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11/09/2017

 

Un film-faux

Un ample article traduit en abrégé, avec un additif

 

Le film « Katyn » du réalisateur polonais A. Wajda fut créé à l’intention d'exécuter l'ordre politique infâme pour exciter le sentiment antirusse en Pologne et partout dans le monde. Il implique des conflits ethniques.

 

Avant la guerre, l'arrogance criminelle et insane du gouvernement polonais, son refus de signer l'accord de l'aide militaire avec l'Union Soviétique, et sa lâcheté depuis le début de la guerre, se soldèrent par un malheur pour 35 millions de citoyens polonais. C’était le gouvernement le plus criminel, le plus fou, le plus méprisable envers son propre peuple. Le 17 septembre, le jour de l’entrée des troupes soviétiques, l'État polonais, son administration, n’existait plus. Les troupes polonaises, hors de contrôle, presque déposèrent les armes sur tout le front contre les troupes allemandes. Le 1 septembre, la Grande-Bretagne et la France ont déclaré la guerre à l’Allemagne.

 

Mais pourquoi le 17 septembre, ils n’ont pas déclaré la guerre à l'Union Soviétique, si celle-ci, comme les auteurs du film le prétendent, envahit aussi bien la Pologne ? Pour une seule raison qu'il n’y eut d’envahissement de la Pologne de la part de l'Union Soviétique. Ce fait est confirmé par les actions de la Grande-Bretagne et de la France. L'effondrement de la Pologne comme un État à la suite de la trahison de son gouvernement donna à l’Union Soviétique tout les droits légaux, politiques et moraux pour restituer les terres de l'Ukraine occidentale et de la Biélorussie occidentale pour protéger les Ukrainiens et les Biélorusses de l'occupation allemande. Selon le traité de Riga1 de 1921, la Russie soviétique fut contrainte de donner ces terres à la Pologne. La liquidation de la Pologne, son envahissement par l'Allemagne mit fin à ce contrat. L’Armée rouge, étant entrée sur les terres de l'Ukraine occidentale et la Biélorussie occidentale, les rétablit, parce que l'Allemagne qui s’empara de la Pologne, n’en avait aucun droit. Ainsi, il n’y avait aucune invasion soviétique de la Pologne, l'Union Soviétique n'a pas envahi le territoire polonais et n’était pas engagée en partage des terres polonaises dans une conspiration avec l’Allemagne.

 

Pendant les dix-huit ans depuis 1921, la Pologne menait sur ces terres une politique d'assimilation forcée, de polonisation de la population indigène, de destruction de leur culture nationale. Ceci est détaillé sur la base des données factuelles dans les études de l'historien polonais Zbigniew Zalousski. La haine de la population indigène envers les dirigeants polonais était si grande que le 22 octobre 1939, un mois après l'arrivée de l'Armée rouge, à l'élection des députés, qui devait trancher la question de l'entrée dans l'Union Soviétique, 94,8% des électeurs furent venus, c’est-à-dire, à l'exclusion des Polonais, 100% de la population indigène, dont 90,8% ont voté « pour ».

 

Les complices de Hitler

Pour les Russes, Ukrainiens, Biélorusses, Tatars et d'autres nationalités de l'Union Soviétique, le jour du 22 juin 1941, le jour de l'attaque de l’Allemagne à notre pays, est un jour tragique. Il ouvrit le compte des victimes de la guerre dans notre pays. Mais peu de gens savent que le jour de 13 avril 1943 donna le début aux événements qui ont impliqués encore des centaines de milliers, sinon des millions, de victimes de la guerre. Ce jour-là, la propagande de Hitler souleva dans la  presse mondiale la campagne de diffamation sur la fusillade des officiers polonais par les employés du commissariat de l’intérieur soviétiques.



En même temps avec les nazis, le gouvernement polonais de Sikorski a lancé, par sa déclaration, la campagne de diffamation contre l'Union Soviétique, ce qui a fortement multiplié la puissance propagandiste du faux hitlérien et en fin de compte, contribué à renforcer la puissance militaire de l'ennemi et augmenté ainsi la charge des victimes de la guerre. Voici ce qui Staline écrivit à Churchill : « Le fait que la campagne hostile contre l'Union Soviétique est commencée simultanément dans la presse allemande et polonaise, et qu’elle se déroule en mêmes termes - ce fait ne laisse aucun doute que dans cette campagne hostile, il existe un contact et une collusion entre Hitler, ennemi des alliés, et le gouvernement de     Sikorski ».

