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27/02/2020

 

Illusionnistes itinérants

 

Daniel 2:25-35

Livre de Daniel 2:25-35

 

La Bible est une histoire d'obéissance et de désobéissance devant le Créateur. La désobéissance était beaucoup plus fréquente...

 

L'adoration de Baal (le nom signifie « seigneur »), accompagnée d'orgies immorales et de sacrifices humains, a commencé à pénétrer en Israël pendant la vie de Moïse ; plus tard, le culte de Baal reprenait encore et encore ; périodiquement, les Juifs se repentaient et se tournaient vers le vrai Dieu, mais se détournaient à nouveau. Malgré l'exécution de Sodome et de Gomorrhe, l'interdiction d'avoir toute communion avec les serviteurs de Baal, les discours formidables des prophètes qui  dénonçaient la bassesse du culte de Baal, il avait toujours eu un charme irrésistible pour les Juifs, et toute l'histoire biblique, à partir du moment où le peuple choisi s’installa en Palestine, est l'histoire d’engouement pour ce culte. « Les fils d'Israël ont quitté leur Seigneur et ont commencé à servir Baal, faisant le mal devant le Seigneur », tel est le témoignage répété des historiens bibliques. De toute évidence, l'adoration de Jéhovah était trop élevée pour la conscience ordinaire du peuple, et le culte sensuel et tangible de Baal l'attirait irrésistiblement. [1, 2]

 

Si c’est le cas, il y avait certains qui encourageaient ce penchant, surtout beaucoup de rois.

 

Dans le livre de Judith, 5:6-21, Akhior raconte à Holopherne l’histore des Juifs en peu de mots, disant que le peuple juif descend des Chaldéens, qu’ils connurent et adorèrent le Dieu du ciel, et « tant qu'ils ne péchèrent pas devant leur Dieu, le bonheur était avec eux, car ils ont avec eux un Dieu qui hait l'injustice ». [3 ou 4]

 

Et donc, lors de la captivité à Babylone, un certain nombre d'entre eux sont devenus apostats, ont retourné aux croyances chaldéennes. Les sacrificateurs babyloniens, les prêtres qui sacrifiaient aux dieux  les animaux, et parfois les humains, étaient appelés également « сhaldéens » et constituaient une caste sacerdotale possédant des connaissances secrètes transmises de génération en génération. Les сhaldéens exerçaient l'astronomie et l'astrologie, ainsi que le mysticisme numérique. 

 

Le royaume Chaldéen-Babylonien devint historiquement connu depuis l'époque de Nabopalassar et de Nabuchodonosor (Nebucadnetsar). Les Chaldéens, qui autrefois vivaient librement dans les déserts et les montagnes, à l'époque du prophète Isaïe tombèrent sous la domination des Assyriens, furent réinstallés dans l'ancienne Babylonie et commencèrent à mener une vie sédentaire. Nabopalassar, qui s'est désassocié d'Assyrie, et son fils Nabuchodonosor, eux-mêmes Chaldéens d’origine, constituèrent une vaste monarchie Chaldéenne-Babylonienne, à laquelle les Assyriens durent se soumettre, et qui, pour la distinguer de la première, celle de Nimrod, s'appelle le nouveau Royaume Babylonien. [5, 6]

 

Les prêtres-sacrificateurs, les représentants officiels de la religion, constituaient une classe très influente qui jouait un rôle primordial dans l'état et tenait entre leurs mains toutes les sources de l'instruction du peuple. Cette classe, si elle ne constituait pas une caste formelle, se distinguait néanmoins par l'exclusivité de caste. Ses rangs ont été reconstitués à partir de certains clans, principalement ceux issus des Khushites-Chaldéens primitifs, si bien que les sacrificateurs babyloniens se sont appropriés le nom spécial des chaldéens qui s’identifiait à l'idée des sages.

Ils étaient des connaisseurs exceptionnels des généalogies confuses des dieux, des interprètes des rêves et des secrets de la nature, des observateurs des mouvements des corps célestes dans leur relation au sort des gens, des légistes, des médecins... En tant que représentants d'une telle sagesse universelle, les sacrificateurs étaient les conseillers les plus proches du roi, qui, en tant que grand-prêtre, était considéré comme leur chef. À la cour, il y avait des collèges permanents de prêtres-sacrificateurs, qui constituaient comme un conseil d'état auquel le roi s'adressait pour résoudre toutes les difficultés. L'influence de ces collèges était si grande que c’étaient eux qui étaient essentiellement la source de l'administration centrale de l'état et le roi était entre leurs mains. ...

Par telle ou telle apparence de la lune, par telle ou telle combinaison des étoiles, les astrologues chaldéens tâchaient de prédire l'avenir : la récolte, la famine, la guerre, l’inondation, etc. Tout le monde, du roi au dernier villageois, les écoutait avec une attention tendue. ...

