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04/12/2017

 

L’occupation de l’espace mental

 L’occupation de l’URSS expliquée par M. Thatcher et B. Clinton

 

M. Thatcher

 

La stratégie d'occupation de l'espace mental avec pour conséquence la destruction de l'État soviétique, a été exposée dans le discours de Margaret Thatcher, alors premier ministre du Royaume-Uni, prononcé en novembre 1991 lors de la réunion de American Petroleum Institute (API). Comme on peut le voir à partir de l’enregistrement rédigé au cours de la réunion, les motifs et le scénario sont les suivants :

 

« L'Union Soviétique était un pays constituant une grave menace pour le monde occidental. Je ne parle pas d'une menace militaire. En fait, elle n’existait pas. Nos pays sont bien armés, y compris les armes nucléaires. Je veux dire la menace économique. En raison de la politique planifiée et une combinaison particulière d'incitations morales et matérielles, l'Union Soviétique réussit à atteindre la haute performance économique. L’URSS avait le pourcentage de la croissance du produit intérieur brut environ 2 fois plus élevé que nos pays. Si en même temps tenir compte des vastes ressources naturelles, l'Union Soviétique, avec la gestion rationnelle de l'économie, avait des opportunités bien réelles pour nous supplanter sur les marchés mondiaux.

 

La situation était très difficile pour nous. Cependant, peu de temps après, on a reçu des informations sur la mort proche du dirigeant soviétique et la possibilité de l’arrivée au pouvoir, avec notre aide, d’une personne à travers laquelle nous pourrions réaliser nos intentions.

 

Cet homme était Mikhaïl Gorbatchev, caractérisé par des experts comme une personne imprudente, influençable et très ambitieuse. Il avait une bonne relation avec la majorité de l'élite politique soviétique, ainsi son accession au pouvoir avec notre aide était possible ... »

 

« Les activités du « Front populaire » ne n’exigaient pas beaucoup d'argent : pour la plupart, c’était le coût du matériel de copie et le soutien financier aux fonctionnaires. Cependant, le soutien des longues grèves des mineurs exigeait des ressources très importantes.

 

Une grande controverse parmi les experts était la question de la nomination de Boris Eltsine à la tête du « Front populaire » avec la perspective de son élection ultérieure au Soviet suprême de la République russe et puis en présidence de la République russe (par opposition au chef de l'URSS Mikhaïl Gorbatchev).

 

Mais des contacts et des accords appropriés ont eu lieu, et la décision de « faire avancer » B. Eltsine fut acceptée. Avec beaucoup de difficultés, Eltsine a été élu président du Soviet suprême de la Russie, et immédiatement, une déclaration sur la souveraineté de la Russie fut adoptée. La question est, l’indépendance de qui ? Si l'Union Soviétique a été formée en son temps autour de la Russie ? Ce fut vraiment le début de la dislocation de l'URSS.

 

Une aide substantielle a été fournie à Eltsine aussi pendant les événements d’août 1991, lorsque les plus hauts dirigeants de l'Union Soviétique, ayant bloqué Gorbatchev, ont tenté de restaurer le système pour assurer l'intégrité de l'URSS. Les partisans d’Eltsine purent garder leurs positions, et avec cela, il a obtenu une autorité réelle importante, bien qu'incomplète, sur les structures de force.

 

Toutes les républiques soviétiques, profitant de la situation, ont déclaré la souveraineté.

 

Ainsi, l'effondrement de l'Union Soviétique eut lieu ».

 

Il a été rapporté que Margaret Thatcher est descendue de la tribune accompagnée d’applaudissement et a marché à travers la salle, serrant les mains tendues.

 

Telles furent tragiques, pour l'État russe, les conséquences de l'occupation de l'espace mental.

 

La victoire dans l'espace mental a permis de remporter facilement dans l'espace physique, y compris ses composantes économique et démographique.

 

Des exemples confirmant l'occupation et la colonisation de l'espace économique sont nombreux. Voici l'un d'eux. On sait que lors de la réunion du Comité mixte des chefs d'état-majors le 24 octobre 1995, le président B. Clinton a déclaré :

 

« Nous avons investi plusieurs milliards de dollars dans l'élimination de l'une des puissances les plus fortes dans le monde, et nous sommes déjà proches de ce qu’ils s’appellent équilibre financier. Pendant quatre ans, nous et nos alliés ont reçu de diverses matières premières stratégiques d'un montant de quinze milliards ; centaines de tonnes d'argent, d'or, de pierres précieuses et ainsi de suite. À titre des projets non-existants, nous avons reçu, pour des sommes dérisoires, plus de vingt mille tonnes d'aluminium, deux mille tonnes de césium, de béryllium, de strontium, etc. Nos militaires et hommes d'affaires ne croyaient pas à la réussite des opérations prévues. Mais bien à tort. Détraquant les fondements idéologiques de l'Union Soviétique, nous avons pu, sans effusion de sang, retirer de la guerre pour la domination du monde un État qui avait été le principal concurrent de l’Amérique ».

 

J’attire l’attention sur le fait que ce discours eut lieu au sein de l’organisme militaire, et Clinton, décrivant les victoires économiques, employa un terme purement militaire « opération ».

 

La citation témoigne que la privation de l'idéologie avait le caractère d'actions stratégiques prévues, était une arme de l'agresseur dans la guerre dans l'espace mental, visant à la destruction de notre État. Et puis, l’ennemi a commencé à remplir le vide formé dans la conscience de masse par l'idéologie qui inculquait des éléments de la psychologie esclave coloniale.

 

Rappelons que les trois domaines de la structure étatique reflètent les composantes de l’être humain - élément physique (corps), mental (esprit) et spirituel (âme). Chacun des trois domaines se rapporte à des besoins spécifiques. Au plus haut niveau de l'espace spirituel, sont les besoins spirituels de la foi, plus bas, sont les besoins intellectuels, et au niveau le plus bas, les exigences physiques pour la satisfaction des instincts.

 

Donc, après la Révolution d'octobre, on a privé le peuple russe de la possibilité de répondre à ses besoins en foi, ayant répandu un athéisme obligatoire, ce qui a baissé les besoins jusqu’au niveau intellectuel (idéologique) et physique (en fait, biologique) ; puis, quand l’adversaire a intentionnellement ébranlé les fondements idéologiques de l'URSS, le peuple a perdu l’idéologie, donc les gens furent incapables de mettre en œuvre leurs besoins en haut service social et public. L'homme soviétique se caractérisait par ces besoins. Il mettait au service à l'État et au peuple toute la chaleur de l'âme, aspirant à Dieu. C’était le sens de sa vie.

 

La dé-ideologization et la dé-sovietization, mises en œuvre par l’Ouest, ont privé le peuple du sens, ont coupé l'occasion de répondre aux besoins intellectuels qu’on réalise dans l'espace mental ; l'homme fut réduit au niveau de la satisfaction exclusivement des instincts biologiques et des besoins matériels qu’on réalise dans l'espace physique. En fait, on l’a voué à une existence animale. La montée subite du nombre de suicides, devenu le plus haut au monde, fut le résultat de la perte du sens dans la vie.

 

Le peuple privé de foi et de l'idée étatique, est facile à gérer, à transformer en esclaves abrutis et anéantir. Un tel peuple n’a rien à défendre sauf son ventre. C’était l'objectif du plan de l'agresseur collectif.

 

Source La Khazarie invisible

Traduit par Olga (TdR)