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18/02/2016

 

Les martyrs de l’URSS: tués pour avoir voulu devenir soviétiques

 

03.12.2008 par Dimitry Novokchonov

 

Le 20 novembre de 1978 le monde a été choqué par le massacre de Jonestown. La nuit de 18 au 19 novembre dans la colonie au Guyana (Amérique du Sud) ont été abattus, poignardé et empoisonné 918 citoyens américains. Cependant, même aujourd'hui, peu de gens savent qu'en fait, ces personnes n'étaient pas déjà citoyens américains. De facto les victimes étaient citoyens de l'URSS.

 

Sans dire que tous les faits témoignaient l'assassinat, les grands médias américains (New York Times, Associated Press et d'autres) ont immédiatement appelé la tragédie «le suicide collectif». La version officielle de la tragédie énoncée aux médias des États-Unis et mondiaux est bien connue.

 

Selon la version officielle, «un Jim Jones a annoncé sa capacité prophétique de  guérison et s'est nommé Jésus. Cela a attiré dans une communauté organisée par lui, «Temple des peuples», un grand nombre de membres. Toute dissidence là était réprimée. Une fois engagé dans le «Temple du Peuple», son membre ne pouvait plus le quitter volontairement.  L'apostasie était punie de mort et la malédiction. Étant totalitaire, la communauté avait besoin d'auto-isolement, d'un rideau de fer. Pour cette raison «Le Temple des peuples» a émigré au Guyana. Là-bas une colonie de Jonestown (la cité de Jones) a été fondée. La colonie avait un système de subordination. Au bas étaient des membres ordinaires de la communauté,  au-dessus était une «Commission d'aménagement du temple» - les disciples de Jones marqués de mérites. Encore plus élevés étaient «les 12 Anges». Jim Jones faisait le sommet de la pyramide. Il avait la «protection individuelle», «l'escadron de la mort» et «l'ordre du service». Le culte de Jones fleurissait, mais ensuite il a eu l'égarement de l'esprit. En ce moment, le congressiste Leo Ryan arrive au Guyana avec un groupe de journalistes pour voir sur le site comment les droits des citoyens américains dans la colonie étaient respectés. Lors de la visite, il révèle les fondements fanatiques, tente de s'évader et d'emmener un groupe de colons, mais Jones envoie une poursuite qui tire sur les fugitifs et le congressiste. Jones a ensuite ordonné à tous les sectaires de se suicider. Ceux qui ne voulaient pas mourir, furent tués. L'armée américaine et la CIA ont essayé de sauver les sectaires, mais il sont venus trop tard».

Cette histoire a été offerte au monde comme une explication des images choquantes, où au milieu d'une végétation tropicale se trouvaient des centaines de cadavres d'hommes, de femmes et d'enfants.

 

Comment on les tuait

 

Le 7 novembre de 1978 une réception à l'honneur de l'anniversaire de la Révolution d'Octobre se déroulait à l'ambassade soviétique au Guyana. Parmi 300 invités étaient six personnes du «Temple des peuples». Leur présence a provoqué l'excitation chez les diplomates américains. La raison de préoccupation était l'intention de la direction du «Temple des peuples» d'émigrer,  au grand complet, en Union Soviétique.

 

Quatre jours plus tard Sharon Amos, une fonctionnaire du «Temple», est venue à l'ambassade soviétique, étant dans une grande excitation, et a annoncé la visite proche du congressiste américain Leo Ryan. À Jonestown, on s'attendait des ennuis de sa visite. Elle a demandé si leur requête d'installation dans l'URSS a été envoyée à Moscou, et a reçu les assurances qu'elle eût été envoyée immédiatement. Le consul Fedor Timofeev lui a remis les formulaires pour les demandes de visa et de la requête de citoyenneté soviétique. Sharon est partie rassurée.

