Ваш браузер устарел. Рекомендуем обновить его до последней версии.

16/05/2016

 

Comment les embrassements avec les papistes ont ruiné l’Ukraine

 

Igor Drouz, président du mouvement «Concile populaire» de l'Ukraine et de la Nouvelle-Russie (Novorossia)

 

Maintenant, beaucoup de gens orthodoxes sont choqués par la stratégie libérale et œcuménique du Patriarcat de Moscou. La réunion «fraternelle» du Pape et du Patriarche a eu lieu, on prépare  le «concile inter-orthodoxe» pour signer le document sur l'attitude «progressiste et tolérante» envers le Vatican et autres communautés hérétiques.

 

Les critiques de cette stratégie rappelent souvent qu'elle n'a pas émergé hier. Que l'autorité au sein de l'Église orthodoxe russe a été progressivement, étape par étape, entièrement concentrée dans les mains du patriarche Kirill, qui auparavant prononçait de nombreux bons discours dans le style du patriotisme russe; maintenant, dans l'Église orthodoxe russe on ignore non suelement la voix du clergé et des fidèles, mais aussi des évêques. Une fois la verticale du pouvoir bâtie,  le véritable oecuménisme a commencé, contre lequel le peuple d'église n'a plus quasi aucun levier...

 

On ne peut pas m'accuser d'être un «opposé» obstiné au Patriarcat de Moscou, comme tel. Au contraire, en tant que chef du mouvement social, avec mes collègues, nous soutenions  toujours, à l'opposé de banderistes et russophobes libéraux, d'abord le Patriarche Alexis II, puis le patriarche Kirill, en rendant hommage à leur rang élevé. Pendant des années, nous venions à la rencontre du patriarche Kirill lors de ses visites à Kiev, même si c'était toujours accompagné d'une confrontation avec les néo-nazis protestant contre la visite du «pope ­­­­de Moscou» détesté. C'était notre devoir pur et simple dans le cadre de bonnes actions visant à rassembler le monde russe.

 

Mais maintenant, suite aux articles et discours dans lesquelles moi et mes collègues, nous avons critiqué les embrassements du patriarche Kirill avec le pape François, les soi-disant «patriotes-gardiens russes» se sont déchaînés contre nous. Je ne vais pas analyser ici la critique de certains «militants» morbides de Moscou. Mais il y a aussi pas mal de critique envers les publicistes antiœcuméniques de la part des «gardiens» relativement sains, dont certains ne comprennent pas vraiment le fond de ce qui se passe, les autres essayent de convaincre eux-mêmes de la «normalité» de cet outrage en raison de leur intérêt matériel à l'appui du Patriarcat, ou en raison de la dépendance administrative de celui-ci.

   

Toutes les accusations portées contre nous se résument à quelques points.

- nous, prétendument, ne savons rien, et nos supérieurs super-informés connaîssent le mieux;

- on ne devrait pas critiquer la hiérarchie, comme toutes les autorités en principe, quoi qu'ils ne fassent;

- toute personne qui critique les autorités, même avec la position patriotique et antilibérale, soi-disant veuille organiser un maïdan, en donnant les armes «de droite».

 

Les événements maintenant se répètent jusqu'à la ressemblance complète. J'ai un sentiment de «déjà vu», en se souvenant de Kiev avant la guerre; on reproduit déjà les annonces des stations dans le métro de Moscou dans la langue anglaise, comme à Kiev de l'année 2012...  J'ai entendu la critique sévère pareille en Ukraine il y a quelques années, lorsque, avec mes collègues, j'exprimais notre rejet du cours oecuménique et libéral du métropolite Vladimir. Malgré le fait que nous avions exprimé notre opinion en utilisant les expressions tout à fait correctes, sur la base de la Saint-Tradition et conformément à la charte de l'Église orthodoxe russe, qui donne aux fidèles le droit d'exprimer leurs vues sur la situation dans l'église. Après tout, dans l'Orthodoxie, les métropolites, ni patriarches, n'ont pas de statut «infaillible», comme dans le catholicisme.

