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24/01/2018

 

L'affaire des médecins et la mort de Staline

 

Avant-propos. Fin mars - début avril 2009, les médias de Saint-Pétersbourg ont rapporté la publication dans l'Université du ministère de l'Intérieur du manuel « Histoire de l’état et droit en 1985-1991 » dont l'auteur était le professeur à l'Université Vassili Drojjine.

Les médias rapportaient l'opinion de l'auteur sur le fait que l'Union Soviétique fut démolie par le plan sioniste. Ils citaient des extraits du livre : « ... Trotski était un résident direct des cercles sionistes en Russie... Il cherchait à se mettre à la tête non pas pour améliorer le sort des travailleurs défavorisés, mais afin d'avoir une capacité maximale pour la mise en œuvre des directives des cercles sionistes mondiaux » ; « J. Staline comprenait mieux que personne que le trotskisme ne faisait qu'une partie de l'iceberg dont le nom est le sionisme, et connaissait les objectifs ultimes de ce dernier, la menace qu'il portait à l'Union Soviétique, et il a dénommé les adeptes du sionisme « les ennemis du peuple ».

Fin avril, il a été signalé que l'intégralité du tirage du manuel fut anéantie par l’Université du ministère de l'Intérieur. La commission universitaire conclut que le manuel ne peut pas être utilisé dans le processus éducatif et doit être détruit, car il reflète les opinions subjectives de l'auteur. Sous le prétexte fallacieux, prétendument pour un absentéisme, le professeur âgé de 80 ans fut congédié. V. A. Drojjine a travaillé dans les autorités du parquet de 1959 à 1979, dont 15 ans comme procureur des villes et districts de la région de Leningrad. Depuis 1979, le professeur Drojjine servait fidèlement à la science et la pédagogie à l'Université du ministère de l'Intérieur. Ses nombreuses années de travail ont été marquées par des médailles, remerciements et récompenses. « Le sionisme a vaincu le professeur »  1, 2 

 

Le manuel fut détruit, mais le bouquin « L'élimination de l'URSS et le sionisme » par Drojjine est resté sur internet ; en voici un extrait.

 

***

... Une nouvelle vague de répression contre les militants de la clandestinité sioniste en URSS était attendue en rapport avec la dite affaire des médecins. La grave cause de l’affaire était la mort mystérieuse de A. A. Jdanov, proche allié de Staline.

 

L’électrocardiogramme de Jdanov démontrait l'infarctus du myocarde. Toutefois, les médecins de Kremlin ne cessaient d'insister sur le diagnostic « trouble fonctionnel venant de la maladie hypertensive ». Et au lieu de traiter le patient pour l'infarctus du myocarde, ils le traitaient pour l'hypertension, devenant ainsi coupables de sa mort.

 

Le 31 août 1948, Jdanov mourut. Sa disparition a changé l'équilibre du pouvoir dans la direction politique en faveur de la clandestinité sioniste. Cependant, la gérante du cabinet de l’électrocardiographie à l’hôpital du Kremlin L. F. Timachouk, qui était directement associée au traitement de Jdanov, a ouvertement accusé la direction de l'hôpital du mauvais traitement et de la mort de Jdanov et a écrit cela à Staline. Les médecins juifs de l’hôpital du Kremlin ont commencé à persécuter Timachouk, la forçant à renoncer de son bon diagnostic, et quand cela a échoué, ils l’ont virée. En 1952, partant du diagnostic de Timachouk, les autorités chargées des enquêtes sous la direction de M. D. Rumine, ont identifié de graves contraventions dans l'organisation du traitement des membres du gouvernement et d'autres personnes appartenant aux plus hauts niveaux du pouvoir. En janvier 1953, les journaux soviétiques ont publié le rapport de l’agence d’information TASS qui est devenu un important document de l'époque.


ARRESTATION D'UN GROUPE DE MEDECINS SABOTEURS

Il y a quelque temps, les organes de sécurité de l'État ont divulgué un groupe terroriste des médecins qui avaient pour leur objectif de raccourcir la vie des dirigeants actifs de l'Union Soviétique par le biais du traitement ravageur.

Parmi les membres de ce groupe terroriste étaient : le professeur M. S. Vovsi, médecin généraliste ; le professeur Vinogradov V. N., médecin généraliste ; le professeur Kogan M. B., médecin généraliste ; le professeur Kogan B. B., médecin généraliste ; le professeur Egorov P. I., médecin généraliste ; le professeur Feldman A. I., oto-rhino-laryngologiste ; le professeur Etinger J. G., médecin généraliste ; le professeur Greenstein A. M., neurologue ; Mayorov A. M., médecin généraliste.

Avec les preuves documentaires, les enquêtes, les avis d'expert médicaux et les déclarations des personnes arrêtées, il est établi que les criminels, qui étaient les ennemis du peuple cachés, effectuaient un traitement nuisant aux patients et portaient préjudice à leur santé.