 

Lors de la visite suivante à l'ambassade soviétique, le 17 novembre, Sharon était heureuse que le premier jour de la visite de Ryan à Jonestown se fût passé très bien. Le congressiste a dit qu'il n'eût jamais vu des gens plus heureux qu'ici, dans la jungle du Guyana. Sharon a également signalé aux Russes que Ryan est arrivé avec un groupe de journalistes et des parents, au total 18 personnes. Cependant, outre eux, le même jour environ 60 touristes en provenance des États-Unis sont venus au Guyana, tous les hommes. Ils sont descendus dans les hôtels «Park» et «Tour» et ont loué des avions pour leurs fins.

 

Les agents de la CIA et «le groupe de touristes» introduits dans le «Temple» furent le premier échelon dans l'acte de liquidation de personnes qui avaient déposé une requête de citoyenneté soviétique. Ils ont organisé une série de provocations et ont assuré les actions des agents armés. Ces derniers exécutaient la liquidation.

 

Le 18 novembre, le congressiste Ryan et les journalistes sont arrivés à l'aéroport de Port Kaituma pour le vol aux États-Unis, où est arrivé ce qui suit: «Un camion et un tracteur avec une plate-forme traversaient la piste de décollage. Entre-temps trois inconnus se rapprochaient des avions.  Bob Brown et Steve Sung visaient leurs caméras. Et tout à coup, la fusillade a commencé. Des cris retentirent».

 

Selon Charles Krause, journaliste de Washington Post et l'un des rares témoins survivants, c'était comme ça: «J'ai couru autour de l'avion, passé le groupe de NBC qui menait le tournage, et me suis caché derrière une roue. Quelqu'un est tombé sur moi et a roulé en bas. J'ai compris que j'étais blessé. Encore un corps est tombé sur moi et a roulé en bas. J'étais couché, impuissants, attendant le coup de feu dans le dos. Les tireurs savaient bien leur métier, achevant les blessés à bout portant. Comment ai-je échappé la mort, je ne comprendrai jamais».

 

Selon les employés de l'ambassade soviétique, le soir du 18 Novembre, au milieu de la tragédie, la station radio de Jonestown transmettait son émission dans un code enregistré pour la première fois. On ignore la clé utilisée par le chiffreur et à qui les messages ont été adressés.

 

Quatre heures avant que le congressiste Ryan avec les journalistes eussent quitté Jonestown, un avion affrété par les «touristes» américains a pris l'air à Georgetown, soit-disant pour inspecter Port Kaituma. Selon les résidents locaux, environ deux douzaines de jeunes hommes sont descendus de l'avion et se sont allés inspecter les alentours. De toute évidence, certaines de ces personnes allaient participer à l'attaque du congressiste. Les reporters photographiaient les attaquants, mais personne n'a pu identifier les assassins. Pourtant, les habitants de Jonestown se connaissaient de vue...

 

En même temps des avions-cargos avec des marines américains ont décollé des aérodromes de Panama et de Delaware  et ont mis le cap sur Guyana. Un détachement aéroporté fut débarqué aux environs de Jonestown. Deux heures plus tard, du territoire du Venezuela et des missions privées «Nuevos tribos» et «Resistencia» (la protection des bases de la CIA) trois hélicoptères ont pris le départ. Le temps de vol était 1 heure 10 minutes.

 

Le cercle autour de Jonestown s'est refermé. Le groupe spécial de la CIA a tué Jim Jones parmi les premiers. Selon Mark Lane, qui a donné une interview à la presse à Jonestown le 20 novembre, lui personnellement a compté 85 tirs. «Jones a crié: «Oh, maman, maman, maman» - dit Lane - puis le premier coup retentit».

 

L'extermination de masse a commencé. Quand les tirs ont cessé, au plus la moitié des habitants démoralisés de la commune restait vivant, en majorité des femmes, des enfants et des personnes âgées. On les a réunis autour du pavillon central, puis divisés en groupes de 30 et dispersés sous l'escorte dans le village. Chaque groupe a été alignés pour la réception d'un «tranquillisant», qui était un mélange de tranquillisants et du cyanure de potassium. Lorsqu'on a vu les premières victimes tordus en convulsions, la panique a recommencé, des tirs ont retenti à nouveau. On versait du poison aux enfants par la force, en leur pinçant le nez. Ceux qui restaient, ont été mis sur la terre et piqué avec la seringue contenant le même «cocktail» dans le dos à travers les vêtements. Ensuite, les cadavres ont été empilés en tas pour la crémation de masse présumée...