 

Bien sûr, je sais moins que les services de sécurité, ou des leaders politiques, néanmoins, je sais par-dessus la tête pour se rendre compte que le processus œcuménique, avec d'autres facteurs, peut conduire la Russie à une catastrophe totale, spirituelle et étatique. Surtout, ayant été récemment témoin et participant à des événements similaires en Ukraine, je suis donc expérimenté dans ces processus. Contrairement à beaucoup de «théologiens brillants» de Moscou et de Kiev  ayant des grades, et «politologues vénérables», les années avant la guerre civile en Ukraine j'avais averti à plusieurs reprises que la politique libérale de l'état et l'église allait conduire l'Ukraine à une crise catastrophique et la désintégration de l'état. Ainsi, conformement à la blague bien connue sur les réalistes, j'étudiait autant que possible non pas la langue anglaise, mais le kalachnikov et autres aspects des affaires militaires...

 

Ici à Moscou, tout se répète pour moi comme deux gouttes d'eau, même les attaques contre nous sont pratiquement dans les mêmes termes. Permettez-moi de vous rappeler la situation d'avant-guerre en Ukraine. En 2011, deux ans avant le début de l'euromaïdan et trois ans avant la guerre, le métropolite Vladimir (Sabodan) a rencontré et embrassé le «frère», le «métropolite» Sviatoslav Chevtchouk, chef des gréco-catholiques ukrainiens, représentant influent du pape en Ukraine. Le chef de ces mêmes uniates qui, au début des années 90, avaient saisi des milliers d'églises orthodoxes ukrainiennes du Patriarcat de Moscou, les saisies étant accompagnées par les pogromes et la violence. Il y avait des meurtres de défenseurs des églises orthodoxes. Et puis toutes ces années les uniates menaient la propagande xénophobe hystérique contre la Russie et tout ce qui est russe.

 

En outre, vers l'heure de ces embrassades du métropolite morbide Sabodan avec le chef de L'Église greco-catholique, les uniates se sont parfaitement manifestés dans d'autres domaines de la vie: ils ont été parmi les principaux organisateurs du premier maïdan, ils ont été instigateurs de la haine ethnique, propagandistes politiques pour la subordination de l'Ukraine à l'UE et l'OTAN. Dans sa propagande politique «l'église» uniate venait à l'absurdité ridicule: presque toutes les églises gréco-catholiques étaient décorées de drapeaux de l'UE; l'Association léonine de l'Ukraine avec «Eurosodome» a été déclaré par les uniates «agréable à Dieu» et «la seule façon juste»...

 

Mais l'absurdité de la situation n'arrêtait pas le métropolite Vladimir et «l'orthodoxe-criminel» Drabinko qui était derrière lui. Au contraire, après leur première rencontre, «tout est devenu plus facile» et les contacts œcuméniques ont intensifié de façon spectaculaire. Lors des réunions de Sabodan et Chevtchouk on parlait plus que jamais de la paix et de la sécurité. La ruine subséquente de l'euromaïdan et de la guerre civile a montré la value des ​​onctueuses paroles «iréniques» des représentants du pape François. Les papistes ont joué un rôle très actif dans tout cela. Alors que le pape François et ses serviteurs préparaient activement le massacre en Ukraine, les prêtres uniates et catholiques agitaient la haine contre l'autorité légitime et contre la Russie, en prononçant les discours et en rassemblant autour de leurs paroisses des groupes «militaro-patriotiques» des jeunes Ukrainiens.

 

Les rencontres œcuméniques ont amené l'Église orthodoxe ukrainienne du Partiarcat de Moscou à la situation suivante: alors même que les uniates et les médias la propagande frénétique antirusse et antiorthodoxe, les médias du Patriarcat de Moscou en Ukraine ont pris l'attitude aussi tolérante envers l'église uniate et le schisme, que les mouvements orthodoxes russes furent portés à un état de semi-paralysie et de l'atomisation quasiment complète. Ces mouvements ont été systématiquement désinformés et désorientés par «leurs» hiérarques, privés de direction et de bénédiction, et furent peu préparés à faire face à la rébellion Maïdan.

 

Les prêtres canoniques qui disaient la vérité sur les hérétiques et les satanistes, qui tenaient au monde russe, ont été privés de leur dignité, les fidèles étaient excommuniés. Les mouvements orthodoxes patriotiques russes ont été complètement privés de soin de l'église officielle. Par ailleurs, je suis tombé sur cela des année plus tard, en tant que conseiller auprès du ministre de la défense de la République de Donetsk je tentais d'introduire l'institution de prêtres régimentaires. Le ministre de la défense de l'époque avait les deux mains «pour», l'idée était soutenue par la plupart des milices et par de nombreux prêtres locaux du Patriarcat de Moscou. Mais les évêques se sont affirmés contre...