 

Le coup traître du gouvernement de Sikorsky a coûté à l'Union Soviétique des centaines de milliers de victimes supplémentaires de la guerre. Il apporta pas moins de pertes à la Pologne et son peuple, ayant retardé sa libération du joug fasciste. Pour comprendre cela, il est nécessaire prendre la mesure de la situation où se trouvait le Troisième Reich en avril 1943.

 

Cette année était censée devenir l'année de la défaite de l'Allemagne. Voici ce que le président américain Roosevelt et le premier ministre britannique Churchill ont écrit à Staline dans la lettre du 27 janvier 1943, en lui remettant les résultats de ses entretiens à Casablanca 14 - 23 janvier : « Nous avons consulté nos conseillers militaires et nous avons décidé sur les activités à entreprendre pour les forces armées américaines et britanniques au cours de dix premiers mois de 1943. Nous tenons à vous informer de nos intentions. Nous croyons que ces opérations, ainsi que votre offensive puissante, pourraient bien amener l'Allemagne à genoux en 1943 ». Dans sa réponse, Staline écrit : « En connaissance de votre décision à l'égard de l'Allemagne, comme l’objectif de lui infliger la défaite en ouvrant le deuxième front en Europe en 1943, je vous serais reconnaissant si vous signalez les opérations spécifiques et les délais prévus pour leur mise en œuvre ».

 

Les plans pour la défaite de l'Allemagne en 1943 n’étaient pas dénués de fondement. La récente défaite des nazis près de Moscou était vue par l'Allemagne et ses alliés comme un accident malheureux. Mais la défaite à la bataille de Stalingrad mit le camp hitlérien en désarroi. En outre, les troupes soviétiques ont franchi le blocus de Leningrad, ont atteint les abords de Rostov, une grande partie du Caucase du Nord fut libérée. Dans la campagne d'hiver de 1942-1943, l'Armée rouge mit en déroute plus de 100 divisions ennemies, ce qui représente 40% de ses divisions sur le front germano-soviétique. La guerre traînait désespérément en longueur, l'esprit dans l'armée de Hitler est tombé, l'humeur défaitiste apparut, et surtout fut ébranlée la foi en vérité des idées hitlériennes. La campagne d'été future devait être décisive. La coalition anti-Hitler y prévoyait de vaincre l'Allemagne.

 

Dans ces conditions critiques pour la Wehrmacht, des opérations offensives réussies étaient vitales. Pour cela, il fallait pourvoir l'armée non seulement des armes, mais aussi de la force combative. Le front d'est nécessitait des dizaines de nouvelles divisions. Dans les conditions aggravantes du défaitisme qui envahit la population en Allemagne et dans les pays alliés et satellites, la Wehrmacht avait des problèmes avec la mobilisation. Hitler fut contraint de déclarer la mobilisation tous azimuts des hommes âgés de 16 à 60 ans. C’est justement pour approvisionner les opérations d'été contre l'Armée rouge en ressources humaines que les nazis organisèrent une campagne pour dénigrer l'Union Soviétique, visant à la discréditer auprès des peuples des pays alliés, satellites et de l'Allemagne même. Et la campagne a réussi.

 

Le faux hitlérien, en raison des actes criminels du gouvernement de Sikorski, donna un nouvel élan, de nouvelles forces, à la guerre fasciste visant à détruire les nations. Il a permis de former des dizaines de divisions supplémentaires qui furent envoyées pour tuer les Russes, Ukrainiens, Biélorusses, Tatars et les citoyens des autres nations de l'Union Soviétique. Il y avait aussi des Polonais parmi ces meurtriers. Soixante mille d’eux sont tombés en captivité soviétique. Et combien était le total des Polonais qui avaient cru la propagande de Hitler et se battaient dans les rangs de la Wehrmacht ? Et combien de vies de nos compatriotes, des soldats soviétiques sont sur leur compte ? Il est tout à fait possible que justement la mise en œuvre réussie des plans de mobilisation de l'Allemagne fit Roosevelt et Churchill abandonner la mise en œuvre des décisions prises à Casablanca et renoncer à l'ouverture du deuxième front en août 1943, ce qui a prolongé la guerre et accru les dépenses de ses victimes.