L'enquête a établi que les membres du groupe terroriste, en utilisant sa position en tant que médecins et abusant de la confiance des patients, nuisaient traîtreusement, à dessein, à la santé de ces derniers, ignoraient délibérément les données d'un examen objectif des patients, faisaient de mauvais diagnostics qui n’étaient pas conformes à la nature de leur maladie, puis les faisaient périr par le traitement inadéquat.

Les criminels ont avoué que, profitant de la maladie du camarade A. A. Jdanov, ils ont à tort diagnostiqué sa maladie, ont dissimulé l’infarctus du myocarde qu’il avait, ont prescrit  un régime contre-indiqué à cette grave maladie, et ainsi, ont mis à mort le camarade Jdanov. L'enquête a établi que les criminels ont aussi réduit la vie du camarade M. A. Cherbakov, ayant improprement utilisé dans son traitement des médicaments puissants, ont établi le régime pernicieux pour lui et l’ont mené à la mort.

Les médecins criminels essayaient en premier lieu de porter atteinte à la santé des principaux militaires soviétiques, les mettre hors jeu et affaiblir la défense du pays. Ils ont essayé de faire tomber le maréchal Vassilievski A. M., le maréchal Govorov L. A., le maréchal Koniev I. S., le général de l'armée Chtemenko S. M., l'amiral Levtchenko G. I. et d'autres, mais l'arrestation mit fin à leurs plans diaboliques, et les criminels ne furent pas en mesure d'atteindre leur objectif. Il a été constaté que tous ces médecins tueurs qui sont devenus des monstres de l'humanité, qui ont piétiné sur la bannière sacrée de la science et ont souillé l'honneur de scientifiques, étaient les agents engagés de service de renseignements étranger.

La plupart des participants du groupe terroriste (Vovsi M. S., Kogan B. B., Feldman A. I., Greenstein A. M., Etinger J.G. et al.) ont été liés à l'organisation bourgeoise-nationaliste juive « Joint » créée par le renseignement américain prétendument pour fournir une aide matérielle aux Juifs dans d'autres pays. En fait, cette association mène, sous la direction du renseignement américain, une vaste activité d’espionnage, subversive et terroriste, dans plusieurs pays, y compris l'Union Soviétique. L'appréhendé Vovsi a dit aux enquêteurs qu'il avait reçu la directive « sur l'extermination des cadres dirigeants de l'URSS » des États-Unis, de l'organisation « Joint », via le médecin Chimmeliovitch à Moscou et le nationaliste bourgeois juif connu Mikhoels. D'autres participants au groupe terroriste (Vinogradov V. N., Kogan M. B., Egorov P. I.) se sont avéré les agents de longue date du renseignement britannique. L'enquête sera achevée dans un avenir proche.

 

Dans cette situation, un certain nombre de personnalités juives proches des cercles dirigeants, ont composé une lettre collective à la rédaction du journal Pravda, dans laquelle « les Juifs du Kremlin » se désolidarisèrent fortement de leurs homologues - les médecins accusés d'avoir participé à la conspiration contre le gouvernement. La lettre a été signée par des dizaines de personnalités publiques juives, dont l'écrivain D. Zaslavski, l’historien I. Mintz, le philosophe M. Mitine, le général D. Dragounski, le compositeur M. Blanter, l’écrivain V. Grossman. De plus, il y avait une autre lettre, composée par I. Ehrenbourg et adressée à Staline personnellement. Dans cette lettre, l'écrivain juif est allé plus loin que les « Juifs du Kremlin » mentionnés ci-dessus et a exigé que le gouvernement soviétique punisse les « médecins tueurs » qui ont déshonoré le peuple juif, autant sévèrement que possible. Ehrenbourg et d’autres signataires de la lettre, déclarant allégeance, demandaient à Staline « la grâce » - de déporter tous les Juifs de Moscou et d'autres villes à Birobidjan, afin de les sauver de la juste colère du peuple soviétique.

 

* * *

Pendant des décennies, les sionistes font passer « l’affaire des médecins » pour un modèle de la poursuite illicite, inventée, pour la persécution des Juifs sur une base nationale. Qu'était en fait derrière la déclaration de la femme médecin de l’hôpital du Kremlin L. F. Timachouk sur les actions des sommités médicales qui avaient traité les dirigeants du pays, les actions qui inspiraient des doutes profonds ? Douze copies des dossiers médicaux des membres du gouvernement et des officiers supérieurs furent envoyées, sous des noms fictifs ou anonymement, aux médecins de Leningrad, Omsk, Kiev, Vladivostock, Iaroslavl, Orel, Koursk, afin de vérifier l'exactitude du diagnostic des maladies, des méthodes de traitement et de prophylaxie. L’étude croisée de toutes les cartes de patients constata que « il y eut un travail ciblé en vue de desserrer la santé et aggraver les maladies existantes de tous les patients sans exception ». Il y avait une divergence explicite entre les résultats de l'examen objectif des patients et les diagnostics qui ont été faits et qui ne correspondaient pas ni au caractère ni à la gravité des maladies. L'enquête révéla « les faits de prescription inadéquate pour le patient, ce qui a provoqué des conséquences très graves, surtout que le patient fut également soumis à des effets psychologiques à long terme pour supprimer la résistance de son organisme ». Les victimes du personnel traitant de l'hôpital du Kremlin furent Dimitrov, Gottwald, Jdanov, Cherbakov...