 

Rien ne me surprend, compte tenu, par exemple, la lettre du patriarche Kirill à M. Porochenko, qu'il a félicité quasi avant tout le monde pour son élection à la présidence de l'Ukraine en juin 2014.

 

La situation n'a pas changé dès lors. Maintenant, la milice des républiques de Donetsk et de Lougansk est dépourvu de nourriture de l'esprit, ils sont privés de la motivation spirituelle et idéologique. Mais nos ennemis, ils ont de facto introduit l'institution des aumôniers militaires dans l'armée ukrainienne. Des centaines (!) de «prêtres» romano- et gréco-catholiques bourrent la crâne aux punisseurs avec la propagande russophobe punitive. Ils inspirent que l'armée ukrainienne mène une «guerre sainte» contre la Russie et les «terroristes de Donetsk». Les prêtres ukrainiens,  dépendant de Vatican, font la même chose, formant des centaines de propagandistes en soutanes. Le nonce apostolique lui-même fut venu faire la campagne pour «l'opération anti-terroriste». En plus de la propagande, les serviteurs du pape François recueillent et apportent aux punisseurs beaucoup d'aide humanitaire...

 

Et le résultat est visible. Si au début de la guerre l'armée ukrainienne n'a pas osé souvent faire la guerre à plein feu, tirer sur les villes paisibles, bientôt ces obstacles furent enlevés. Les massacres de civils dans le Donbass sont, dans une large mesure, «le mérite» de «l'église soeur» catholique.

 

Ce fut la même chose avec l'euromaïdan. Les aumôniers catholiques cimentaient et inspiraient les rebelles. Pendant ce temps, de nombreux évêques orthodoxes  menaçaient de châtiments à tous les orthodoxes qui résistent aux terroristes de l'euromaïdan. D'autres gardaient le silence, trahissant ainsi la foi et la Patrie... Ce jeu à quatre mains a apporté la victoire aux forces antiorthodoxes en Ukraine.

 

La subordination informelle des évêques orthodoxes au pape François a pris l'élan depuis le début des années 2010. Avec l'adoption alors de la nouvelle Charte de l'église, après que les évêques récalcitrants furent réprimés, l'autorité du morbide métropolite Vladimir et son favori Drabinko est devenu presque absolue.

 

Peu à peu, même les évêques qui croyaient en Christ jadis, se sont soumis aux papistes pour des raisons du profit et de carrière, en les aidant à réaliser leurs plans politiques subversifs. Dans mes articles je l'ai déjà retracé les histoires de la dégradation spirituelle progressive de certains évêques déchus de l'église orthodoxe du Patriarcat de Moscou. Ainsi, en 2011 l'archevêque de Lvov et de Galice Mgr Augustin, ancien croyant orthodoxe, a assisté à un service solennel pour marquer le 20e anniversaire de la restauration de la hiérarchie catholique en Ukraine (!), qui a eu lieu dans la basilique latine de l'Assomption de la Vierge Marie à Lvov.

 

Mgr Augustine a exhorté les catholiques et les orthodoxes à «être côte à côte». Il a partagé ses souvenirs de ses années d'études au séminaire de Moscou: «Lorsque les fonctionnaires du Vatican venaient, les cardinaux et les évêques d'autres pays et les fidèles cherchaient à prendre leur bénédiction... On devrait toujours être en harmonie et en unité. Espérons que nous serons plus proches avec chaque année qui passe, nous allons être de plus près, avoir les  relations plus chaleureuse».

 

Ces cas ne sont que le début de sa trahison totale subséquente de la foi et de la Patrie. Déjà à la fin de 2013, à la suite des papistes, le métropolite Augustine, penché au catholicisme, a contribué au coup d'état en Ukraine. Voici un exemple de la démagogie anti-gouvernement du métropolite Augustin, qu'il a prononcé au Jour de la police, pendant la rébellion maïdan déjà en cours, quand les libéraux étaient furieux de la haine pour les policiers accomplissant leur devoir professionnel: «Aujourd'hui, quand l'Ukraine connaît un drame, je veux penser et parler de la paix. ... Vous les policiers devez se rappeler que vous n'avez pas toujours  à résister aux intimidateurs, aux méchants, aux criminels, il y a aussi des situations de telle sorte que vous soyez face aux civils normals, non-violents».

