Ваш браузер устарел. Рекомендуем обновить его до последней версии.
22/09/2021 (2030) 
 
Nous sommes en 2030
  
Le premier article sur la chronologie [1] a montré que la réforme sous le règne de Pierre Ier a altéré le compte des années écoulées depuis la nativité de notre Seigneur Jésus-Christ.
 

Imaginez qu’on vous dit : allons compter l’heure à partir du midi, au lieu du minuit, c’est plus pratique, et cela se fait dans d'autres pays. En même temps, on prend comme midi 13 heures ; une heure de l’après-midi est maintenant appelé « midi ». La soirée venue, l’horloge montre 5 heures, bien qu’il soit en effet 6 heures, l'heure que l'horloge aurait montré hier.

 

La différence de 8 ans est apparue quand les auteurs de la réforme, les nouveaux maîtres de la Russie, ont discrètement pris comme la date de la Nativité l'an 5508, au lieu de 5500 compté depuis Adam. Cependant, la différence est de 9 ans pour la plupart des mois, à cause du report du début de l’an qui a été effectué à deux reprises. D’abord, le commencement de l'année a été remis du mars au septembre sous le règne de l’époux romain le grand-prince Ivan III – comme cela avait été fait dans la Byzance précédemment perdue. Deux siècles plus tard, sous Pierre Ier, ils ont renvoyé le commencement de l'année au 1er janvier, et depuis lors, le jour de l’an devint civil, « hors Dieu ».

 

Pour simplifier, supposons qu’un événement s'est produit fin décembre. Le 1er mars, le nouvel an entame la première année depuis l’événement. Le mars suivant, vous marquez le premier anniversaire. Un an plus tard, vous voulez marquer le deuxième anniversaire, mais on vous dit : « non, attendons le septembre », et puis : « attendons le janvier ». Et quand le mois de mars vient pour la troisième fois, trois ans s’écoulèrent depuis l’événement, mais selon le nouveau calendrier, seulement deux ans.

 

Le mois d’Aviv (appelé plus tard Nisan) ou le mois des nouveaux épis (νέος) correspond à la fin du mois de mars. C’est le mois de l’Exode où Dieu a conduit les Israélites hors d’Égypte.
Exode 13:4 ; 23:15 ; 34:18 ; Deutéronome,16:1


Et voici l’ordre de Dieu : « Que ce mois-ci soit pour vous le début des mois, qu’il soit pour vous le premier des mois de l'année ». Exode, 12:1-2.

 

Le calendrier ecclésiastique [2] du XVII siècle fait valoir la priorité du mois de mars :

 

Le mois de mars, le premier de l'année   Le mois de mars, le premier de l'année

 

« Ce mois est le premier des mois, car ce mois, la lumière initiale a été créée, et Adam le premier homme a été créé de Dieu, et  pour lui toute la création, et fait entrer dans le paradis, mais banni à cause du crime. Ce mois-ci Dieu, demeurant sur le trône de Sa magnificence, descendit sur la terre par charité envers les humains comme la pluie sur une toison, par l’Annonciation de l’archange du ciel, et dans le giron Très-pur de la Vierge Marie Très-bénie, bâtit de l’Esprit Saint la chair, Lui sait comment. Ce mois-ci, par Sa souffrance de chair bénévole, la damnation fut détruite, et par Sa mort, la mort fut anéantie, et par Sa résurrection portant la vie, Adam avec tout le genre humain est radieusement enlevé de l’enfer et ramené à l’état initial pour hériter le céleste. Tous les cercles solaires et lunaires commencent par le premier jour de ce mois pour cette raison. »

 

Pour le premier article sur la chronologie, j’ai recueilli les preuves un peu partout. Et puis, une bonne surprise, j’ai découvert un récit explicite des faits sur un site de l’Église du vieux rite [3]. J’ai utilisé les références de la femme auteur, dont le calendrier de l'Église du vieux rite pour l’an 1992. Pourquoi 1992 ? À l’occasion de 2000 ans de la Nativité, la date arrivée cette année-là (7500) et plus précisément, le “7 janvier 1992”, qui est le 25 décembre 2000. Au mois de mars de la même année, arriva l’an 2001, selon le calcul ancien non faussé, celui d’avant Pierre Ier et d’avant Ivan III.

J’ai trouvé et téléchargé le calendrier tout entier où l’article consacré au bimillénaire se trouve aux pages 74 à 77.

 

Il y est dit, notamment :

 

