout et tout le monde - pour laisser se laver sans avoir le temps de cracher en réponse. Non sans raison que l'on appelle maintenant « le génie du premier crachat ».
Soljenitsyne crachait sur tout ce qui existait sous le pouvoir soviétique, en faisant passer pour la vérité ses affabulations malveillantes et toutes sortes d'histoires de prison. Contrairement aux faits et documents, pour plaire à ceux qui haïssent la Russie et l'ensemble du monde slave. Soljenitsyne évolua d'une personne russe en un russophobe notoire. Il a également tourné explicitement et irrévocablement du côté des ennemis de leur patrie, comme le fameux traître, ancien général Vlassov.
Igor Froyanov, un historien bien connu, notre contemporain, parle tout objectivement de « l'oeuvre » de Soljenitsyne :
« Elle est sans aucun doute imprégné de phobies, c’est-à-dire, elle est si subjective et partiale que la position unidirectionnelle est visible à l'œil nu.
Soljenitsyne était une personne ambitieuse. Il semble avoir prétendu être un souverain des esprits en Russie moderne. ... Il était implacablement hostile au pouvoir soviétique, Staline, à tout ce qui est soviétique en général, c'est pourquoi il n'était pas en mesure donner une évaluation objective de l'époque cruciale dans l'histoire de notre Patrie.
... Les tentatives du gouvernement actuel et du groupement libéral de mettre Soljenitsyne sur le même plan avec les écrivains les plus éminents russes - presque en taille avec Léon Tolstoï - me causent une protestation irritée. Et même si on essaie d'embellir Soljenitsyne maintenant, il était et reste parmi les naufrageurs de la Russie historique ».
Je donne au lecteur sa réflexion sur un tel phénomène en Russie qu’est Soljenitsyne. Avec tous son bagage des crimes contre la réalité historique, la morale et l'humanité, tout ce qui m'avait endolori pendant des années d'exaltation et glorification injuste de l'homme qui cherchait à humilier et détruire notre mère Russie.
Alexandre Pyltsyne, commandant de la compagnie du bataillon disciplinaire pendant la Grande guerre patriotique, membre actif de l'Académie de l'histoire militaire, auteur de livres sur bataillons disciplinaires, major-général en retraite
Source ruskline.ru
Traduit par Olga (TdR)
Ndt. À en juger d’après les discours de Soljenitsyne, il semble fort probable qu’il fût un agent recruté par le gang mondial peut-être depuis sa jeunesse, comme Gorbatchev et d’autres.