07/10/2021 (2030)
Le tsarévitch Alexei, fils de Pierre Ier
Le fils ainé de Pierre Ier, Alexei, est né en 1690. Il fut torturé et tué par son père en 1718. Sa seule faute était d’être chrétien, ou ne pas être sataniste.
Le tsar Pierre Ier n’a jamais été un gouverneur autocrate, mais simplement l’un de la bande maçonnique, bien qu’il jouât un rôle frontal. Son ami A. Menchikov, un vrai moteur de la cause sataniste en Russie, dirigé bien entendu par les franc-maçons supérieurs étrangers, menait son ami Pierre depuis l’adolescence à travers toute sa vie. Menchikov était pupille d’un certain Frantz Lefort du Quartier étranger où le jeune Pierre passait la plupart du temps, étant ainsi pupille des deux. Le nom de Menchikov figure dans tout les points essentiels concernant Pierre Ier, ainsi que son fils Alexei. Notamment, le tsar Pierre reçut sa deuxième femme via Menchikov. Ce fut Marta Skavronskaya, une femme facile spécialement préparée par les maçons à cet effet. Les deux personnes les plus proches du tsar Pierre Ier, A. Menchikov et M. Skavronskaya, étaient d’origine basse et pas claire. Pierre Ier et Marta sous le nom de Catherine furent mariés dans la chapelle de Menchikov. Chacun du couple avait un premier époux vivant.
Le tsar Pierre, marié premièrement très jeune, quitta bientôt sa femme pour une maîtresse du quartier étranger. Sa première femme, la mère du tsarévitch Alexei, était Eudoxie Lopoukhina d'une lignée boyard. Elle fut la dernière tsarine russe non étrangère. Il est dit dans sa biographie : « Le bateau de Pierre partit pour le nouvel Empire russe, Eudoxie est restée dans le royaume de Moscou ». En fait, le bateau du tsar Pierre transporta le royaume de Moscou dans un département de la Babylonie mondiale sous le nom de code « Empire russe ».
En 1697, le tsar Pierre ordonna de Londres de persuader sa femme de devenir moniale. Revenu en 1698, il mit sa femme au couvent de force, contre son gré.
Pour relater l’histoire du tsarévitch Alexei, je m’appuie sur l’article du Dictionnaire biographique russe, l’édition encyclopédique parue à la fin du XIX siècle. L’article du Dictionnaire Alexei Petrovitch, tsarévitch en orthographe moderne se trouve sur cette page avec le nom du rédacteur en bas, Polovtsov (suivi d’un autre petit article).
Alexei a été élevé auprès de sa mère jusqu’à l’âge de 7 ans, où elle fut exilé par son mari. Il était de nature douce. Il a été élevé comme un dévot (il a appris à lire avec les livres d'église) et avait un penchant pour cela par nature, selon son propre aveu. Il lisait beaucoup, principalement les livres spirituels. Devenu grand, pendant 6 ou 7 heures par jour, il lisait et tirait des extraits. Son père le tsar Pierre était étranger à la famille, il outrageait sa mère russe et avec elle, tout ce qui était russe : les mœurs, l’église. Pierre était cruel avec son fils, il lui arrivait de le battre, il laissait Menchikov l’humilier et se moquer de lui. Et faire le jeune garçon boire...
Il était défendu au tsarévitch Alexei d’aller voir sa mère. Et lorsqu’il devait se rendre aux déjeuners de gala chez le souverain ou chez Menchikov, il disait : « Il me serait mieux le bagne ou la fièvre ».
Alexei exécrait les exercices militaires de son père. Pendant un temps, il assistait toutefois aux campagnes et accomplissait des tâches, surveillant l'approvisionnement, le recrutement, etc. Il n’y avait rien en Alexei d’un « homme politique » (la notion de politique fut introduite sous Pierre Ier). Néanmoins, il est devenu un pôle d'attraction pour ceux qui n’acceptaient pas les activités babyloniennes du tsar Pierre. Ces personnes, ceux du clergé et les laïcs, et le peuple russe en général, compatissaient au tsarévitch Alexei et à sa mère exilée, étaient de leur côté et liaient avec l’héritier du trône leur espoir pour le meilleur avenir. Un cercle de tels amis s’est formé autour de lui.