 

Donc, au moment de la tension de l'euromaïdan, en pressentant la victoire des terroristes, le métropolite Augustine, à l'unisson avec les papistes, a «délicatement» exhorté la police de ne pas résister au coup d'état. Il a trahi les policiers, les soldats des forces du ministère de l'intérieur, le détachement Berkoute qui lui croyaient, en leur disant qu'ils aient fait face aux «citoyens pacifiques ordinaires» et non pas avec les terroristes et les insurgés, qu'il ne fallût pas exécuter l'ordre à les disperser.

 

En revanche, quand les organisateurs de l'euromaïdan se sont emparés du pouvoir et ont lancé une guerre contre les régions insoumises, la soi-disant «opération anti-terroriste», le métropolite Augustin a déclaré qu'il fût nécessaire d'exécuter tous les ordres des autorités: «Comme métropolite «militaire», par devoir, par conviction, définitivement, je bénis notre armée pour défendre la patrie...»

 

Maintenant le métropolite Augustin, ayant obtenu, pour son attitude libérale et phylo-catholique, le riche diocèse Belotserkovskaya à proximité de Kiev, continue à repaître les punisseurs de l'armée ukrainienne.

 

Beaucoup d'évêques ukrainiens ne sont pas prêts à perdre quelques recettes pour l'amour du Christ, sans parler d'aller à la confession et le martyre... Une menace de perdre au moins une partie du confort habituel est suffisante pour qu'ils donnent leur approbation de l'abattoir et injustice...

 

Vatican, en jouant sur la cupidité et la lâcheté des «Gorbatchev» de l'Église orthodoxe ukrainienne du Partiarcat de Moscou, qui rêvent à s'intégrer au nouvel «meilleur des mondes», a de facto subjugué beaucoup de nos diocèses, qui appartiennent officiellement au Patriarcat de Moscou, mais en réalité, au pape François. Par ailleurs, pour remplacer Augustin étant parti au diocèse plus riche, un serviteur du Vatican encore plus libéral, Mgr Filaret (Kutcherov) est venu au diocèse de Lvov. Il a officiellement condamné la Russie pour «l'attaque à l'Ukraine», a dénoncé la libération de la Crimée, qui n'a pas voulu vivre sous la botte de terroristes Kiev; récemment il a condamné ceux qui s'étaient opposés au «parade gay» à Lvov, en même temps se prononçant hypocritement contre cet événement. Le Vatican pourrait facilement s'emparer de dernières églises orthodoxes de la ville. Mais une telle violation flagrante de droits des chrétiens orthodoxes pourrait  les radicaliser complètement, certains pourraient même prendre les armes.

 

Par conséquent, le Vatican favorisait l'accession à ce diocèse pour l'évêque Filaret, qui maintenant, au nom du Patriarcat de Moscou, «rééduque» les gens russes d'esprit, pour qu'ils tournent vers l'obéissance aux papistes et la tolérance pour les pédérastes. C'est comme ça dans de nombreux diocèses de l'Église orthodoxe ukrainienne du Patriarchat de Moscou. Comme autrefois OGPU [département politique dans les années 1923-1934] faisait avec les prêtres «modernistes»: les prêtres censément orthodoxes enseignaient le peuple que le communisme, ce fût le summum du christianisme.1 Et maintenant, les papistes du «département idéologique du Comité régional de Washington» enseignent leurs ouailles en Ukraine et en Russie que libéralisme soit «la seule vraie idéologie», et «le paradis sur terre» soit à l'Union européenne... et promeuvent les «révolutions de couleur»...

 

Bien sûr, il peut sembler incroyable que le pape François, cet «humble» et toujours souriant lave-pieds aux noirs et aux pédérastes, soit l'un des organisateurs du massacre en Ukraine, banquier louche, chef du réseau terroriste et de renseignement.2 Mais il en est ainsi. Sachant de l'intérieur la situation en Ukraine dans le milieu des uniates et catholiques latins, je peux constater fermement: en comparaison avec tels «frères» qu'est le pape François, même Caïn peut aller se rhabiller...

 

Source La stratégie russe

 

Traduit par Olga (TdR)

 

Ndt

1 À propos,

ouvrons «Les Actes des apôtres»,

2.44 Et tous ceux qui croyaient étaient ensemble et ils avaient tout en commun. 45 Et ce qu'ils avaient possédé, ils ont vendu et divisé entre tous, selon le besoin de chacun. 46 Et en restant de jour en jour dans le temple et en rompant le pain dans les maisons, ils partageaient la nourriture avec joie et sincérité du cœur, 47 en glorifiant Dieu et ayant la faveur de tout le peuple.

- ça ressemble au communisme…

 

2 «humble, toujours souriant»? beforeitsnews.com