La Babylonie était célèbre pour sa magie beaucoup plus que de sa médecine. La magie jouait un rôle énorme dans la vie publique des gens et était considérée comme une capacité pour communiquer avec le monde supérieur ou inférieur des esprits afin d'attirer leur aide pour atteindre un certain objectif au profit ou au détriment des gens, ainsi que pour la prédiction du futur. La magie, divisée en blanche et noire, selon qu'elle visait le bien ou le mal, était une profession d’une classe particulière des dits mages, qui était différente des sacrificateurs, quoique étroitement liée au culte religieux. ... Le grand nombre de formules magiques qui nous sont parvenues montre une grande importance qui était attachée à cette « science » en Babylonie. La gloire des mages babyloniens, sous le nom spécifique des chaldéens, tonnait dans toute l'Asie et pénétrait loin en Occident. [7]

 

L'auteur de cet article encyclopédique dit également que les sages chaldéens ont étudié dans les écoles de la cour ou du temple. Les enseignants étaient des « sages chaldéens » qui instruisaient dans leurs écoles des mêmes sages. Pour la formation, ils utilisaient une langue spéciale, le suméro-accadien, dit cet auteur fasciné par les dernières découvertes de son siècle, le XIXe. Par contre, une autre encyclopédie [8] signale que l’orientaliste français Joséph Halevy considérait cette langue comme la cryptographie des sacrificateurs babyloniens. Les travaux de J. Halévy sont disponibles sur internet, en particulier Recherches critiques sur l'origine de la civilisation babylonienne.

 

         
porte Ishtar   La porte Ishtar [9], connue dans de nombreuses villes à travers le monde comme « l'arc de triomphe ».
  dragon
         

 

Sous les auspices d’Astarté-Istar, la pravation et la débauche étaient largement répandues dans Babylone, comme le décrit Rufus Quintus Curtius dans son  Histoire d’Alexandre de Macédoine, voir les paragraphes 36 à 39. [10]

 

À la suite de la captivité de Babylone, le peuple juif perdit dans une large mesure non seulement la connaissance de la loi de Moïse, mais aussi la langue dans laquelle elle a été écrite : leur langue fut désormais l'araméen, ou le syro-chaldéen. Faute de temple, les Juifs se rassemblaient pour les prières où les Saintes Écritures étaient lues et expliquées. Une classe particulière de scribes s’est formée, connue sous le nom des « hommes de la grande synagogue ». Le Talmud est apparu. Le prestige de l'érudition et des érudits atteint une hauteur sans précédent ; une personne qui, par ignorance, ne se conforme pas à toutes les subtilités de la loi, est soumise à l'outrage et à des restrictions spéciales. [11]

 

L'auteur danois A. Lehmann écrit dans son livre sur la superstition et la magie, paru en 1893 : « Depuis la captivité de Babylone, la magie chaldéenne avait cours sous toutes ses formes parmi les Juifs, tout comme elle prit racine chez les autres nations qui sont entrées en contact avec elle. Apparemment, l'art du sort était particulièrement répandu parmi les Juifs : les écrivains grecs et romains de cette époque mentionnaient souvent les lanceurs de sorts juifs parmi les sorciers et devins qui erraient dans l'Empire romain. » [12]

 

L’objectif à long terme du collège des sages babyloniens était de former un monde autonome, « hors Dieu », un monde dont ils pourraient disposer à leur gré. Un tel monde pouvait les servir sans en prendre conscience. Toute la science humaine devait être consacrée à leurs objectifs. La captivité de Babylone a fait ce qui ils ont répété au XXe en Russie : en 76 ans, durant trois générations, le peuple a perdu la connaissance de Dieu, et pendant ce temps, la fausse autorité ecclésiastique fut mise en place. Les juifs n’étaient plus juifs, mais, moyennant le Talmud et les rabbins, ils sont devenus baaliens-babyloniens tout en gardant leur ancien nom. Les autres nations devaient répéter ce chemin, les autres peuples avaient également à devenir babyloniens.

 

C’est pourquoi les grands sacrificateurs, les scribes et les anciens étaient furieux quand le Christ est venu : ils virent une menace à leur plan infaillible. Ils étaient également furieux et se bouchaient les oreilles lorsque Étienne, le premier martyr, après avoir raconté l’histoire des Juifs, les accusa d’avoir livré et tué le Juste. (Actes des apôtres, 7)

 

Les spectateurs, les auditeurs des émissions ou vidéos, où des personnes renommées et réputées font leurs interventions, seraient très surpris de savoir qu’ils regardent et écoutent les augures babyloniens, les chaldéens, les druides et les brahmanes. Et pourtant, c’est le cas. Quand on voit les fruits mûrs de l’arbre, on le reconnaît à ses fruits, ce baobab âgé de vingt-cinq siècles au moins. (À propos, le fruit du baobab renferme une pulpe comestible appelée pain de singe.) Si la main droite des meneurs, la main politique, légalise le vice et la perversion, et leur main gauche, la mode, propage la dépravation, cela traduit clairement le collège babylonien des sacrificateurs. Quand on voit la propagande de la magie et du démonisme, notamment dans les livres pour les enfants, on reconnaît toujours l’arbre. Si la politique et la mode ont toutes les caractéristiques de la religion, alors il faut admettre que c'est effectivement la religion – le culte babylonien, et seule la magie des faux mots dissimule ce fait.