 

Pendant deux jours, l'armée et les services spéciaux américains s'occupaient «d'on ne sait pas quoi» à Jonestown. On n'a laissé entrer dans le village les fonctionnaires guyaniens et trois journalistes (dont  Krause, blessé à la cuisse) que le 20 novembre.

 

D'après le témoignage de Feodor Timofeev, consul soviétique au Guyana:

«Le 18 novembre vers 20h un collaborateur de l'ambassade m'a appelé vers l'entrée, et je vis Deborah Tushet et Paula Adams, membres du «Temple des peuples». J'ai demandé le policier de les laisser entrer. Elles étaient très troublées. Deborah a dit qu'elle avait reçu un message de Jonestown: «Quelque chose de terrible s'y passe. Je ne connais pas les détails, mais la vie de tous les membres de la commune est en danger. Le village est encerclé d'hommes armés. Quelque chose est arrivé à Ryan. Quelqu'un l'a attaqué alors qu'il rentrait à Georgetown. Et Deborah m'a remis un lourd attaché-case. J'ai demandé que contenait-il. Elle a répondu, «Il y en a des documents très importants de notre «Temple», l'argent et des enregistrements sur les cassettes». J'ai demandé combien d'argent. Elle a dit qu'elle ne savait pas exactement, parce qu'il y avait l'argent liquide, les chèques, les garanties financières. Vu les circonstances exceptionnelles, elles demandaient les prendre en garde, car il était possible que leur siège à Georgetown pût être attaqué et même déjà détruit. Je ne pouvais pas dire non à ces personnes et j'ai a pris ce qu'elles avaient apporté. Plus tard l'attaché-case fut remis au gouvernement du Guyana. Quand je suis revenu, ma femme a dit que Sharon Amos avait appelé. C'était environ en même temps que Paula et Deborah m'ont retrouvé. Sharon pleurait et disait que des hommes armés ont entouré Jonestown. Malgré le bruit, elle a reçu un radiogramme annonçant que des hélicoptères tournaient en cercle au-dessus du village. «Au secours, Jonestown périt! - criait-elle. - Ils ne laisseront la vie sauve à personne! Quelqu'un veut enfoncer la porte de mon appartement! Faites tout pour nous sauver!». La ligne est coupée.  Ma femme a immédiatement appelé la police, mais on lui a dit qu'un groupe renforcé de police a été déjà envoyé vers le domicile de Amos. Cependant, Amos et ses trois enfants ont été tués. Ils furent poignardés par Blakey, agent de la CIA, ancien marine, intégré dans l'organisation de Jones. Plus tard il a été déclaré fou et a disparu de la vue. Ainsi, dans cette terrible nuit du 18 au 19 Novembre, à Jonestown avait lieu un terrible massacre. Les États-Unis ont commis l'un des plus horribles de leurs crimes - ils ont fusillé, poignardé, empoisonné 918 leurs  citoyens... »

 

Le temple des communistes

 

Toutes les organisations concernées de l'URSS et des États-Unis savaient pertinemment que la «secte religieuse» à Jonestown n'était pas religieuse. Jim Jones était, en effet, prédicateur dans sa jeunesse, mais au fil de temps fut désillusionné de la religion et est devenu athée, de plus, socialiste-marxiste, ce qui n'était pas un secret à ses collègues. Pourquoi donc  a-t-il appelé son organisation «Temple»?

 

Les raisons étaient simples: Jones, étant un homme pratique, a profité d'avantages fiscaux accordés par la loi des États-Unis aux organisations religieuses. De plus, il a décidé d'utiliser l'autorité de l'église: celui qui était venu «juste dans l'église», sous l'influence de sermons de Jones devenait souvent un socialiste convaincu.

Par ailleurs, Jones n'était pas seul en cela. Un mois avant la tragédie au Guyana, le Cardinal Wojtyla, archevêque de Cracovie, est devenu pape Jean-Paul II. Mais ce chef de l'église était un anticommuniste convaincu.

