18/08/2021 (2029)
Le Souvenir Français sur la terre singulière
Bonjour, et voici une photo du voyage |
Le mémorial à l'entrée du village Polotniany Zavod (région de Kalouga) est consacré au glorieux régiment aérien qui a commencé ici ses actions. La stèle est érigée le 28 juillet 2009 à l’initiative du président de l’association « Mémoire du Normandie-Niémen » Gui Léger (le nom est traduit, s'il y a une erreur, excusez-moi) avec la participation directe de l’administration et des habitants de Polotniany Zavod.
Et la première plaque commémorative.
Sur la photo de la deuxième, il s’est avéré que la plaque a reflété ma silhouette, parce que le soleil se trouve derrière le monument le matin. Je demande pardon. J’ai dû prendre l’image de la deuxième plaque avec les noms de l’internet.
Et aussi l’inscription sur le monument en gros plan.
Historique
En mars 1942, le Comité national français de libération « La France combattante » fit appel aux autorités de l’Union Soviétique avec une proposition d’envoyer un groupe de pilotes et de mécaniciens d’avion en URSS pour participer aux combats contre l’Allemagne fasciste. Les parties ont signé un accord sur la formation de l’escadrille d’aviation française sur le territoire de l’URSS le 25 novembre 1942. L’escadrille fut formée le 4 décembre 1942 dans la ville d’Ivanovo. Après une courte préparation, le 22 mars 1943, l’escadrille sous le commandement de Jean Tulasne fut envoyée au front – à l’aérodrome de Moukovnino près de Polotniany Zavod (il était situé à 400 mètres de la stèle).
À la demande du personnel, l'unité militaire a reçu le nom « Normandie » en l'honneur de la province française la plus heurtée par l'occupation allemande. C’est ainsi que parut l’escadrille de chasse française dont la gloire de combat a survolé le monde entier. L’escadrille fut ensuite reconstituée et transformée en régiment « Normandie » le 5 juillet 1943. Le 28 novembre 1944, pour les mérites militaires et le courage dans les combats aériens lors des batailles pour la libération de la Lituanie et lors de la traversée de la rivière Niémen, par l’ordre du commandant en chef suprême des forces armées soviétiques I. V. Staline, le régiment a reçu le nom honorifique « de Niémen » et il s'appelait depuis lors le régiment Normandie-Niémen. Pendant la guerre, les pilotes du régiment ont effectué 5240 sorties de combat, ont accompli 869 batailles aériennes, au cours desquelles ils ont abattu 273 avions ennemis, ont détruit et endommagé 132 camions et 24 véhicules, 22 locomotives à vapeur, ont attaqué 27 trains, ont effectué les raids sur 5 aérodromes, ont coulé deux torpilleurs. Les pertes au cours des combats s’élevèrent à 42 pilotes. Durant tout le temps des actions de combat, l’escadrille a connu 96 membres du personnel (selon une source française, 108 officiers ont participé aux campagnes).
Le régiment de chasse «Normandie» a participé à la bataille de l'Arc de Koursk, dans les opérations dans la Bélorussie et dans la Prusse orientale. Les pilotes ont aidé à libérer Orel, Briansk, Smolensk, Königsberg, Gumbinnen (Gousev actuel), Pilau, Instenburg et d'autres villes. Le gouvernement soviétique a décidé de donner les avions et l’armement aérien que les pilotes français avaient utilisé habilement et avec succès sur le front, en tant que cadeau de l’Union Soviétique à la France. Staline a écrit au général de Gaulle qu’il jugeait cela naturel et a demandé d’accepter sa gratitude pour le bon travail de combat du régiment sur le front.
Le 20 juin 1945, le régiment Normandie-Niémen a terminé son vol de l'URSS en France sur les avions Yak-3, qui a duré six jours, et a atterri à l'aérodrome parisien du Bourget.
Je n’ai pas pu manquer les photos historiques trouvées sur les sites web russes.
Roger Sauvage, aspirant, dans le cockpit du chasseur Yak-3. Depuis janvier 1944 jusqu’à la fin des opérations militaires, Roger Sauvage a abattu 14 avions allemands. Il avait abattu deux autres bombardiers allemands en 1940 au-dessus de la France.
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Marcel Lefèvre, le commandant de l'escadrille Cherbourg, et ses camarades soviétiques (le mécanicien lieutenant Tarasov et le sergent Koloupaev) à côté du chasseur Yak-9 №14. Marcel Lefèvre a fait avec succès 105 sorties de combat, a participé aux 30 combats aériens auxquels il a abattu 11 avions allemands, 8 personnellement et 3 dans le groupe. Le 28 mai 1944 le chasseur de Lefèvre a été abattu et le pilote blessé. Sept jours plus tard, le pilote français est mort de ses blessures à l'hôpital soviétique. Le 4 juin 1945, le lieutenant Marcel Lefèvre a reçu le titre posthume de Héros de l'Union Soviétique.
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Roland de La Poype avec une pilote russe. Roland de La Poype, l’un des plus jeunes pilotes, a effectué 125 sorties de combat, a abattu 18 avions fascistes (8 personnellement et 10 dans le groupe). Héros de l’Union Soviétique. Comme Marcel Albert, Marcel Lefèvre, Jacques André.
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Les quatre Héros de l’Union Soviétique
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Le commandant Jean Tulasne analyse les vols avec les pilotes français. Assis de gauche à droite : Roland de La Poype, Albert Durand, Jean Tulasne, Marcel Albert, Joseph Risso. Aérodrome Khationki, région de Kalouga, juin 1943
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Les pilotes français et les soviétiques à l’aérodrome Doubrovka dans la région de Smolensk. L’été 1944
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Pierre Pouyade et Louis Delfino avec les ingénieurs du régiment. De gauche à droite : le capitaine Filippov, ingénieur des armements, le capitaine Korneev, ingénieur radio et matériel, le major Agavelian, chef ingénieur, et sur la droite F. Ryjov, ingénieur de réparation
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Les soldats et les officiers soviétiques et les pilotes français de la troisième escadrille du régiment Normandie-Niémen devant le chasseur Yak-3
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Le livre du sous-lieutenant François de Geoffre en russe
Partie II. La Grande confrontation à Ougra
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