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18/08/2021 (2029)

 

La Grande confrontation à la rivière Ougra

 

Les gens russes et soviétiques et les pilotes français entendaient bien leur conscience ou la voix de l’Esprit dans leur cœur et se battaient ensemble contre  « la force ténébreuse fasciste, la maudite horde » – ce sont les paroles de l’hymne « La guerre sacrée ».

 

Le mémorial du Normandie-Niémen se trouve à une dizaine de km de la rivière Ougra (affluent d’Oka), non loin des lieux où se passait la Grande confrontation à Ougra en 6988, comme le disent les annales, en 1480, comme le disent les encyclopédies. La rivière était alors frontalière, elle séparait la Principauté de Moscou du Grand-duché de Lituanie. Après la Grande confrontation, la rivière a été appelée la ceinture de la Mère de Dieu, Qui est notre Protectrice immuable.

 

Ces événements sont décrits dans les documents anciens : Histoire de la confrontation à la rivière Ougra et dans les Annales illustrées du XVI siècle (édition moderne). Le début de la narration est à la page 447 ; on trouve les premières nouvelles de l’invasion de la Grande horde à la page 433. C’était Casimir, le grand-duc de Lituanie et le roi de Pologne, qui a incité Akhmat, le tsar de la Horde, à attaquer la Rus, en vue de ruiner la chrétienté, en lui promettant son aide.

 

Akhmat est venu à travers les terres lituaniennes à la rivière Oka ; le grand-prince Ivan III envoya ses forces au-devant. Les connaisseurs ont mené Akhmat vers les gués d’Ougra. Le grand-prince envoya son fils et son frère avec les troupes à Ougra, et ils ont occupé les gués. Campé à Vorotynsk, le tsar Akhmat attendait de l’aide du roi Casimir, mais le roi, attaqué par l’arrière par le khan de Crimée Mengli-Guirey, allié du grand-prince, n'est pas venu ni n’a envoyé des gens.

 

Le grand-prince s’est rendu à Moscou pour prier [dans l’église] le Sauveur miséricordieux, et la Mère de Dieu très Pure, et les saints porteurs de miracles, demandant l’aide et la protection pour la chrétienté orthodoxe ; et pour tenir conseil avec le métropolite, avec sa mère et autres parents, avec son confesseur Vassian, archevêque de Rostov, et les boyards, parce que tous se trouvaient, assiégés, à Moscou. Et on le priait beaucoup qu’il prenne fermement la défense de la chrétienté orthodoxe contre les gentils.

 

Tout le monde prie le grand-prince de défendre la chrétienté

 

Le grand-prince, suivant leurs avis, s'installa avec une petite troupe à Kremenets (Kremenskoe actuel) et envoya l’armée à Ougra. Et il y avait beaucoup d’hésitation dans notre camp : les uns voulaient se battre contre les impies jusqu’à la mort, les autres pensaient fuir, épargnant leur vie, trahir la terre russe. Quand l’archevêque de Rostov, Vassian Rylo, apprit cela, il envoya alors au grand-prince Ivan III sa remarquable Épître à Ougra. Il disait, tout en citant les précédents de l’histoire biblique : défends le troupeau sensé que Dieu t’a confié, résiste fermement aux impies, et le Seigneur ne nous laissera pas. C’est exactement ce qui s’est passé.

 

L’épître a fait du bien au grand-prince comme à toute l’armée. Ainsi, par la providence Divine, l’armée russe se dressa unanimement sans hésitation, et devint courageuse, tenait bon et se battait contre les païens tout l’été et l’automne. Les attaques et les coups de l’armée ennemie ont été vains. Les flèches ennemies tombaient parmi les nôtres et ne blessaient personne. En plus, l’armée russe disposait déjà d’armes à feu à l'époque. Les Tatars attendaient l’hiver, quand la rivière aurait été prise dans les glaces, pour passer la rivière par la glace et attaquer les Russes ; mais la providence Divine leur a interdit. L’hiver arriva très tôt : fin octobre, la rivière fut déjà couverte de la glace assez épaisse pour supporter la cavalerie. Les deux parties étaient saisies de crainte. Alors le grand-prince ordonna à son fils et aux chefs d'armée de reculer et le rejoindre à Kremenets afin de livrer un combat par les forces conjointes.