Pierre Ier ordonna à son fils d’épouser une étrangère. En tant que département de la Babylonie, la Russie ne devait plus avoir de tsarine russe. Alexei épousa Charlotte de Brunswick-Wolfenbüttel, la belle-sœur de l'empereur Charles VI. Sa femme Charlotte mourut après la naissance de leur fils Pierre.
Encore du vivant de sa femme, Alexei eut une maîtresse, ancienne serve, la servante d’un de ses professeurs. Alexei l’aimait beaucoup. Il ne fait pas de doute que la maîtresse Euphrosyne avait été initialement « un cadeau » de Menchikov et ses pairs, sachant le rôle funeste de cette femme dans l’histoire de l’évasion du tsarévitch, son retour en Russie et sa condamnation. Les franc-maçons ont fourni au fils une femme préparée par eux, comme avant au père, en organisant « une rencontre fortuite ».
En 1714, le tsarévitch Alexei s'est rendu à Carlsbad, car les médecins présumaient chez lui le début de la phtisie, pour y rester six mois. Le tsar Pierre réprimandait sans cesse son fils pour son manque d'inclination militaire et menaçait de le priver du droit d’hériter. Alexei demanda à certains dignitaires de persuader son père de le déshériter et laisser tranquille. Il a écrit une lettre à son père où il s'est déclaré incapable d’être souverain et a cédé le droit d’hériter au fils de Catherine. Le père restait incrédule, disant que « les grandes barbes », comme il appelait les prêtres, pourraient convaincre son fils de changer d’avis. La biographie dit que le père « exigeait de son fils l’impossible – changer de caractère » et imposait de nouvelles conditions à chaque fois que le fils ait tout accepté. Le tsar Pierre a exigé que son fils se montre un digne héritier ou devienne moine. « Sinon, – menaçait-il dans une lettre – je te ferai comme à un malfaiteur. »
Fin septembre 1717, le tsar Pierre Ier a réclamé une réponse définitive de son fils : ou il se rend immédiatement au théâtre d'opérations, ou il dit le jour et l’heure où il se retire au monastère. Alexei décide de fuir à l'étranger et, sur le conseil de Menchikov, emmène sa maîtresse avec lui. Arrivé à Vienne, le tsarévitch se présenta à la cour pour demander la protection auprès de l’empereur, l'archiduc Charles VI, le beau-frère de sa défunte épouse. Il disait que la tsarine et Menchikov incitaient toujours son père contre lui, que Menchikov l’a élevé ainsi exprès, en le saoulant et détraquant sa santé ; « ils veulent pour moi à toute force la mort ou le monastère ».
Le tsarévitch avoua qu’il n’aimait pas l’affaire militaire, mais observa que tout allait bien quand son père lui avait assigné la gestion, jusqu’à ce que la tsarine ait donné naissance au fils. Il se disait d’avoir assez d’intelligence pour gouverner, qu’il ne voulait pas être moine. Le conseil convoqué par l’empereur décida de prêter asile au tsarévitch et le loger dans un lieu proche de Vienne. Un ministre d’empereur fut envoyé le voir, Alexei lui redit qu’il ne complotait rien contre son père, bien que les Russes l’aimassent et détestassent Pierre pour avoir annulé les coutumes anciennes. Alexei implorait le césar au nom de ses enfants. Et on l’amena dans le château d'Ehrenberg au Tyrol.
Le tsar Pierre a appris l’emplacement du fils. Pierre écrivit à l’empereur Charles. Celui-ci répondit qu’il ne savait rien, promit d’investiguer l’affaire, et s’adressa aussitôt au roi anglais demandant si le roi voudrait prendre part dans la protection du tsarévitch, étant donné la tyrannie évidente et constante de son père. Le secrétaire envoyé à Ehrenberg informa Alexei que son asile était révélé, lui montra les lettres et proposa de partir plus loin, à savoir à Naples. « Après avoir lu la lettre de son père, le tsarévitch fut terrifié : il courait, agitait les bras, sanglotait, parlait à lui-même, et finalement il tomba à genoux et supplia de ne pas le livrer. » Le lendemain, il partit pour Naples.