 

C'est ce qu’était le jour de 13 avril 1943. Mais les auteurs du film, tout comme les complices de Hitler au sein du gouvernement de Sikorski, sont indifférents à ce jour lointain et à ces conséquences tragiques. Ils ne se soucient point non seulement de la mort des Soviétiques, mais non plus des centaines de milliers de Polonais qui sont morts à cause de cette entreprise ignoble. Dans les scènes consacrées à ce jour, ils sont nettement du côté des nazis.

Que les cinéastes ont-ils inventé dans les scènes de la fusillade ? Absolument tout. S'ils suivaient la vérité historique, au moins ils auraient pris en considération le fait bien connu que l'exécution et l'enterrement des officiers polonais ont eu lieu sur le territoire du camp de pionniers qui se trouvait là jusqu'au début de l'été 1941. Il est évident que ceux qui ont tiré les officiers polonais, n'avaient pas de problème du camp de pionniers situé sur le lieu d'exécution, du sanatorium pour la haute direction situé à proximité du lieu d'exécution, de la route et des villages voisins.

 

C’est après l'occupation de ces lieux par les Allemands, le camp d'été et le sanatorium cessèrent  d'exister, des voitures occasionnelles cessèrent d'aller sur la route, les villages furent désertes, et les vieillards, les femmes et les enfants qui y restaient ne faisaient pas obstacle. Par conséquent, seulement les hitlériens pouvaient être les meurtriers d'officiers polonais dans la forêt de Katyn.

 

On sait que le gouvernement soviétique ne se limita pas à la négation verbale de leur responsabilité. En 1943, peu de temps après la libération de Smolensk et ses environs des envahisseurs, une commission spéciale y fut envoyée, chargée d'enquêter sur les circonstances de l'exécution par les envahisseurs fascistes des officiers polonais dans la forêt de Katyn. La Commission2 était dirigée par le président de l'Académie des sciences médicales, le fondateur de neurochirurgie, Nikolaï Nilovitch Bourdenko. La Commission était composée des écrivains, des religieux et des personnalités publiques, elle disposait des experts confirmés en médecine légale. L’exhumation fut réalisée. Les témoins de fusillades furent interrogés. Certains de ceux qui avaient d'abord donné des témoignages souhaités aux nazis, maintenant ont rétracté ce qu'ils avaient dit.

 

Les témoins interrogés par les membres de la Commission ont souligné qu'à l'époque soviétique, il n’y avait pas de camp de prisonniers de guerre polonais dans la forêt de Katyn. Ce ne fut qu'après l'occupation que les Allemands ont commencé à emmener, dans leur camp qu’ils avaient créé, les prisonniers polonais qui se trouvaient avant la guerre dans trois camps dans la région de Smolensk et se sont enfuis dans les bois après la retraite de l'Armée rouge. Le caractère de l'exécution et de l'enterrement était conforme à ceux qui ont été maintes fois découverts dans les territoires occupés, ce qui confirmait la responsabilité des Allemands. La conclusion de la Commission est sans équivoque : les exécutions dans la forêt de Katyn furent commises par les Allemands.

 

Plus tard, en Russie post-soviétique, il y eut beaucoup de travaux qui prouvait l'exactitude des conclusions de la Commission Bourdenko. Yury Moukhine, dans son livre « Le Journal de Katyn », se référant aux témoignages factuels, cita de nombreuses preuves qui font voir que les officiers polonais furent tués par les occupants nazis.

 

Mais quand Smolensk était encore dans les mains des envahisseurs, des experts internationaux de la commission envoyée par les Allemands à Katyn, ont constaté que les balles avec lesquelles ont été fusillés les officiers polonais, étaient de la marque allemande « Gezo » série D, calibre 7,65 mm [pour la plupart ; en moins grand nombre, 9 mm, pistolet Walther]. Le 8 mai 1943, Goebbels écrit dans son journal :  « Malheureusement, les munitions allemandes furent trouvées dans les tombes de Katyn. La question de la façon dont cela est arrivé, nécessite l’éclaircissement ».

 

La découverte de balles allemandes dans les cadavres biffait les efforts des faussaires nazis, et Goebbels est venu à une conclusion décevante pour lui-même: « Si cela sera connu à l'ennemi, on aura à abandonner toute l'histoire de Katyn ».