Sous le toit de l'église, lors des sermons, Jones se permettait de se moucher dans le drapeau américain, piétiner la bible en disant - comment fût-il possible prier à un tel dieu qui bénît l'oppression des pauvres, etc.

Jones et son épouse, ayant eu un fils, ont adopté huit enfants de toutes les races. Il menait une vie de renoncement visible: s'habillait seulement aux magasins de seconde main, refusait de se déplacer par avion pour économiser, en utilisant seulement des bus appartenant à l'organisation, ne séjournait jamais dans les hôtels et les restaurants chers.

Toutes les décisions du «Temple des peuples» étaient prises par vote lors des assemblées générales, et il arrivait que la décision était différente de l'avis de Jones. Le nombre de ses paroissiens au milieu des années 70-s a atteint 20.000 personne, le  «conseil» était composé de 50 membres permanents.

Pendant le temps de l'existence de la commune au Guyana elle fut visitée par plus de 500 personnes, guyaniens et étrangers - des fonctionnaires, des journalistes, des politiciens, des employés des ambassades accréditées au Guyana. Dans le gros livre d'or, selon le consul soviétique Timofeev, tous les commentaires étaient positifs. «Je l'ai noté que le mot «paradis» était commun dans ce livre. Les visiteurs écrivaient de leur impression d'avoir été au paradis et  avoir vu les gens heureux, inspirés, vivant en harmonie les uns avec les autres et avec la nature intacte sauvage».

 

Les résultats du «nettoyage»


International Herald Tribune, le 18 Décembre 1978:

«Parmi ceux qui, selon certains anciens disciples de Jones, ont reçu de lui un soutien politique, était George Moscone, le maire de San Francisco, et Harvey Milk, membre de l'administration municipale. Ils furent tués d'une balle dans leurs bureaux il y a trois semaines par «des inconnus».

 

Joseph Grigulevich, membre correspondant de l'Académie des sciences, professeur: «Le premier mille de dissidents américains dans la jungle du Guyana n'était qu'une avant-garde de l'armée énorme de réfugiés politiques potentiels des États-Unis». Les autorités de Washington ne s'attendaient pas à une telle fuite du «paradis capitaliste», et il leur fallait employer «des moyens extraordinaires» pour arrêter ce processus progressif».

 

Dr. Nikolaï Fedorov, médecin de l'ambassade de l'URSS au Guyana: «Tout ce qui est écrit à propos de Jim Jones et sa communauté dans la presse américaine et republié plus tard dans d'autres journaux occidentaux, est un mensonge total et malintentionné. «Le suicide», «les fanatiques religieux», «les sectaires», «les maniaques dépressifs», ce sont des étiquettes que les propagandistes  ont collé avec zèle aux rêveurs et enthousiastes qui avaient commencé à édifier dans la jungle du Guyana un monde soit un peu naïf, mais honnête, désintéressé et généreux pour tous les Américains défavorisés et mutilés par la vie. Je  me rappelle, Jim Jones disait que les membres de la coopérative disposaient de deux navires, qui pourrait confiner tous les membres de la commune avec leurs biens mobiliers. Jim Jones voulait se lancer dans un long voyage avec ses partisans et arriver à notre pays qui est devenu son idéal. Il avait un sentiment  que les nuages ​​se rassemblaient au-dessus de sa communauté, que «quelqu'un» tramait une conspiration, prête à l'exécuter à tout moment. Et cela est arrivé..»

 

La question se pose: pourquoi le gouvernement soviétique a convenu d'étouffer cette histoire cauchemardesque? La raison principale est à la surface - l'assassinat prés d'un millier de personnes, devenues de facto citoyens soviétiques, par les massacreurs des États-Unis, pourrait conduire à une seule bonne réponse: un ultimatum, suivi inévitablement par le début de la troisième guerre mondiale. Brejnev sénescent avait grand-peur d'elle. Les documents sur le fait que les membres du «Temple des peuples» allaient émigrer vers l'Union Soviétique ont été publiés seulement pendant le temps de «glasnost» (transparence) dans le livre «La mort de Jonestown - crime de la CIA» (S. Alinin, B. Antonov, A. Itskov, édition  Littérature juridique, 1987). Cependant, pour les dirigeants de l'URSS à la fin des années 80 gonfler cette histoire était toujours incommode. Dans la presse soviétique a été déjà lancé le conditionnement de l'opinion vers la «nouvelle pensée politique» et la discussion de la notion de valeurs humaines universelles. Cette histoire ne pouvait pas concourir à la formation de l'image du «monde civilisé»  occidental.