 

Les lecteurs des nouvelles, les spectateurs et les auditeurs ne seraient pas si fort étonnés s’ils prenaient en considération l’âge de la tromperie et le fait que les moyens de connaissance, dès leur apparition, n’étaient pas conçus pour informer les gens ou pour leur plaisir, mais pour les tromper de manière efficace – à commencer par l’éducation universelle, le fruit des révolutions babyloniennes.

 

Les « savants britanniques » ont avancé l'idée que l'homme descendait du singe, et cela est enseigné aux enfants à l'école. Et à présent, la découverte des « savants français » est enseignée aux enfants, en cinquième année, comme le montre une présentation mise sur internet. Au XIX siècle, « les savants britanniques et français » découvrirent commodément un berceau de l’humanité appelé Sumer, ensemble avec une littérature abondante, qui selon eux est bien meilleure que la vieille Bible : plus ancienne et avec des dieux « sympas ». C’est le style frivole de ces « savants », le style de leur exposé scientifique marqué ENS Ulm (un turban de renom) et daté de 2006. Dans l’exposé, la débauche et le dévergondage présidés par la déesse Astarté-Istar sont dénommés « l’amour libre ». Une grande conclusion couronne l’exposé : le déluge ne fut pas produit pour supprimer les humais pourris, ce qui impossible chez le dieu Mardouk avec sa « bienveillance universelle », ce ne fut qu’un simple accident.

 

Or, Joseph Halévy montre dans le travail mentionné ci-dessus (p. 31) que « l’appellation Sumer et Accad indique des divisions territoriales en Babylonie et n’implique nullement une diversité de race ou de langue ».

 

Suivez les mains des prestidigitateurs : faire d’abord fusionner leurs sales idoles (qui renferment le satan dedans) avec l’histoire biblique, afin que la « mythologie sumérienne » se substitue ensuite à la Bible.

 

Leurs collègues américains ont contribué à cette réalisation : le bombardement de l’Iraq nettoya la Mésopotamie pour qu’il ne reste pas de choses vraies là-bas, pour donner libre cours à la nouvelle histoire, au « Sumer ancien » tout neuf. Telle est la compagnie babylonienne qui comprend toutes les nationalités et qui s’appelle dans leur langage public la communauté internationale.

 

Un autre article « scientifique » de l’an 2000 sur le même sujet se trouve dans le magazine d’ici Littérature étrangère, le vieux foyer du mal et du poison. D'autres produits de la propagande ne manquent pas. Un site en russe, mais qui est visiblement d’origine étrangère, n’hésite pas à prétendre que l’épopée sumérienne « servit de source aux auteurs juifs qui ont écrit la Genèse de l'Ancien Testament ». Sur le site du séminaire orthodoxe de Minsk, un candidat de théologie effectua une analyse comparative de la Bible et de l’épopée Mardouk. Un autre site « russe » présente, en bas de son article de fiction à ce sujet, l’image d’une assiette parfaitement conservée avec un svastika dessus, censé être un symbole ancien sumérien.

 

La Bible et la tradition ancienne n'ont conservé aucun souvenir des Sumériens, toutes les sources relatives au prétendu Sumer ancien sont bien récentes. Tout porte à croire que la « littérature sumérienne ancienne » est l’œuvre littéraire des « savants britanniques et français », qui suppose sans doute des compositions subséquentes. L’exposé fait référence à Bérose en le présentant comme « un lettré de Babylone », et à ses écrits perdus. Or, selon les encyclopédies, Bérose est un sacrificateur chaldéen et un écrivain. [13]

 

Le but ultime des sages babyloniens est de devenir « dieux ». L’histoire connaît l’exemple d’un dirigeant qui a reçu les honneurs divins : ce n'est autre que le princeps Octavianus Augustus, le premier empereur romain, qui combinait en sa personne les titres de commandant en chef, de tribune, de Pontifex Maximus et en plus de Père de la patrie. Il a été enterré dans le mausolée, et des temples ont été érigés en son honneur. [14]

 

Il y avait une raison de plus d’inventer les sumers anciens. Même si le mot « chaldéen » signifie un sacrificateur babylonien, il n’est guère approprié pour la propagande, parce qu’il peut être perçu comme « magicien » et voire « charlatan ».

 

Eh bien, leurs tours de passe-passe sont connus. Les magiciens offrent au public l’argent qu’ils sortent du chapeau. Ils exercent le dressage des humains en vue de les transformer en bêtes. Le sortilège majeur consiste à modeler les cerveaux et fourvoyer les âmes, les révolutions et les guerres étant le clou du programme.

 

 

Olga (TdR)