Mais même avec les preuves du crime apparemment irréfutables, l'enquête de dite « affaire des  médecins » faisait manifestement du sur place, retardée intentionnellement et fortement, entravée de toutes les façons.

 

Au début de janvier 1953, Staline a pris le contrôle personnel de l'enquête sur les crimes des médecins-ravageurs juifs du Kremlin. Le dernier jour de février 1953, il a convoqué au Kremlin Khrouchev, Malenkov, Beria et Boulganine. Après la conversation, Staline a suggéré d'aller pour le dîner à la Datcha Proche. Staline était de bonne humeur et plaisantait beaucoup. Les hôtes se quittèrent vers 6 heures du matin le 1er mars.

 

Quelque temps après le départ des « compagnons », Staline est tombé inconscient et restait ainsi sans assistance médicale 12-14 heures. Quand les médecins sont arrivés, l'état du patient était sans espoir, et sans reprendre conscience, il est mort le soir du 5 mars.

 

La mort dans de telles circonstances a immédiatement donné lieu à beaucoup de discussions que Staline eût été la victime d'un complot. « Moi aussi, je m'en tiens de cette opinion, - disait Molotov, - que la mort de Staline n'était pas naturelle. Il n’était pas malade. Il travaillait tout le temps. Il était plein de vie ». D'autres associés de Joseph Staline étaient aussi convaincus qu’il ne mourut pas de maladie, mais à la suite des actions intentionnelles.

 

Le conseil de médecins constata que pendant les dernières heures de la vie, Staline avait un vomissement de sang. Selon le conseil, la raison du vomissement de sang est une lésion vasculaire de la muqueuse gastrique. Mais ces symptômes sont typiques dans les cas d'intoxication, et on peut supposer que Staline a été délibérément mis à mort par les mêmes forces qui combattaient pour le renversement du pouvoir soviétique. Ce fut la troisième contre-révolution, dont les objectifs seront reflétés dans les activités de Khrouchev dans le domaine de la politique, l'idéologie et de l'économie...

 

Rappelons que, après la publication du communiqué sur « l’affaire des médecins » Staline a vécu seulement 51 jours. Et quand il est mort subitement, on a immédiatement déclaré « l’affaire des médecins » une intrigue des carriéristes et ravageurs pénétrés dans le système du ministère de la sécurité d'Etat. Le chef de l'unité d'enquête des cas particulièrement importants du ministère, Rumine, et ses assistants qui ont mené l'enquête, furent immédiatement abattus. Le ministère a été aboli. L. F. Timachouk a péri sous les roues d’une voiture. 

 

La remise en liberté et l’acquittement des médecins sans forme de procès ont été perçus par  la génération plus âgée de Juifs soviétiques comme un nouveau  « miracle de Pourim » : Staline a disparu exactement le jour de Pourim - le jour où Esther avait sauvé les Juifs de Perse de Haman.

 

Déjà le 3 avril 1953, tous les accusés réchappés ont été libérés. Le surlendemain cela fut annoncé publiquement...

 

***

 

Après la mort de Staline, la campagne anti-juive fut dégonflée, et les Juifs sont revenus aux échelons supérieurs de la hiérarchie professionnelle soviétique. Ils restaient la plus réussie et la plus avancée de toutes nationalités soviétiques en termes de profession et de démographie. En 1959, 95% des Juifs vivaient dans les villes - versus 58% chez les Russes ; les employés ayant acquis une formation supérieure faisaient 11% - versus 2% chez les Russes, le nombre du personnel scientifique par 10 000 personnes était de 135 - versus 10 chez les Russes.

 

Trente ans plus tard, 99% des Juifs vivaient dans les villes - versus 85% chez les Russes, la proportion d’employés ayant acquis une formation supérieure était de 64% - versus 15% chez les Russes, et le nombre du personnel scientifique pour 10 000 personnes était de 530 - versus 50 chez les Russes. Les Juifs restaient une partie importante de l'élite professionnelle soviétique jusqu'à l'éclatement de l'Union Soviétique...*

 

 

Source L'élimination de l'URSS et le sionisme

Traduit par Olga (TdR)

 

* Cf. Le code du Juif en URSS