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Une Ombre

Posté le 28/03/2023

 

La récente traduction apporta une découverte. Il y a des fils de la promesse, les fils des fils qui ont l'esprit Jacob. Ce sont  sans doute eux qui forment l’assemblée de ceux qui jouent (συναγωγῆ παιζόντων, de παῖς, enfant), chez Jérémie. Et ils sont représentés par un groupe d’enfants sur la clôture dans le film de Robert, et aussi dans le film Le royaume des miroirs déformants (1963).

L’organe Église en possession des esprits malins, qui devait liquider son propre troupeau, est un élément clé de la tromperie de notre ère. La fausse Église a servi, premièrement, à dénaturer l’Écriture sainte et à l’utiliser de manière sélective, pour faire oublier les créatures invisibles. Celles-ci ont pu ainsi dessiner tout ce qu’ils voulaient dans l’imagination des êtres humains. L’Église
est devenue un organe pour gérer la discipline sociale. L’institut de saints pères avec un grand mélange d’écrits a préparé le terrain pour les « penseurs » futurs.

Cet organe à double face est allégoriquement montré dans le film La peau d’âne (1982). Le chef des brigands les a mis des deux côtés du chemin avec les branches vertes attachées au dos. Le dos tourné vers le chemin, ils présentaient une jolie allée de buissons. À la vue d’une « bonne personne » sur le chemin, le chef dans l’embuscade donne un signal, les jolis buissons font volte-face en sursaut et se changent en brigands avec des couteaux et des pistolets. Pour donner un signal, le chef imitait la voix du coucou. Mais soudain, un véritable coucou se mit à émettre ses sons. Et les brigands sautaient, se tournaient et se retournaient...

L’organe Église ne mentionnait jamais les créatures invisibles de l’organisation du monde parce qu’il leur appartient. Il n’a jamais contesté les « découvertes scientifiques » de ses maîtres. Si les gens étaient conscients de la composition binaire de l’organisation, ils auraient compris laquelle partie dirigeait l’Église, en voyant les changements qui se succédaient. Mais inconnues, les créatures ont pu prendre sous leur contrôle l’éducation, les journaux (médias) et la rue. Et par conséquent, les gens ignoraient que les révolutions n’ont nullement changé le pouvoir, seule la façade a changé.

Les méthodes sont décrites dans le roman Le Précipice de I. A. Gontcharov. Les livres « progressistes » étaient diffusés dans les séminaires, dont les étudiants devenaient professeurs des enfants des nobles, des propriétaires fonciers, et apprenaient « les nouvelles idées » à leurs enfants, qui à leur tour, prêchaient « la liberté »  aux  domestiques, aux servantes... Le jeune prêtre lisait ces livres avec sa femme et l'amie de la femme et demandait d’en copier des extraits, comme il disait, pour critiquer. Mais un bon prêtre était également présent dans le village.

« Combien la vie est élastique », ainsi raisonnait l’homme dont le roman parle, « elle s’inscrit dans toute théorie, dans divers systèmes. » Oui,  si la vérité est enlevée, on peut manipuler des mots tant qu'on veut. Il a suffi de donner de jolis noms aux choses viles et de flatter : cet homme est développé, cette femme est émancipée. Et ils ont remplacé le sens des mots, tels que monde, religion, spirituel... Ainsi, ils prétendent que les dévots du téléviseur n’ont pas de religion.

L’Église ne montrait que les êtres humains, et le véritable ordre de la création a disparu de la vue.

Le long métrage de notre ère

Affiche : « Nouveau film. Abracadabra. Interdit aux moins de 16 ans. »

Le début du film Le royaume des miroirs déformants (1963)


Le long métrage dont le titre est sur l'affiche dure très longtemps. Mais, bonne nouvelle ! Il va prendre fin, tôt ou tard.

Ce mot, abracadabra, peut signifier une formule magique et aussi quelque chose de confus. Les mots étrangers, obscurs, ont servi de base pour le langage prétentieux du mensonge. Le mot-slogan « nouveau », les expressions politiques et les mots obscènes dans la rue, ce sont des incantations.

Le roi dans le film s’appelait Perroquet 77e, mais à l’envers, Teuquorrep 77e, puisque c’est le royaume des miroirs déformants. En effet, quand les maîtres ont occulté la vérité, que restait aux humains ? Imiter ce qui est réputé prestigieux, répéter comme un perroquet. La province copiait servilement la capitale et celle-ci copiait servilement les capitales européennes.

Une Ombre, c’est le titre du film de 1971. Une ombre s’est séparée d’un homme pour devenir ensuite roi. Elle a quitté l’homme au moment où, assis dans une pénombre crépusculaire de la chambre d'hôtel, il prononça : « Je ne suis pas si seul. Voici mon ombre, elle est toujours avec moi ». Une fois investi d’une essence autonome, le contour rempli d’absence de la lumière a commencé à vivre sa vie parallèle.

Les esprits malins ont fermé la lumière et ont divisé l’ombre en parties, et ont décoré les parties, et ont donné des noms aux ombres. Si vous vous souvenez, la hiérarchie, ou les créatures organisées, « fut assujettie à ce qui est vain. » Les maîtres inconnus ont concocté diverses religions. Ils préparaient des adversaires et des alliés pour mener un jeu politique, une distraction qui sert à maintenir la tromperie. Enfin, ils se sont emparés de l’éducation.

Et tout cela n’est que l’absence de la lumière. Une absence colorée ! Et moi-même, comme en témoigne le site, j’errais longtemps entre des ombres colorées du monde faux et clos, avant de découvrir une vraie voie.

Les esprits malins proposent un rien alléchant, un néant attrayant. Les humains, leurs captifs, acceptent.

 

 

 Amicalement

Olga de TdR