 

Cependant, Goebbels se trompa. Ce qu'était clair au chef menteur du Troisième Reich, cynique, mais logiquement pensant, les cercles polonais, obsédés de russophobie et d’antisoviétisme, ne voulaient pas ou ne pouvaient pas comprendre, comme certaines personnes responsables dans notre pays. Malgré le fait que dans notre pays, on connaît depuis longtemps les faits sur les balles allemandes, les ficelles allemandes qui liaient les mains des officiers polonais tués, et beaucoup d'autres preuves de la culpabilité des Allemands pour le massacre de Katyn, ces personnes responsables se hatèrent d’accepter la version du ministre de la propagande du Reich.

 

Mais pour accepter la version de Goebbels, il faut d'abord prouver que les preuves apportées par la Commission Bourdenko, et ses conclusions, étaient fausses. Il faut prouver que les experts, écrivains, membres du clergé, juristes qui étaient membres de la commission dirigée par Nikolaï Nilovitch Bourdenko, étaient imposteurs, ou furent induits en erreur. Il n’est pas possible maintenir les preuves de la Commission Bourdenko irréfutées, et en même temps s'en tenir à la version de Goebbels.*

 

La russophobie maniaque

 

Réfléchissons sur les officiers polonais qui se rendirent volontairement à l’Armée rouge. Tout au long du film, on parle d’eux comme des grands martyrs, des victimes innocentes. Cependant, les Polonais qui ont remis l’arme à l'Armée rouge sont ceux qui, ne voulant pas entrer dans la captivité allemande, ont délibérément demandé la garde de l'Armée rouge. Contrairement à leurs dirigeants lâches, ils ne considéraient pas les troupes soviétiques comme les envahisseurs. Voici ce que le chef du département politique de l'Armée rouge L. Z. Mekhlis a écrit à Staline à ce sujet dans son rapport du 20 septembre : « Les officiers polonais, sauf certains groupes, ayant perdu l'armée et la perspective d'échapper à la Roumanie, tâchent de se rendre à nous pour deux raisons : 1) Ils ont peur d'être faits prisonniers par les Allemands et 2) Ils ont horreur des paysans ukrainiens et de la population, qui ont revigoré avec l'arrivée de l'Armée rouge et sévissent contre les officiers polonais ».

 

Sans conteste, il y avait de différentes personnes parmi les officiers polonais qui se trouvèrent sur le territoire soviétique. Il y en avait des officiers honnêtes, dévoués à leur pays, qui furent internés en raison des circonstances. Mais il faut garder à l'esprit que la plupart d'entre eux n'étaient pas captifs sur le champ de bataille, mais déserteurs qui avaient fui le champ de bataille. Ils étaient traîtres qui ne voulaient pas défendre leur pays contre les envahisseurs. Ils se rendaient à l'Armée rouge pour sauver leur peau. C’est un fait incontestable. Pour un soldat, fuir le champ de bataille est criminel. Mais quand un officier fuit le champ de bataille, laissant son unité sans contrôle, vouant à la mort des soldats de la division lui confiée, c'est un crime grave. La seule chose qui justifie ceux qui fuirent le champ de bataille, c’est qu’auparavant, leur propre gouvernement avait fui, en donnant l'exemple à l'armée. Au fait, les auteurs du film glorifient les traîtres de leur patrie.

 

En novembre 1939, survint un événement très important qui a radicalement changé la position des officiers polonais. Tout comme en septembre, c’est leur gouvernement traître qui fut, de nouveau, une source du malheur. Mais déjà le gouvernement émigré. Ce gouvernement auto-proclamé, sous la direction du président auto-proclamé Sikorsky, n’a trouvé rien de plus intelligent que déclarer, au mois de novembre, la guerre à l'Union Soviétique. Dans l'histoire des relations internationales, il ne semble pas possible de trouver un exemple d'une plus grosse bêtise. Au lieu de prendre toutes les mesures pour améliorer la situation des compatriotes internées, les dirigeants autoproclamés, par la déclaration de guerre complètement insensée contre l'Union Soviétique, ont changé immédiatement leur statut de personnes internées en statut de prisonniers de guerre. Ainsi, les officiers polonais internés ont perdu leur perspective pour la libération prompte. Déjà pour cette chose-là, les Polonais devraient mépriser le gouvernement de Sikorski, au lieu de créer des souvenirs extasiés. Les autorités polonaises actuelles passent soigneusement sous silence ce fait honteux qui ne s’intègre pas dans la vue générale du faux de Katyn. Reconnaître ce fait signifie reconnaître que seulement par la faute du gouvernement de Sikorski les officiers polonais ne furent pas libérés aussi tôt qu’en 1939.