 

Dans le gouvernement américain, on a tiré leurs propres conclusions de cette histoire. Aux États-Unis, chez les jeunes sont devenus en vogue les T-shirts avec les mots «Kill a commy for mommy». Il ne restait qu'une dizaine d'année avant la capitulation de l'URSS dans la guerre froide...

 

Les volontés des tués

 

Mission agricole «Temple des peuples», Jonestown, Port Kaituma, Nord-Ouest, Guyana, BP 893
Georgetown, Guyana, Amérique du Sud

17 Mars 1978

À Son Excellence l'ambassadeur de l'Union Soviétique  

Cher Monsieur! Dans l'intérêt de la sécurité de notre coopérative, qui est menacé par les réactionnaires américains, parce qu'il est un collectif socialiste se développant avec succès, ayant les vues marxiste-léninistes et soutenant entièrement l'Union Soviétique, au nom de la communauté (du groupe d'Américains étant venus au Guyana pour participer à l'édification du socialisme) nous déclarons de son désir d'envoyer une délégation de membres de notre groupe dirigeant dans l'Union Soviétique pour discuter la  question du déplacement de notre gens dans votre pays en tant qu'émigrés politiques.

Informations sur la population de la coopérative. Population totale: 1200 personnes (dont 200 résidents des États-Unis, qui vont venir bientôt au Guyana). Jusqu'à l'âge de 18 ans - 450 personnes; 18 ans et plus - 750 personnes.

Les motifs de cette requête: sous la direction du camarade Jim Jones «Temple des peuples» a activement combattu contre les injustices, pour les droits civils, au cours de 25 ans aux États-Unis.

«Temple des peuples» a toujours eu un profond respect pour l'Union Soviétique. Vos réalisations impressionnantes en 60 ans de la construction du socialisme, la victoire dans la guerre, pleine de victimes, que le peuple soviétique a endurée en défendant la patrie (et par cela le monde entier) du fascisme, un soutien fort et continu de la   lutte de libération à travers le monde de la part de l'Union Soviétique, ont été pour nous une source inépuisable de grande inspiration. Dans tous ses discours publics, le camarade Jones exprime sa pleine solidarité avec l'Union Soviétique. À chaque réunion on fait jouer l'hymne de l'URSS.

Pendant des années, et surtout après que «Temple des peuples» a fait don de milliers de dollars pour protéger la Fondation Angela Davis, nous étions poursuivis par les agents des institutions gouvernementales, en particulier des services de renseignement. Nous avons réussi à trouver alors que le Bureau Fédéral d'Enquêtes avait décidé de punir  «Temple des peuples» et avait l'intention d'en finir avec le camarade Jones, comme il l'eut fait avec Martin Luther King.

 

Avec mes salutations fraternelles, Richard D. Tropp, Secrétaire Général.

«Temple des peuples» - la communauté agricole à Jonestown».

 

 

Article original inosmi.ru

 

 Ndt -- Pourquoi le Guyana? La réponse est dans le matériel plus détaillé citant le livre.

Les raisons principales étaient la proximité des États-Unis (la partie de la communauté restait là, de nombreux colons restaient en liaison avec leurs proches, et pour le trafic de passagers et le transport de la cargaison, la communauté avait deux propres petits navires), un taux de change favorable - pour cinq dollars on pouvait vivre une semaine au Guyana - et la sécurité relative. Guyana appartenait aux pays «non-alignés», menait une politique relativement indépendante et essayait d'édifier un socialisme «coopérative». Le gouvernement du Guyana a adopté volontiers les colons «solvables» et les a amodiés pour 25 ans environ 16 kilomètres carrés de jungle à proximité de Port Kaituma.  

 

Traduit par Olga (TdR)

 

L’article original est proposé par Réseau International