un bûcher pour avoir porté un pantalon
Car l’Université de Paris n’a pas réussi à trouver un meilleur prétexte pour brûler Jeanne la Pucelle. Ils l’ont brûlée finalement pour avoir porté des vêtements d'homme (chapitre VII, Les vêtements d'homme et Une réponse fatale. Toute l'histoire de Jeanne est contenue dans les sept premiers chapitres du livre Jeanne d’Arc de Régine Pernoud et Marie-Véronique Clin).
Et ces mêmes scientifiques qui n’ont pas lâché d'entre leurs mains le pouvoir un seul instant depuis lors, peu à peu, ont fait les femmes marcher presque fesses nues.
Le deuxième paradoxe tient du malentendu initial concernant la notion d’Église : Jeanne a été accusée de s’opposer à l’Église militante (chapitre VII, Soumission à l’Église militante). La fille paysanne ne savait pas que c’était justement elle, Jeanne, qui représentait l’Église militante, tandis que ses tortionnaires étaient des satanistes déguisés. La jeune fille demanda naïvement : « Pourquoi vous opposez Dieu et l’Église, est-ce que ce n’est pas le même ? » (p. 92)
Non Jeanne, le « Saint-Siège » est le siège du satan, avec ses succursales-partis dans différents pays. C’est pourquoi le Siège a fait sa branche musulmane anéantir les ermites du désert de Scété : les solitaires étaient soumis uniquement à Dieu. Les pères ermites savaient bien que la crainte de Dieu est la racine de la sagesse, et ils étaient absolument indifférents aux chapeaux. Par contre, les saints-sièges et les saints-synodes inculquaient aux gens la vénération des titres.
Les bourreaux de Jeanne portaient des titres impressionnants : parmi eux, « 9 docteurs en théologie, 4 docteurs en droit canon, 1 docteur en l'un et l'autre droit, 7 bacheliers en théologie, 11 licenciés en droit canon, 4 licenciés en droit civil » (p. 82). Et le recteur de l’Université de Paris lui-même envoya l’acte d'accusation (p. 98).
Il était important pour les serviteurs du satan de faire disparaître la Pucelle, de faire taire le témoin de Dieu. Après sa disparition, ils n’auraient rien à craindre : ils effaceront la vérité de Jeanne avec le flot des livres, opéras, films, glorifications de « l’héroïne ».
Et voici une date : « Le jour de Pâques, le 1er avril, vint le Nouvel an, dès lors, les actes de procédure sont datés de 1431 ». À l'époque, l'année commençait le 1er avril.
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La tradition ecclésiastique relate la rencontre de l’apôtre Pierre qui allait quitter Rome. Le récit remonte aux II–III siècles et figure dans le Grand ménologe du XVe siècle. L’apôtre a vu le Seigneur Qui allait à sa rencontre.
« Où vas-Tu, Seigneur ? », demanda Pierre. Et Il répondit : « Je vais à Rome pour être crucifié à nouveau ».
Il existe une église proche de Rome, via Appia Antica, qui porte ce nom « Domine, quo vadis ? »
Les nouveaux grand-prêtres, pharisiens, docteurs de la loi et chefs du peuple, et le peuple qui écoutait tous ces chefs, ont à nouveau mis à mort le Christ, maintenant à l’échelle mondiale. C'était le plan du satan, le plan réalisé.
Amicalement
Olga de TdR