 

L'Armée rouge a littéralement sauvé les officiers polonais prisonniers de guerre des camps de concentration nazis, de la mort réelle qui les menaçait. Seuls des gredins sont capables de manger le pain de ceux qui les ont sauvés, et les décrier en même temps. Or, c’est la façon dont les officiers polonais se comportaient. À l'initiative du gouvernement polonais de Sikorski, l’Union Soviétique a formé, dans les dures conditions de 1941, des prisonniers de guerre polonais, une armée sous le commandement du général polonais Anders, après les avoir chaussés, vêtus, armés et placé en subsistance de combat. Or, ils ont littéralement triché sans vergogne le gouvernement soviétique, refusant de se battre contre les envahisseurs et réclamant le départ pour l'Iran. Dans le port d'Astrakhan, ces monstres moraux ont organisé une manifestation de mépris pour insulter le pays qui les avait sauvés, mis à l'abri, habillés et armés.

 

Est-ce moral, dans la perspective des événements connus au monde entier de la Seconde Guerre mondiale, de ses résultats, se tenir à une telle relation abusive aux Russes que le font les auteurs du film ? Ce n’est pas un Russe, mais un Anglais, Churchill, qui le 7 janvier 1944 écrivit : « De plus, sans les armées russes, la Pologne serait détruite ou réduite à l'état d'esclave, et la nation polonaise même, rayée de la surface de la terre ». Ce n’est pas un Russe, mais un Américain, le secrétaire d'État Byrnes, qui lors de la réunion des chefs de gouvernement le 6 février 1945 déclara : « Les Allemands ont essayé d'exterminer la population polonaise et de détruire la culture polonaise ». Pendant l'occupation allemande, les nazis réalisaient l'extermination physique délibérée du peuple polonais. Ils ont détruit six millions de la population civile polonaise, ce qui fait 17,14% ! Ce chiffre est plus faible, 10,5%, même pour l'Union Soviétique, qui endura les principaux fardeaux de la guerre contre le fascisme.

 

La libération de la Pologne par les troupes soviétiques était ni plus ni moins que le salut de la nation polonaise. Pour la première fois dans l'histoire, des troupes russes furent venues en Pologne non pas pour sa conquête, mais pour sa libération. Pour la première fois dans l'histoire, la Russie représentée par l'Union Soviétique, n'était pas occupée de la partition de la Pologne, mais de l'augmentation de ses terres. La Pologne qui n’avait pas combattu, reçut une telle augmentation de ses territoires que ne l'eut aucun des belligérants. Et ceci est dû aux actions politiques actives de Staline, qui essayait de changer les relations historiquement hostiles entre la Pologne et la Russie, les rendre conviviales, créer des conditions pour une attitude amicale des Polonais envers les Russes.

 

Après la guerre, l'Union Soviétique, elle-même en ruines, aide la Pologne à guérir les blessures de la guerre. À Varsovie, il y a un gratte-ciel construit par l'Union Soviétique comme un cadeau, qui est devenu pour de nombreuses années la marque de Varsovie. Il semblerait que l'attitude polonaise envers l'Union Soviétique ne puisse être autre que reconnaissante. Ceci est requis par la logique des événements et la décence élémentaire. Mais hélas, il ne vaut pas chercher la logique et la décence chez les autorités actuelles de la Pologne. La reconnaissance humaine ordinaire n'est pas leur inhérente. La russophobie les pousse aux cas curieux. Ils ont décidé de démolir l’édifice à Varsovie comme un héritage du totalitarisme. Eh bien, c'est votre affaire, messieurs. Alors transférez à l'Allemagne, comme un héritage du totalitarisme, les zones de mine à l’ouest, que Staline vous offrit sur un plateau d’argent. Ils ne veulent pas !

 

Les auteurs du film, eux aussi, ne veulent pas voir la mission libératrice de l'Armée rouge. Les images du film qui représentent la libération de la Pologne de l'occupation nazie sont les images de mensonge. Pendant cinq ans, les nazies commettaient les atrocités sur le sol polonais, ayant exterminé un sur six citoyens de la Pologne, ayant construit sur le sol polonais un réseau de camps de la mort, ayant liquidé toutes les institutions nationales en ayant classé les Polonais au rang de sous-humains. Après six ans d’un tel outrage, celui qui a chassé les nazis, n'importe qui, serait perçu comme un libérateur. Et ce fut ainsi.