 

À Moscou, tout le monde était dans la peur et, n’oubliant pas le dû commun à rendre [la mort corporelle à cause du péché d’Adam], n’attendait l’aide de quiconque, seulement priait sans cesse, avec des pleurs et des soupirs, le Sauveur Tout-Puissant, notre Seigneur Jésus-Christ et Sa Mère très Pure.

 

Tout le monde prie devant l’icône de la Mère de Dieu

voir Ps. 117:5-17 (et grec/russe)

 

Et alors survint le miracle glorieux de la très sainte Mère de Dieu. Quand les nôtres se sont éloignés du rivage, les Tatars épouvantés ont pris la fuite panique, pensant que les Russes leur donnaient le rivage pour se battre.

 

Les uns fuyaient les autres, bien que personne ne pourchassât

 

 

Les Russes allaient vers Kremenets pensant que les Tatars les poursuivaient. Le grand-prince avec son fils et ses frères et les chefs de guerre ont reculé plus loin vers Borovsk, disant « nous entrerons dans la bataille dans ces champs », écoutant les traîtres qui lui disaient, à l'instigation du diable même, « tu ne pourras pas les vaincre ». Et ce fut prodigieux lorsque la merveille de la très Pure arriva : les uns fuyaient les autres, bien que personne ne pourchassât.

 

Le tsar Akhmat a fui avec son armée le 11 novembre.

De retour à Moscou, le grand-prince Ivan III a glorifié Dieu et la très Pure Mère de Dieu, disant : « Ce ne fut ni un ange ni un homme qui nous a sauvé, mais le Seigneur Lui-même, par les prières de la très Pure et de tous les saints. Amen. »

 

Nous l’avons écrit non pas pour les réprimander, mais pour que les déraisonnables ne démontrent pas leur folie en disant « Nous avons libéré la terre russe par nos armes », mais rendent une louange à Dieu et Sa Mère très Pure, car c’est Lui qui nous a sauvés, et cessent leur folie et poursuivent la bataille et le courage pour la chrétienté orthodoxe contre les impies, pour qu’ils obtiennent de Dieu la grâce et l'honneur dans cette vie, et dans l’autre, seront couronnés par le Dieu Tout-Puissant de couronnes impérissables et héritent du Royaume de Dieu. Que nous les pécheurs obtenions aussi cela par les prières de la Mère de Dieu. Amen.

 

C’est ce que disent les Annales. Mais les descendants font exactement le contraire, ayant subi une opération lors de la révolution mondiale lancée au XVII siècle. Les auteurs des encyclopédies (1, 2), tout en se référant aux annales, n’hésitent pas à ignorer la moitié du contenu des annales et ôter donc tout sens à la narration. Si les auteurs de ces articles disaient la vérité, leur nouveau maître, le satan, ne les appellerait pas scientifiques et par d’autres mots flatteurs. On constate ainsi que scientifique veut dire menteur dans le monde révolutionnaire moderne.

 

Et puis je me suis souvenue d'avoir vu quand même le mot « Dieu » dans l’article de l’encyclopédie militaire (lien 1) et j'ai voulu voir à quel sujet. Il s’est avéré que chez l’auteur savant, c'est... le khan de la Horde qui a prononcé ce mot apparu une seule fois dans tout le vaste article. L’auteur a mis la phrase entre guillemets en invoquant les annales inconnues. En essayant de trouver les annales 14 avec un nom équivoque, je n’ai découvert qu’un grand nombre de copies de cet article scientifique sur divers sites.

 

Les ancêtres auraient été fort étonnés – que leur est-il arrivé, à leurs descendants ? Non seulement ils sont devenus « basourmans » (impies), mais ils sont devenus descendants du singe.

 

Le joug tatar qui avait duré 240 ans à été ainsi renversé définitivement. La Principauté de Moscou, la future Russie, devint un état extérieurement indépendant.

 « ... Mais ta mort viendra de ton cheval. »
Le Chant a résumé ce qui s'est passé en Russie avant et après le mariage romain du grand-prince Ivan III.

 

 

Partie I

 

Olga (TdR)