 « L’Église du Christ a gardé une méthode beaucoup plus fiable pour déterminer la date exacte de la Nativité du Christ : en utilisant le canon de Pâques, l’ensemble des règles pour calculer le jour à célébrer le jour de Pâques. Le canon de Pâques a été approuvé au 1er Conseil œcuménique (l’an 318) pour l'éternité, sa violation était punie par l'excommunication ou la privation de dignité. Sur la base du canon de Pâques, la Grande Indiction de Pâques fut élaborée, la séquence des jours de Pâques pour 532 ans. Après tout les 532 ans, la séquence recommence et se répète complètement. La Grande Indiction de Pâques a été dressée à partir de 19 cercles de la Lune et 28 cercles du Soleil (19х28=532). Cela signifie que tous les 19 ans le cours lunaire se produit dans le même ordre, et tous les 28 ans les jours de la semaine tombent des mêmes jours du mois, années simples et années bissextiles. C’est pourquoi il est possible non seulement savoir les jours de Pâques pour les années à venir, mais aussi calculer le jour de Pâques pour n’importe quelle année passée. Les Évangiles disent unanimement que le Christ a été crucifié vendredi et la Pâque juive a été samedi. Le canon de Pâques permet de calculer l’an pour cela : 5533 depuis Adam. Si l’on soustrait 33 ans de la vie terrestre du Sauveur de ce nombre, il vient l’an 5500. C’est cette année-là que le Seigneur Jésus-Christ est né, c’est-à-dire, 8 ans plus tôt qu’il est généralement considéré dans le monde occidental. Les saints pères anciens (Justin, Hippolyte, Hilaire, Épiphane De Chypre) ont dit, eux aussi, que le Seigneur Jésus est venu sur la terre à la moitié de la sixième mille ans depuis Adam. Mais si l’on considère l’an 5508 comme l’an de l’incarnation du Seigneur, alors la crucifixion et la Résurrection du Christ tombent l’an 5541. En 5541, la Pâque juive eut lieu dans la nuit de mercredi à jeudi, ce qui est incompatible avec les Évangiles. On trouve la confirmation de ces calculs dans le livre du hiéromoine de l’église du nouveau rite Joachim Le cercle ecclésiastique complet de la chronologie, paru en 1800. »

 

Il est noté dans l’article du lien 3 que l’année 7000 (1500), on attendait généralement « la fin du monde », comme on le dit incorrectement, parce que c’est en fait un changement du monde (une transition, une transmutation, slav. преставление света, du gr. μετατίθημι), qui n’est pas venu. Car pour l’Église, la création d’Adam et la création du monde sont un même moment. Ce n’est pas le cas, comme nous montre le témoignage de la révélation Divine dans le 3e livre Esdras. [4] Adam a été crée à la moitié du cinquième millénaire du début du monde.

 

Il faut voir la différence entre les deux thèmes de chronologie. Dans l’article sur la « révélation du 3e livre d’Esdras », j’ai proposé pour ainsi dire une thèse nouvelle, basée sur le chapitre 14 du livre. Par contre, ce qui est dit ci-dessus porte sur une simple falsification de la date relative sous Pierre Ier, un cadran repeint en une nuit et une marque déplacée sur une horloge particulière, dans l’espoir que cela passerait inaperçu sans laisser de trace. Comme la fraude est relativement récente en Russie par rapport à l’Occident, elle a seulement trois siècles, il est possible de restituer la date vraie.

 

Et en effet, ils détruisaient les traces systématiquement. Mais nous disposons même d’une preuve officielle – dans le rapport de Arseny Soukhanov, un ecclésiastique très bien éduqué qui a été envoyé en ambassade à l’Orient pour étudier les rites et les lieux saints. [5] Son rapport fut déposé dans l’organe administratif de l’époque analogue au ministère des affaires étrangères d’aujourd’hui. Le rapport est disponible sur internet et il a été cité dans le premier article à ce sujet. Soukhanov reprochait aux Grecs, aux Grecs déjà babyloniens, d’avoir perdu le compte d’années. « Vous écrivez : cette année 7158, et 1650 de la Nativité du Christ, au lieu de 1658, tandis que vos propres annales grecques témoignent toutes que le Christ est né en 5500 ». Les babyloniens ont donc simplement répété en Russie ce qu’ils avaient fait auparavant chez les Grecs.

 

Quelle est cette église du nouveau rite qui a caché la fraude ? Puisque le but évident de la falsification du temps est de dissimuler la venue future de l’antéchrist, de sorte qu'il ne serait pas reconnu, c’est donc l’église de l’antéchrist, une contrefaçon avec la direction maçonnique. L’église-imposture approuva l’engagement de la Russie sur la voie générale sataniste, appelée civile, étant une partie intégrante de ce développement. C’est comme un poison qui se répand dans l'organisme. Tout le monde devient babylonien tout à tour, en commençant par la direction de l’Église. Et la Russie engagée a reçu une indication de l’an générale, falsifiée en Europe bien avant.

 

Les deux Églises, du nouveau rite et du vieux rite, ont gardé le 1er septembre comme le début de l'année, et elles indiquent dans la date le jour ancien, le vrai, en parallèle avec le jour décalé. Qu'est-ce qui pèse le plus, le jour ou l’an ? L’Église du vieux rite ne pourrait pas non plus afficher l’an vrai. Elle sait très bien, comme on le voit dans l’article 3, que l’année doit commencer, et commençait auparavant, le 1er mars. Mais le début de l’année a été reporté au septembre sous Ivan III, un siècle et demi avant la scission. Ce report a été alors négligé, on ne voyait pas le satan, on ne savait pas sa manière d’agir par étape. L’Église du vieux rite a gardé le rite déjà corrompu...

 

Le Timonier, le Livre des règles ecclésiastiques ou Nomocanon [6], chapitre « Conciles œcuméniques et locaux »

 

Nomocanon

 

« Le Premier Concile œcuménique eut lieu en 318 de l’incarnation de notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ, en 5818 du début du monde. »

Les chiffres sont slavons. Les babyloniens ont supprimé les chiffres slavons et imposé les chiffres arabes lors de la réforme Pierre Ier.

318 de l’incarnation du Christ   5818 du début du monde

 

D’où la date exacte de la Nativité du Christ – l’an 5500.

 

Et donc, au mois de mars prochain, le “14 mars” qui est le 1er mars, nous entrons dans l’an 2031 de notre Seigneur Jésus-Christ.

 

 

Olga (TdR)