 

Voici ce qui dit Staline le 8 février 1945 à la Conférence de Crimée des dirigeants des trois puissances alliées : « Nous savons que les Polonais n’aimaient pas les Russes parce que les Russes ont trois fois participé à la partition de la Pologne. Toutefois, l'avance de l'Armée rouge et la libération du peuple polonais de l'occupation nazie a complètement retourné l'humeur des Polonais. Leur hostilité envers la Russie a disparu, au lieu de l’aversion, ils eurent un tout autre sentiment : les Polonais sont heureux que les Russes chassent les nazies, que la population polonaise est libéré, ils ont une bonne attitude envers les Russes. Les Polonais croient qu'ils connaissent maintenant une grande fête nationale de leur histoire ».

 

L'Armée rouge fut rencontrée par les Polonais seulement comme une armée libératrice. Dans les cadres du film, contrairement à la vérité historique et à toute logique, l'Armée rouge, et tous ceux qui ont combattu avec elle pour la liberté de la Pologne, sont présentés comme les envahisseurs détestés. Même leurs natifs compatriotes, qui libéraient le sol polonais avec des armes dans leurs mains, sans épargner leur vie, sont présentés dans le film comme des traîtres, juste pour le fait qu'ils se sont battus dans l'Armée rouge. La question se pose : et dans quelle armée ont-ils dû combattre ? Seule l'Armée rouge portait la libération aux Polonais. Mais les auteurs du film prétendent qu'il n'y ait pas de libération de la Pologne il y a 65 ans - juste l'occupation soviétique ait remplacé celle allemande.

 

Le film peint des scènes de violence de « l'occupation soviétique ». Ces scènes de « l'occupation soviétique » reflètent la vision de la communauté émigrée polonaise, qui n’a pas voulu revenir en Pologne libérée par l'Armée rouge et participer à sa reconstruction. Pour cacher et justifier leur trahison, ils ont employé le mensonge infâme sur « l’occupation soviétique » et le faux sur le massacre de Katyn. En Pologne libérée, ils agissaient par les dites « forces de résistance interne » qui organisaient le sabotage et le désordre à l'arrière de l'Armée rouge. À ce titre, leur activité fut un couteau dans le dos de l'Armée rouge.

 

Voici ce que dit sur eux Staline le 6 février 1945 à la Conférence de Crimée des dirigeants des trois puissances alliées : « Ces « forces » ont déjà tué 212 militaires de l'Armée rouge. Ils attaquent nos dépôts pour saisir l'arme ». Comptez, combien d'otages innocents seraient fusillés les Allemands pour avoir attaqué leurs troupes ? En règle générale, pour un officier, ils tiraient 30 otages, pour un soldat 10 otages. Chez l’administration soviétique, il n’existait point de concept d'otages. Ils cherchaient des tueurs concrets.

 

Les Allemands liquidaient la Pologne comme un État ; mais voici l’avenir que Staline aspirait pour la Pologne (le 6 février 1945, la Conférence de Crimée) : « Ce n’est seulement que la Pologne et un pays limitrophe. Ceci, bien sûr, est important, mais le problème est beaucoup plus profond. Tout au long de l'histoire, la Pologne a toujours été un corridor par lequel l'ennemi attaquait la Russie. Il suffit de rappeler les trente dernières années : au cours de cette période, les Allemands ont deux fois traversé la Pologne pour attaquer notre pays. Pourquoi les ennemis ont-ils passé si facilement à travers la Pologne ? En premier lieu, parce que la Pologne était faible. Le corridor polonais ne peut pas être mécaniquement fermé par les seules forces extérieures russes. Il ne peut être bien bloqué que de l'intérieur par les propres forces de la Pologne. Pour ce faire, il faut que la Pologne soit forte. Voilà pourquoi l'Union Soviétique a intérêt pour la création d'une Pologne forte, libre et indépendante. La question de la Pologne est une question de la vie et la mort pour l'état soviétique ».

 

Comme on peut le voir, Staline n’a point songé ni de l'occupation, ni de l'asservissement de la Pologne. Il est possible d’avoir une attitude négative envers la période socialiste dans l'histoire de la Pologne, d'être un adversaire de l'idéologie communiste, mais refuser la mission libératrice de l'Armée rouge, c’est de la pure infamie. Dans les cadres du film, le dédain pour les Russes va au-delà du raisonnable, devenant maniaque.