Alexei a écrit quelques lettres à ces amis, disant qu’il était sous le patronage d'une certaine haute personne en attendant des jours meilleurs. Mais les lettres furent interceptées par son père sans parvenir à leurs destinataires.
Pendant ce temps, le nouvel asile du tsarévitch fugitif a été aussi révélé. Peter Tolstoï, l'envoyé du tsar, a reçu pour instruction d’insister pour que l’empereur livre le tsarévitch ou au moins permette un rendez-vous avec lui. À l’égard d’Alexei, il devait lui décrire la folie de son acte parce qu’il n’y avait point de persécution, et du nom de Pierre, promettre de « le garder paternellement en toute liberté et miséricorde et contentement sans aucune colère ni contrainte ». Dans la lettre à son fils, Pierre a répété avec plus d'insistance les mêmes promesses et l'a assuré, en appelant Dieu et le jugement, qu'il n'y aurait pas de punition.
Lors de la conférence convoquée par l’empereur, un rendez-vous a été permis, mais le tsarévitch ne devrait en aucun cas être livré contre sa volonté. La belle-mère d’Alexei, la duchesse Wolfenbüttel, écrivit pour sa part à l’empereur : « Je sais la nature du tsarévitch, son père s’efforce en vain de le contraindre aux grandes œuvres : il préfère avoir entre ses mains un chapelet plutôt que des pistolets ».
Arrivés à Naples fin septembre, les envoyés du tsar Pierre sont venus voir Alexei. Il a lu la lettre de son père et craignait d'être tué. Lors du deuxième rendez-vous, il a refusé de repartir. Peter Tolstoï a vu que pour faire le tsarévitch quitter l'asile, il fallait ébranler sa confiance dans la sûreté de son refuge. Alors Tolstoï a soudoyé un fonctionnaire, le secrétaire du vice-roi à Naples. Celui-ci dit au tsarévitch « en confidence » que le césar n’irait pas le défendre par arme, qu’on allait lui ôter sa maîtresse et que le tsar Pierre lui-même se rendait le chercher en Italie. Par ailleurs, avant même de partir en mission, Peter Tolstoï a parlé, selon l'ambassadeur danois Westphalen, de son intention de se rapprocher d’Euphrosyne, la maîtresse d’Alexei, et lui promettre de marier avec elle son fils, et c’était donc elle qui a influencé Alexei.
Ils ont promis à Alexei qu’il pourra épouser sa maîtresse et vivre avec elle à la campagne. Le tsarévitch consentit à partir pour la Russie... L’empereur a cru qu’on emmenait son protégé de force, il ordonna au gouverneur morave de le voir, mais Tolstoï et autres maçons ont empêché la rencontre.
Par la suite, Peter Tolstoï prit une part active à l'enquête et au procès du tsarévitch et devint l'un des chefs de la Chancellerie secrète instaurée à cet effet. Le diable devait être fier de son adepte.
Le tsar Pierre envoya une lettre à son fils où il promit son pardon, en ajoutant : « sois parfaitement sûr ». La maîtresse Euphrosyne voyageait séparément, prenant une voie longue, sous prétexte d’être enceinte. Alexei lui écrivait des lettres où il espérait vivre avec elle à la campagne, loin des soucis.
Fin janvier, le tsarévitch arriva à Moscou. Il tomba aux pieds de son père, se reconnut coupable de tout et en larmes, demanda le pardon. Le père confirma sa promesse de le pardonner, mais... à deux conditions nouvelles : premièrement, de renoncer à son héritage, et deuxièmement, de révéler toutes les personnes qui lui avaient conseillé la fuite. Le même jour, il y eut une abdication solennelle et la promulgation du manifeste préparé à l'avance qui privait le tsarévitch de son trône. Le lendemain, Pierre proposa à son fils une liste de questions au sujet de ses sympathisants, en ajoutant : « Si tu vas cacher quelque chose, sache qu’on a déclaré hier devant tout le peuple que cela sera sans pardon ». Alexei a donné les noms de ses correspondants. Ces personnes furent capturées, une longue série des interrogatoires et des tortures horribles a commencé.