 

Selon certaines informations, en septembre 1939, l'Union Soviétique interna plus de 250 milles des militaires polonais. Plus tard, ils ont fait leur libre choix. Certains ont reçu la citoyenneté soviétique, certains sont rentrés chez eux. Les autres, ceux de l'armée d'Anders, ont fui lâchement la guerre pour garder les champs pétroliers britanniques en Iran ; d’autres ont courageusement combattu dans les rangs de l'armée polonaise, libérant ainsi la Pologne des envahisseurs nazis. Pourquoi les Polonais fusillés dans la forêt de Katyn furent incapables de faire le même choix ? Si les employés du commissariat de l’intérieur soviétique les ont tirés, alors pour quelle raison ? Quel était le motif du crime ?

Les auteurs du film ne répondent pas à ces questions. Ils n’ont pas besoin de réponses. Surtout que le président polonais Lech Kaczyński, péri dans l’accident d'avion, avait déclaré de façon catégorique et péremptoire : « On tuait les Juifs parce qu'ils étaient Juifs, et les officiers polonais, parce qu'ils étaient officiers polonais ». Les cinéastes suivent la même interprétation du massacre de Katyn. Ils avaient pour l'ambition non seulement de porter à l'écran le faux sur les événements tragiques dans la forêt de Katyn, mais de créer un film antirusse. Le but de ce film est aussi méprisable que celui de Hitler : réchauffer chez les Polonais le sentiment négatif à l’égard des Russes et l’éveiller parmi les peuples des autres pays.

 

Le film « Katyn » exprime le désir de revoir les résultats de la Seconde Guerre mondiale. Présentant dans le film les soldats soviétiques non pas comme libérateurs, mais comme occupants, ils tentent de réécrire les décisions du Tribunal de Nuremberg.

 

Les complices des meurtriers nazis

 

La fusillade des officiers polonais est un crime grave et violent. Mais un crime encore plus grave est d’en accuser cyniquement des innocents. Ceci exonère les vrais tueurs de la responsabilité. Les accusateurs des innocents, au fait, deviennent complices des tueurs. À la suite des efforts des complices des assassins fascistes, le massacre de Katyn acquit le caractère politique international qui leur permet de créer leur capital politique. Leurs accusations du système politique soviétique se sont développés en exigence de la repentance de l'État russe moderne, de la repentance des Russes. Lisant les réactions au film « Katyn » sur internet, on fait face aux propositions de se repentir et se réconcilier, pour en finir avec cet incident historique. L’imprévoyance et la stupidité de ces propositions sont évidentes. Se mettant dans les rangs des complices des assassins fascistes, ils ne comprennent pas, ou ne veulent pas comprendre, que les auteurs du faux hitlérien réanimé ne seront jamais satisfaits de la repentance, et de plus, ils n'ont pas besoin de réconciliation. Leur objectif est un persévérant mépris pour les Russes. Jouant les os des officiers polonais, on a créé en Pologne et dans les pays occidentaux une opinion publique antirusse, qui permet de justifier toute agression contre notre pays. L'apparition en Pologne de missiles américains visant notre pays est un exemple récent. Les adversaires de la Russie semblent créer de nouveau un corridor polonais dont Staline parlait il y a 65 ans.

 

Mais nos, domestiques complices des meurtriers fascistes occupent une place particulière dans le cas de Katyn. Ce n'est pas un fait simplement triste, c’est un fait terrible. Admettant les événements décrits dans le film « Katyn » comme réels, ce n’est qu’ils simplement pèchent contre la vérité, ils deviennent complices des assassins nazis et s'engagent dans la voie de trahison nationale. Lorsqu'une personne exprime son opinion personnelle, se rangeant du côté des faussaires du massacre de Katyn, bien que ce soit ignoble, mais c’est son opinion personnelle. Dans le cas où un officiel du gouvernement de tout rang se comporte ainsi, c’est un crime contre l'État. Les décideurs politiques actuels et futurs en Russie doivent comprendre qu’une telle attitude n’a rien à voir avec la diplomatie. C’est une trahison univoque de leurs ancêtres et un crime contre leur patrie.

 

Evgueny Ivanko

 

Source : partie 1, partie 2 (la source originale est l’ancien journal Svoïmi imenami )

*Additif : extrait de l’article de Yuri Yemelianov

Traduit par Olga (TdR)

 

 1 Notice historique sur le traité de Riga de 1921 (en russe)

 2 Le communiqué de la commission spéciale Bourdenko