La maîtresse Euphrosyne arriva à la mi-avril, mais au lieu du mariage, elle fut emprisonnée dans la forteresse. Le tsarévitch ne sortait nulle part et de temps en temps, comme on disait, perdait la tête. Lors de la visite de félicitation le jour de Pâques à la tsarine, la femme de son père, il implorait longtemps à ses pieds de demander au tsar l’autorisation pour se marier.
Ensuite la maîtresse d’Alexei fut interrogée. La déposition de sa maîtresse a fortement aggravé la position du tsarévitch et a tourné le procès au pire, car elle présenta son amant non pas comme celui à qui les mécontents sympathisaient, mais lui attribua un rôle actif, en citant ses propos. Sans doute la maîtresse était un cheval de Troie, les maçons l’ont utilisée de façon calculée. Et après, Alexei parlait comme un emporté, s'incriminant lui-même et les autres.
Le 13 juin le tsar Pierre donna deux déclarations : l’une au clergé, demandant lui donner une instruction de l’Écriture sainte, et la deuxième au sénat, à l'institution instaurée par lui, demandant d’examiner l'affaire et porter un jugement. Le 14 juin, Alexei a été transféré à la forteresse Pierre et Paul.
« Le 18 juin, le clergé répondit à Pierre, disant que décider de la culpabilité du tsarévitch est une affaire du tribunal civil, mais que châtier et gracier est au gré du tsar, en citant des exemples de la Bible et de l’Évangile pour les deux cas. »
Les « aveux » illimités du tsarévitch (qui a dû comprendre la fin de l'affaire) devant le sénat ont entraîné de nouvelles tortures à lui et les autres, même le 24 juin, quand la sentence de mort a déjà été signée par les 127 membres de la cour suprême.
Et enfin,
comme il est écrit dans le registre du fort, le 26 juin à 8 heures du matin, furent venus au fort « Sa Majesté, Menchikov et d’autres dignitaires, et un supplice fut effectué, et à la onzième heure du matin, ils furent partis. Le même jour, à la sixième heure de l'après-midi, étant sous la garde, le tsarévitch Alexei Petrovitch a trépassé. »
***
L’assassinat légalisé et béni par les franc-maçons au pouvoir, dont les uns portaient les habits à la mode européenne et les autres les habits d’église, a inauguré l’ère d’antéchrist en Russie. Quand les maçons « fondateurs » furent partis, d’autres sont venus, la machine sataniste fonctionnait sans interruption. En ce qui concerne « les réformes de Pierre Ier », en particulier les réformes judiciaires (j’ai voulu savoir quelle était cette cour suprême), on y trouve tout un assortiment de noms étrangers des institutions et des fonctions, donc « le grand tsar » n’était qu’une main à écrire sous la dictée des étrangers.
Alexei ne voyait pas le satan. S’il voyait le satan, il aurait fui dans l’endroit le plus éloigné, au lieu d’engager des pourparlers avec lui. Il ignorait que le satan l’a condamné à la mort : l’héritier russe devait mourir, et avec lui, la Russie chrétienne. Elle devait oublier la vérité à jamais et devenir singe. La Russie ne voyait pas non plus le satan. D’abord elle a cru le satan quand il appela ses mensonges « philosophie », et puis elle l’a cru quand il appela ses mensonges « science ».
Et exactement 200 ans après le supplice du tsarévitch Alexei, la Russie est entrée dans le monde artificiel actuel, où la Terre apparut toute seule, tous les êtres vivants furent engendrés d'un bouillon primaire, et l’homme provint du singe. Et bien sûr, elle adopta le dictionnaire reformé dans lequel « pirate » signifie « homme juste ».
Olga (TdR)